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Full text of "La survivance (1948-06-23)"

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de che che de ele ve fe ce cn en ein che fe on ee che D 


En Amérique, dans cette atmosphère 
saxonisée et saxonisante, nous le savons 
maintenant: nous sommes restés catho- 
iques parce que nous sommes restés 
Français. Après Dieu voilà d’où nous est 
venu le salut. 


Abbé GROULX. 
DE de ee ee AP ee de ee pp pes ee | 


VOLUME XX 


)bjectif 


MERCREDI 23 JUIN 1948 


Le RP. P.-E. Breton, o.m.i., organisa- M. J.-O. Pilon, d'Edmonton, trésorier 
eur général de la campagne de radio. | général de notre campagne de radio. 


Nous laisserons ce bel héritage 
à la génération qui grandit 


Par M. l'abbé J.-E. Lapointe, curé de Beaumont | 


es 


Les grandes oeuvres, comme les gran- : 
des amours, vivent de dévouement, les 
causes qui ne meurent pas sont celles ' 
qui ont le sacrifice à leur base. Si après | 
300 ans nous possédons notre foi, nos] 
traditions et notre langue, c’est dû aux 
grands sacrifices et même au sang que 
nos pères ont versé pour nous les garder | 
et nous les transmettre. Aujourd'hui, ce | 
pieux hér'tage est en danger de se per-} 
dre pour notre nouvelle générationi 
vivant en ces plaines de l'Ouest, au 
milieu de cette ambiance protestante 


1 
( 


M. Paul-A. Sicotte, de Falher, organi- 


sateur régional pour la Rivière-la-Paix. 


Un témoignage de la | Trois 


Rivière-la-Paix 


Falher, le 21 juin 1948 


iM. le président du comité 


de la radio, 
Edmonton, Alberta. 


Monsieur, 


Son Eminence le cardinal Villeneuve, 


‘dans son allocution à Radio-Saint- 


Boniface, félicitait nos compatriotes de 
là-bas de leur audacieux succès: “Mais 
vous avez réfléchi, mais vous avez COM- 


| . : Ze . . 5 
puté, mais vous avez décidé”, ieur disait- 
‘il avec fierté. 


Aujourd’hui, c'est à votre tour, Mes- 
sieurs de Radio-Edmonton. Vous réflé- 
chissez, vous computez et vous décidez 
de lancer une seconde campagne de 


Organe de l'Association Canadienne-Française de l’Alberts | 
EDMONTON, ALBERTA — | 


No 32 


M. l'abbé E. Tessier, président con-|! M. J.-M. Fontaine, prés. conjoint et or- 
joint du comité régional de Morinville. 8anisateur pour la région de Morinville. 


à 


assemblées régionales où 
règne le plus bel optimisme 


} 
Jeudi dernier, le 17 juin, une belle aussi bon, sinon meilleur, que tout L 
délégation, venue de tous les coins de !poste privé actuellement existant 


la Rivière-la-Paix, se réunissait à la! Alberta. 11 sera donc facilement capté 
salle paroissiale de Falher pour tire mérné à la Rivière-la-Paix. 

en marche l'organisation de la éamipds Les délégués passent alors au choix 
gne en faveur de la radio. L'assemblée du comité régional de la campagne. 
était rehaussée par la présence de S.! Ils choisissent M. Paul Sicotte comme 
Exc. Monseigneur Henri Routhier, o.m.i., organisateur général de toute la région 
coadjuteur du Vicariat de Grouard. M. de la Rivière-la-Paix. Le comité se com- 
Paul-A. Sicotte agissait comme prési-!posera comme suit: 

dent actif. On remarquait, en outre, Présidents conjoints: R.P. L. Nadeau, 
parmi les personnes présentes: MM. les |o.m.i. et M. Paul-A. Sicotte; 

abbés G. Martin, curé de Donnelly; P., Vice-présidents: R.P. J. Marsan, o.mi. 
P. Poithier, de Nampa; les RR. PP.'et M. Léopold Roy; 

R. St-Jacques, de Falher; O. Pinard, de| Dons spéciaux: R.P. C. Desrochers, 
Tangente; R. Lechasseur, de Guy; J.jomii. et M. Jos. Filion. 


et anglicisante. 


1j nous fallait un moyen pour remé- 
dier à cet état lamentable. Tout est 


souscription en faveur de notre radio! Marsan et L. Beuglet, de McLennan; 


Chaque paroisse et mission sera re- 


jirançaise en Alberta. Votre poste, vous 


il'aurez, car de partout on vous appuie, 
‘tant dans la province qu'à l'étranger. 


Albert Bouchard, de Jean-Côté; U. Ro- 
bert, de Spirit-River; Alfred Bouchard, 
de Falher, et C1. Desrochers, de Giroux- 
ville, tous Oblats de Marie-Immaculée; 


présentée au comité régional par les 
personnes suivantes: M. Eugène Dubrule 
tMcLæennan) ; M. Ed. Cimon (Donnelly); 
M. Roméo Desfossés (Falher); M. Jean 


trouvé: c’est la radio française. Après 
des années de démarches, Ottawa vient 
de nous l’accorder. L’oppostiion des fa-, 
natiques n'a pas manqué, mais la justice 
a triomphé. Réjouissons-nous. Dieu en 
soit béni! | 


{ 
4 


coûtera quelque chose pour construire 
La cause étant gagnée, il nous en 
sacrifices pécuniaires. Si nos pères en: 
ont fait pour nous, pourquoi n'en fe-; 
JUPE AGE pas pour nos enfants? Tou- |} 
jours fiers d'être Canadiens français, | 
c'est l'héritage que nous laisserons à: 
notre génération montante. 


t 
Il n’y a pas si longtemps, dans nos | 
prairies de l'Ouest, un homme monta ; 
sur l’échafaud. Son seul tort était d'avoir 
trop aimé les siens et d’avoir osé résis- | 
ter par la force aux oppresseurs de sa 
race. Interrogé par le shérif sur les dis- 
positions de ses biens, Riel, la tête levée, 
iles yeux droits, la voix tremblante, fit 
! cette touchante et noble réponse: “Je! 
n'ai pour tout bien que ceci”, montrant 
On me demande: “A quoi ça va servir, |son coeur, “et je lai donné à mon peu- 
D’avoir un poste de radio?” ple”. Avec de tels exemples sous les yeux 
Je vous le dirai avec plaisir; nous devons, nous Canadiens fran-| 
Pour moi, c’est clair comme de leau. çais, même les plus pauvres et les moins | 
intéressés, faire généreusement notre | 
part pour aider une oeuvre si chère et! 
| récompenser un peu ceux des nôtres que 
‘se dévouent si fort pour la bonne cause. 


À quoi ça va servir? 


% OO + 


Et d’abord, je vous le promets, 
Vous entendrez à coeur de jour 
Des beaux programmes tout en français 


On compte sur notre fierté, mes amis. 
Sans avoir à vous battre pour... 


Sachons répondre à l'appel. 


— — 


k % # 


Vous n'aurez qu'un bouton magique 
A tourner dans votre maison; 

Et vous entendrez de 1x belle musique, 
Des discours et de la bonne chanson. | Pourquoi, alors, un poste de radio? 
Pour SERVIR. . . l'Eglise, la patrie et 
lila société. 


Pourquoi la radio? | 
+ +: | 


+ % # 


Quand la Sophronie ravaudera 
À l'entour de ses chaudrons, 

Avec joie elle écoutera | 
Des programmes qui lui plairont. 


_—“‘Rien que cela?”, demandera-t-on 
| peut-être. \ 


Tout cela??, répondrai-je. 


& OO % 


Homs des gagnants 


Tirage hebdomadaire en fa- 
veur des abonnés dont l’abon- 
nement est en règle. 


On aura pour les enfants 

Des belles histoires en français; 
Ce sera mieux que Tarzan 
Et tous les autres freluquets. É 


# %æ 


Dans le salon, les amoureux, 
Le soir, se feront la cour, 
Pendant que la radio, sur eux, 


| 
Versera des chansons d'amour. | Gagnants de cette semaine: 
| 
| 
| 
| 
| 
| 


M Æ% % Raymond St-Jacques, 
Beaumont, Alta 
De leur côté, les cultivateurs 


A. Desmarais, 


Se reposeront après les travaux; Morinville, Alberta 
orinville, 


ls oublieront leur dur labeur, 


En écoutant la radio. E.-L. Rousseau, 


Calgary, Alta 


Louis Dentinger, 
Falher, Alta 


Éd # 


. 


Et, ce qui est encore plus beau, 
Peut-être que vous aurez le bonheur 
D'entendre parler, à la radio, 


> de Chetun de ces gagnants reueyIs un 
Votre vieil ami, le Goffeur. 


alvutà Ge la Bonne Chanson, Com 


prenant trente chansons 
Le GOFFEUR { 


4 


1 (Mgr M.-A. Roy, 0.f.m.) | 


{ 
Les gens du Nord reconnaissent que 


c'est pour eux que vous avez demandé 
et obtenu un poste de 5,000 watts, au lieu 


‘leurs résultats que vous vous imposez de : Richer, de McLennan, J. St-Armeault, 
les a à : plus lourds sacrifices d'argent; ils sau- | de Girouxville, Jos. Lagacé et À. Gagné, 
notre poste; non pas du-sang, mais déS ont certainement vous le prouver lorside Guy; D. Girard, de Jean-Côté; Ts. 


de la campagne. 
Que le Seigneur et l’Immaculée Marie 
bénissent vos projets. 


Roger St-Jacques, o.m.i. 


La souscription 
de 1944 


La souscription de 1944 a rapporté 
environ $32,000. 

Cet argent a été placé dans des 
Bons du Gouvernement et la balance 
en banque. 

Aucun sou de tout cet argent n'a 
été dépensé, excepté "tout dernière- 
ment, alors qu'il a fallu verser envi- 
ron $1,000. pour les dépenses de notre 
ingénieur, les plans techniques de 
notre poste, l'incorporation de Radio. 
Edmonton, etc. Certaines autres dé- 
penses, comme par exemple la cam- 
pagne en faveur de la radio, ont été 
soldées par l'Exécutif central de l'A. 
C.F.A. 

Tout le reste du travail a été fait 
gratuitement et par le pur dévoue- 
ment dg# organisateurs. 


A vous de faire votre part! 


Rivière-la-Paix 


cotte; 


deau. omi., et M. Paul Sicotte; 
| Vice-présidents: 
o.mi. et M. Léopold Roy; 

lomi, et M. Jos. Filion; 

| Représentants des paroisses: 
McLennan: M. Eugène Dubrule; 
Donnelly: M. Ed. Cimon; 

Falher: M. Roméo Desfossés; 
Girouxville: M. Jean St-Arneault; 
Guy: M. Jos. Lagacé; 
Jean-Côté: M. AIlf. Canuel; 
Joussard: M. Brassard, père; 
. Tangente: M. I. Langlois; 

; Spirit River: M. Jos. Labrecque; 
Codessa: M. Emmanuel Gaboury; 
Eaglesham: M. Georges Meunier; 
; Faust: M. Olivier Thibault; 
Peace River: M. J.-D. Lévesque; 
‘ High Prairie: M. Adrien Landry; 
[l 

| 


’ 


i  Nampa: M. L.-J. Tremblay; 
White Mud Creek: M. Omer Aubin. 


Nomination d’organisateurs régionaux et locau 


Organisateur régional: M. Paul Si- 
L 
| présidents conjoints: le R.P. L. Na-| délégués de Morinville, de Legal et des 
l 
Î 
le R.P. J. Marsan, 


| Dons spéciaux: le R.P. C. Desrochers, | cette région. En voici la composition: 


MM. Roméo Desfossés, de Falher; Ed. 
Cimon, Hervé Johnson, H. Lamoureux 


St-Arneault (Girouxville); M. Jos. La- 
|gacé (Guy); M. Alf. Canuel (Jean- 


| de 1,000 selon vos premiers plans; que et Léopold Roy, de Donnelly; Alfred | Côté) : M. Brassard, père (Joussard); 
c'est pour les atteindre avec de meil- 


Gagné, A. Dubrule, A. Ouellette, et A. M. I. Langlois (Tangente); M. Jos. La. 
brecque (Spirit-River); M. Emmanuel | 
Gaboury (Codesa): M. Georges Meunier 
(Eaglesham); M. Olivier Thibault 
Langlois, de Tangente. Le RP. P.-E.i (Faust); M. J.-D. Lévesque ‘(Peace Ri- | 


| ver) ; M. Adrien Landry (High Prairie); 


4 


Breton, o.m.i, organisateur de la cam- | 
| pagne, était venu d'’Edmonton pour ex- M. L.-J. Tremblay (Nampa); M. Omer 
|pliquer le projet de la radio française | Aubin (White Mud Creek). | 
et aider à l'organisation régionale. On Au cours des prochains jours, chaque 
comprend l'intérêt que la Rivière-la- centre de la région verra à former son 
Paix porte à la radio, lorsqu'on voit un | comité local, sur le modèle du comité 
inombre si imposant de délégués quitter \régional, à dresser la liste des souscrip- 
leur travail au beau milieu du jour et|teurs, à choisir ses équipes de sollici- 
iparcourir plusieurs milles pour venir | teurs en nombre suffisant pour que le 
prêter main-forte à l'organisation de la travail se fasse sans retard et d’une 
campagne. façon complète. 

| Après quelques questions que les délé- 
|gués posent pour se renseigner sur cer- 


us sus es ee Es ose tains points, le président invite Son Exc. 
| de etre M7 ir Routhier à adresser la parole. 


immédiatement à l'étude du projet. Le R.P. 


M. le président Sicotte ouvrit la réu- 


! Monseigneur fait ressortir l'impor- 
‘Breton donna alors un aperçu de la : : : 

lauestion, 11 lut la lettre de M. B itance primordiale de la radio au point 
4 ° pt etre CEE TON de ue français et catholique. Ii montre 


i a s £ 
a ie en do o en particulier la nécessité du projet pour | 
P P P ; puis il expli- |; {6rmation de la jeunesse et la pré-| 


qua le point de vue légal, technique et servation du foyer. “Il y a, dit-il, dans! 
‘financier de notre poste. Il faudra 2 
AREAS pe presque tous les centres, des problèmes 
‘d’après la loi, commencer l’organisation |: ant Mai tuell t 
Îde notre poste de radio au plus tard le ne de : Mes . Le 
poste de radio est le plus important 


de tous et il doit passer avant tous les 


112 août. Les délégués sont alors mis au 

1 3 

courant des finances de notre poste. En autres. Le bien général doit passer avant| 
le bien local. Et je suis assuré que tou-! 


comparant avec le coût äu poste de 

!Saint-Boniface, on est forcé de conclur : A 

i ? £:69 €ltes nos paroisses feront leur part géné-; 
reusement en faveur de la radio.” 


‘qu'il en coûtera au moins $100,000.00 

pour bâtir le nôtre. Radio-Edmonton! 5 L Lrésident remercie toutes les. 
‘aura une puissance de 5,000 watts, c'est- | 
‘à-dire qu'il pourra donner un service | (suite à la page 8) | 


| 


| 
\ 


| Morinville-Legal 
On trouvera ci-dessous le nom des 
personnes qui ont été choisies, lundi der- 


paroisses environnantes ont choisi le|nier, pour former le comité régional 


comité qui sera chargé d'organiser la 


|souscription pour la radio dans toute à 2 ; : 
Présidents conjoints: M. l'abbé J.-E. 


Lapointe, curé de Beaumont, et Me Paul 
Poirier, CR. 

Vice-présidents: R.P. J. Patoine, 0. 
mi, curé de Saint-Joachim, et M. 


| 
À leur réunion, jeudi dernier le 17, = 


Présidents conjoints: M. l'abbé E. 

\ Tessier, curé de Morinville, et M. J.-M. 

| Fontaine, agronome; 

| Vice-présidents: M. l'abbé R. Bérubé, | Arthur Saint-Pierre. 

icuré de Legal, et M. Noël Lafrance, Dons spéciaux: M. l'abbé R. Ketchen, 
Dons spéciaux: M. l’abbé R. Barbeau, {curé de lImmaculée-Conception, et Me 

curé de Picardville, et M. E. Sabourin. |André Déchène. 


| 
l 
À 


Organisateurs locaux: 
Saint-Albert: M. J. Léclair; 
Morinville: M. Ernest Houle; 
Legal: M. Pat. Montpetit;: 
Picardville: M. Aug. Théberge; 


| Organisateurs locaux: 
t 

| 

| Vimy: M. Jos. Dussault; 

| 


Saint-Joachim: M. Albert Rocque; - 
Imm.-Conception: M. E. Labrie; -- 
Saint-François: M. A. Baril: — 
Saint-Edmond: M. Poulet; 
Saint-Antoine: M. A. Blackburn; 
Beaumont. M. Alex. Bérubé; 
Lamoureux: M. Léo Godbout; — 
Fort Saskatchewan: M. Marriacci; — 
Gibbons: M. A. St-Arnaud. 


Westlock: M. Lionel Tellier; l 
Villeneuve: M. Aurèle Durocher; | 
Mearns: M. Cyrille Cloutier; 

Rivière-qui-Barre: M. Moïse Comeau. 


|les années à venir, c'est une nécessité présente. 


:la radio est le problème qui presse le plus. 


‘tous nos efforts tomber à l’eau. 


Edmonton nôtres se donneront la main pour aider à la campagne de souscrip- 


d'Edmonton: | 


nimum nécessaire: $75,000.00 


Le coût de notre poste d'apres 
les prévisions des experts 


Le Manitoba a payé plus de $80,000. pour un 
poste de 1,000 watts — Notre poste aura 5,000 
watts — Augmentation des prix depuis 1945 


Après une étude sérieuse, basée sur les calculs des experts en 
radio, on en est venu à la conclusion que lobjectif de la présente 
campagne de la radio doit être au minimum de $75,000.00. Qu'on le 
remarque bien, c’est là un minimum absolument nécessaire pour 
mener le projet à bonne fin. 


Tous d’ailleurs comprennent le bien-fondé de cette demande 
et sont prêts à faire tout leur possible pour que la souscription 
remporte le plus grand succès et dépasse même l'objectif. 


Si quelqu'un est tenté, par hasard, de se demander pourquoi 
on a fixé le montant à $75,000.00, il suffira de lui mettre sous les 
yeux quelques chiffres pour lui faire comprendre que l'objectif 
est des plus raisonnables, et même que nous ne pouvons pas espérer 
la construction de notre poste à moins que nous n’obtenions ce 
montant au cours de la présente campagne. 


Jetons un coup d'oeil sur l'expérience de Saint-Boniface. Tous 
savent que nos compatriotes du Manitoba ont construit un poste 
de 1,000 watts en 1945. Nous mettrons en regard les déboursés 
faits pour ce poste de 1,000 watts, et ceux que nous devrons faire 
pour notre poste qui aura 5,000 watts. Nous ne donnons ici que 
les principaux item: 


St-Boniface Edmonton 
Terrain du studio S 2,365.00 $ 2,300. environ 
Terrain du transmetteur 1,027.64 6,000. environ 
(51 acres) 
Bâtisses du studio 30,484.30 35,000. environ 
Bâtisses du transmetteur 6,471.43 7,000. environ 
Equipement du studio 8,153.97 9,000. environ 
Equipement du transmetteur ……. 22,662.33 35,000. environ 
Mobilier du studio …  4,981.94 5,000. environ 
DISQUES 3,121.66 3,000. environ 


pour la construction seule de leur poste, nos compatriotes ont 
dépensé la somme exacte de $80,470.68. Or nous devrons payer 
plus cher: 1.—parce que nous sommes obligés de bâtir un poste plus 
puissant pour atteindre tous nos groupes de l'Alberta; 2.—parce que 
les prix des matériaux ont monté considérablement depuis 1945. 
L'on estime à bon aroit qu'il nous faudra payer $100,000. pour notre 
poste. La souscription de 1944, à cause des circonstances que l'on 
connaît, n’a rapporté qu’une trentaine de mille piastres, il nous 
faut aujourd’hui trouver la balance, c’est-à-dire environ $75,000.00. 
Et nous le répétons, c'est 1à un minimum absolument nécessaire. 
T1 sera facile d'arriver à ce montant, si tous travaillent sérieuse- 
ment à la campagne et versent une contribution généreuse en 


faveur de la radio. 


En 1944, nous n'avions pas notre permis, et plusieurs n'ont pas 
souscrit ou ont donné très peu à cause de cela. Aujourd'hui, nous 
avons le permis. Notre poste de radio, ce n’est plus un proj et pour 
Remarquez bien 
que nous devons commencer à construire notre poste dans les trois 
mois à compter de la date d'émission du permis. Comme notre 
permis nous fut accordé le 12 mai, il nous faut commencer à or- 
ganiser notre poste avant le 12 août, sous peine de voir notre permis 
annulé. J{ln'y a donc plus à lésiner ni à tergiverser: il nous faut 
trouver le capital requis d'ici la fin de juillet. 


Nous avons attendu le permis avec impatience pendant des 
années. Aujourd’hui nous l'avons. À nous donc désormais d'agir. 
Relisons à ce sujet ce que Son Exc. Monseigneur J. H. MacDonald, 
archevêque d’Edmonton, nous écrit dans sa magnifique lettre en 
faveur de notre poste: 


“Il y avait des délais qui nous causaient beaucoup de cha- 
grin, mais les activités de ‘ceux qui s’opposaient à nous les 
expliquent. Désormais l'achèvement de nos ambitions et de 
nos prières dépend de nous-mêmes, et cela va demander des 
sacrifices financiers beaucoup plus considérables que ceux qui 
auraient été nécessaires en 1945. 

“pourtant vous ne donnerez pas une occasion aux autres de 
dire que l'octroi avait été accordé par les autorités fédérales, 
mais jamais exécuté à cause de la parcimonie et l'indifférence 
de la population intéressée. Noblesse oblige.” 


A chacun de nous, donc de faire sa part et largement. Il sera 
facile de remporter une autre éclatante victoire, en faisant de la 
campagne un succès sans précédent. La chose, en effet, ne dépend 


que de nous. 


Aujourd’hui, les conditions sont des plus favorables. Nous 
savons désormais que l'argent que nous souscrirons ne sera pas 
inutilement versé. Nous comptons actuellement sur un grand 
nombre de personnes prêtes à se dévouer. L'organisation jusqu'ici 
a'été partout très bien accueillie. Nous comprenons qu’il y à par- 
fois des problèmes 10Caux délicats; mais il ne faut pas l'oublier, 
Il nous faut trouver 
le capital requis avant le 12 août, sous peine de voir le fruit de 
Nous sommes sûrs que tous Îles 


tion et qu'ils feront les sacrifices nécessaires en faveur de notre 
poste. 

Que tous sans exception fassent leur part, et il n’y à aucun 
doute que nous obtiendrons le plus grand succès. 


Noblesse oblige! 


EEE ——————————. 


Réunions régionales 


Deux autres réunions régionales auront lieu ces jours-ci: 


28 juin, Saint-Paul, à 8h. p.m.: pour les paroisses de Saint- 
Paul, Lafond, Saint-Edouard, Saint-Vincent, Brosseau- 
Duvernay, Sainte-Lina, Thérien et Mallaig; 


29 juin, Bonnyville, à 8h. p.m.: pour Bonnyville, La Corey;, Fort 
Kent, Holyoke, Lac Froid, Grand Centre et toutes les 
missions de la région. 


des principaux organisateurs de leur paroisse respective. 


| 

Nous comptons sur la présence de Messieurs les curés et 
i 

Comité de la radio de l'A.C.F.A. 


fie us lee 


Page 2 


La Survivance 


Hebdomadatre publié tous les mercredis à 10010-108e rue, 
Edmonton, Alberta 


Fondé ‘le 16 novembre 1928 


Journai indépendant en politique et entlérement con- 
sacré à la cause religieuse et nationaie. 


Rédacteur en chef: P.-Æ. Breton, om. 
Rédacteur adjoint: S. Pelletier, o.m.i. 


PRIX DE L'ABONINEMENT: Provinces de l'Ouest: +#2.00 
par an; Etats-Unis et Québec: #2.50 par an; Europe: 
#3.00 par en. 


Organe officiel de ‘‘L'Assogiation canadienne-Trançaise 
de l'Alberta” 


Autcrisé comme envoi postal dela deuxième 
classe, Ministére des Postes, Ottawa. 


EE 
DR Rs 
MERCREDI LE 23 JUIN 1948 


RE PS 


Un appel à la collaboration 


Le travail de la campagne en faveur de la 
radio progresse partout favorablement. Cette 
campagne a été entreprise avec l'appui le plus 
sympathique des autorités religieuses et tous 
les nôtres ont jusqu'ici manifesté partout un 
vif intérét. Deux réunions générales ont été 
tenues, l’une pour les laïcs, le 29 mai, et l'autre 
pour le ciergé, le 10 juin. De plus, trois as- 
semblées régionales ont aussi eu lieu, afin 
de voir à l'organisation pratique de la Sous- 
cription. ‘Trois autres réunions vont suivre 
cette semaine. 

Mais ce n'est là que le travail préliminaire. 
Il appartient à chaque paroisse de mettre 
sur pied un organisme capable d'assurer le 
succès de la souscription dans ses limites par- 
ticulières. Il est évident qu’on ne peut de- 
mander à un petit groupe d’organisateurs de 
parcourir toute la province ou toute une ré- 
gion pour recueillir les souscriptions en faveur 
de notre poste. 

Réfléchissons un moment. Nous avons en- 
fin notre permis de radio, un permis long- 
temps attendu et durement gagné. Mais, d’a- 
près ia loi, nous devons commencer la cons- 
truction dans les trois mois, sous peine de 
voir ce même permis annulé. Cela devrait 
suffire à convaincre tous les nôtres que l’oeu- 
vre qui presse le plus actuellement, c’est notre 
poste de radio. Les paroisses auront toujours 
le temps voulu pour recueillir des fonds pour 
leurs autres oeuvres. Le. poste de radio, lui, ne 
peut pas attendre à plus tard. La loi nous 
oblige à le construire immédiatement, La 
réponse à ce besoin appartient à chacun de 
nous; et tous sans exception, nous devons 
faire notre part généreusement. 

On trouvera dans une autre colonne les dé- 
tails sur le coût de l’entreprise. C’est au moins 
$100,000. et probablement plus qu’il nous fau- 
dra pour la construction seulement. Or, pour 
des raisons que tous connaissent, nous n’a- 
vons recueilli en 1944 que $32,000. C'est donc 
environ $75,000. qu'il nous faut souscrire im- 
médiatement pour avoir le capital suffisant à 
la construction de notre poste de radio. 

Cet objectif sera facilement atteint, si 
toutes nos paroisses et tous nos compatriotes 
font leur part. Dans ce but, encore une fois, 
à faut que l’on ait partout de bons comités lo- 
caux. Chaque paroisse doit se faire un point 
d'honneur de verser sa part en proportion de 
sa population. On a pu, lors de la campagne 
de 1944, invoquer quelques raisons pOur ne pas 
souscrire. Mais cette fois, tout doute est 
tombé: nous avons notre permis; tous désor- 
mais doivent verser généreusement leur part. 

D'ici les premiers jours de juillet, on voudra 
bien former partout des comités paroissiaux 
et régionaux et enrégimenter des organisa- 
teurs en nombre suffisant; dresser la liste 
des objectifs individuels et répartir le tra- 
vail; en un mot se tenir prêt pour la grande 
offensive qui va être lancée. 

“Noblesse oblige”! c'est le mot d'ordre qui 
nous est donné par notre vénéré archevêque. 
“Vous ne donnerez pas une occasion aux au- 
tres, déclare-t-il, de dire que l'octroi a été 
accordé par les autorités fédérales, mais ja- 
mais exécuté à cause de la parcimonie et l’in- 
différence de ia population intéressée”. 

La parcimonie, l'indifférence: voilà bien 
deux dangers contre lesquels nous devons nous 
mettre en garde. ‘ 

Ne soyons pas des indifférents. Refuser de 
travailler, de faire un petit effort qui durera 
à peine trois semaines, ce serait en quelque 
sorte une faiblesse coupable, un manque de * 
fierté. 

Ne soyons pas des parcimonieux. On donne 
sans compter, lorsqu'il s'agit d'amusements, 
d'oeuvres profanes étrangères et de combien 
d’autres choses. Donnons donc généreusement 
puisqu'il s’agit aujourd’hui d’une oeuvre qui 
est pour nous-mêmes. 

“Noblesse oblige”! Chacune de nos parois- 
ses voudra faire sa part, toute sa part. Nous 
faisons appel à la collaboration de tous les 
nôtres. Le succès dépend de leur réponse. 

Comité de la radio de lA.C.F.A. 


Lecons d'histoire, lecons de vie 


Dans son numéro de juin, la Revue d’Histoi- 
re de l'Amérique Française publie un article 
d'un très grand intérêt, intitulé “La faillite 
d’une politique”. L'auteur n'est autre que le 
ghanoïne Lionel Groulx à qui la Société 
Royale du Canada vient d'attribuer la mé- 
daille Tyrell, sa plus haute distinction dans 
le domaine de l’histoire. 

L'article du chanoine Groulx porte sur un 
événement dont nous célébrons le centenaire 
cette année: l'abolition de la clause LXI de 
l’Acte d'Union qui faisait de l'anglais la seule 
langue officielle des Canadas-Unis. “Enfin 
une grande injustice était réparée: la langue 
française était rétablie dans les droits qu’on 
lui avait ravis en 1841.” 

A l'ouverture du Parlement, le 18 janvier 
1849, Lord Elgin confirmait l'événement en 
ces termes: “Je suis fort aise d’avoir à vous 
apprendre que, conformément au désir de la 
Législature locale, le Parlement impérial a 
passé un acte révoquant la clause de l'Acte 
d'Union qui imposait des restrictions à l’usa- 
ge de la langue française.” 

Le chanoine Groulx fait suivre son article 
de seize pièces historiques où nous pouvons 
suivre les étapes de la lutte qui devait aboutir 
au rétablissement de la langue française dans 


ments 


| 
| 
| 
| 


_— 


ses droits officiels. Nous n'aurons pas la pré- 
tention de résumer ici c£ très bel article et ces 
pièces historiques. Il faut les lire. Nous vou- 
drions seulement indiquer quelques lecons qui 
s'en dégagent pour notre vie à nous. 

#& k + 

La clause LXI n'avait qu’un but: angliciser 
le Canada français. Dans son rapport de 1839, 
préliminaire à l'union des deux Canadas, Lord 
Durham l'avait exprimé clairement: “. ..le 
premier et ferme dessein du gouvernement 
britannique doit être à l’avenir d'établir dans 
cette province (le Bas-Canada) une popula- 
tion anglaise, avec les lois et la langue anglai- 
ses, et de n’en confier le gouvernement qu’à 
une législature anglaise.” 

Nous connaissons maintenant la faillite 
de ces peu démocratiques ambitions. Il im- 
porte plus encore d'en savoir la cause. 

On ne supprime pas par quelques textes de 
loi la langue et les traditions d’un peuple qui 
a décidé de les garder. 

Le fait français, on fut obligé d'en tenir 
compte dès l’ouverture du premier Parlement 
de l’Union. La Chambre choisissait comme 
président un Canadien français, À. Cuvillier, 
à cause de ‘sa connaissance des langues an- 
glsise et française”. Celui-ci remercia la 
Chambre dans les deux langues. 

Immédiatement après la lecture du discours 
du Trône, le 15 juin 1841, M. John Prince, se- 
condé par M. David Thornburn (tous deux 
députés du Haut-Canada), proposait que 
cinq cents exemplaires du discours fussent im- 
primés “dans chacune des deux langues an- 
glaise et française” pour l'usage des députés. 
Quelques jours plus tard, on adoptait un rè- 
glemerit semblable pour le Journal, les Mo- 
tions, Adresses, Messages, etc., de la Chambre. 
À ce moment, il est vrai, ‘“tories et réformistes 
(du Haut-Canada) se disputent l'alliance ca- 
nadienne-française”. Mais s'ils se la dispu- 
tent, c'est qu’il existe des Canadiens bien 
décidés à vivre malgré la clause LXT. Déjà on 
prévoit que la politique d’anglicisation sera 
une faillite. 

Des francophobes veulent pourtant éviter 
ce malheur. 

Is proposent aux Canadiens français de 
renoncer à leur langue. Ce serait si beau si 
tous ne parlaient qu'anglais! ‘Toute trace 
d’origine française disparue, il n’existerait 
plus que des Canadiens pour le plus grand 
bien et la paix du Canada. Et puis, pourquoi 
les chefs canadiens-français tiennent-ils tant 
à parler leur langue, même au Parlement des 
Canadas-Unis? Ce mauvais entêtement est 
d'autant plus contraire à l'harmonie qu’ils 
peuvent s'exprimer en anglais. Comme le di- 
sait de LaFontaine M. John Henry Dunn, mi- 
nistre et député de Toronto, “the honourable 
gentleman could speak English very well.” 

Assurément, plusieurs @e nos ‘“‘bhons-enten- 
tistes-à-tout-prix” peuvent se réclamer de 
lointains ancêtres dont ils semblent avoir ap- 
pris par Coeur les beaux discours. 

Sans doute que LaFontaine pouvait parler 
l'anglais. Mais il tenait à sa langue: il savait 
aussi qu'on n'établit pas la paix entre les 
citoyens d’un pays sur l'injustice et le mé- 
pris des droits. 

Au mois de septembre 1942, en pleine crise 
parlementaire, alors que les circonstances de- 
vaient donner à ses paroles un grand reten- 
tissement, LaFontaine, député de North York, 
Haut-Canada, déclare à la Chambre: “, . . je 
dois informer les honorables membres que, 
quand même la connaissance de la langue 
anglaise me serait aussi familière que celle 
de la langue française, je n’en ferais pas moins 
mon premier discours dans la langue de mes 
compatriotes canadiens-français, ne füt-ce 
que pour protester solennellement contre cet- 
te cruelle injustice de l’Acte d'Union qui tend 
à proscrire la langue maternelle d’une moitié 
de la population du Canada. Je le dois à mes 
compatriotes, je le dois à moi-même.” 

On sait le reste. 

Au mois de février 1845, la Législature des 
Canadas-Unis, par un vote unanime, deman- 
dait l'abrogation de la clause LXI. Le 14 août 
1848, le Parlement impérial, sous la force des 
circonstances, abrogeait effectivement cette 
clause; il rétablissait le français dans ses 
droits officiels. 

1 % * *# 

Bien des faits avaient préparé cet événe- 
ment historique. On pourra en lire le récit 
dans l'article du chanoine Groulx. Mais au 
commencement de ces faits, il y avait la déter- 
mination des Canadiens français de ne pas 
accepter une mesure antidémocratique, de 
conserver leur âme et leur langue malgré tout. 
C’est d’abord à cette détermination qu'il faut 
attribuer la faillite de toutes les politiques 
d’anglicisation chez nous. 

On ne tue pas à coups de lois injustes un 
peuple qui veut vivre. Au contraire, on accroît 
son courage, on ravive sa vigilance. 


S. P. 


En lisant les journaux 


Economie et épargne 


LE DROIT. — Dans une causerie qu'il a 
prononcée sur les caisses populaires, à Hull, 
M. le sénateur C. Vaillancourt, qui est aussi 
le gérant de la Fédération des caisses du 
Québec, a insisté sur l'importance de l’édu- 
cation de l’économie et de l'épargne. L’écono- 
mie, a-t-il dit, consiste à savoir bien utiliser 
les ressources dont on dispose et il arrive que 
quelqu'un puisse être véritablement économe 
sans pouvoir épargner, faute de revenus suf- 
fisants. L’épargne consiste à mettre de côté, 
en réserve, la partie des biens dont on peut 
momentanément se passer, pourvu qu'on ait 
l'énergie et la volonté de se priver de choses 
inutiles et parfois même malfaisantes. Mais 
on ne saurait évidemment être du nombre 
des épargnants sans être économe. Il reste 
qu'économie et épargne sont des pratiques 
indispensables pour celui qui veut arriver à 
quelque chose, ne pas passer toute sa vie sans 
ramasser quelque avoir. Bien comprises, elles 
sont des vertus puisqu'elles requièrent de 
labnégation, le sacrifice de ses appétits. Elles 
aident à former le caractère, à tremper un 
homme. Ce sont là des vérités trop souvent 
oubliées. 


E. L. 


22020 2 qe 


‘déjeuner substantiel. 


La Survivance 


nent meme rte nn 


MERCREDI 23 JUIN 1948 


La Radio-Ouest-Française 


Bref historique de la question 


(Suite de la semaine dernière) 


vit durant tout l'automne. Le 2 février 
1944, à la Séance de la Société du Par- 
ler français à Québec, Monseigneur 
Maurice Baudoux, P.D, pouvait an- 

Le AE de ir. à de noncer la création, à Saint-Boniface, de 
teur BeAucheun etienne che ee Radio-Ouest-Française, société de ra- 


visite qu'avait faite dans l'Ouest, pen- |}; difrusion canadienne-française des 
dant l'été, le président du Comité de la | Prairies ‘ 


Survivance, monsieur Adrien Pouliot. 
Au cours d’un voyage qui avait duré près l 
de deux mois, celui-ci avait pris contact 
avec la plupart des groupements fran- 


Visions d'avenir 


Projet réalisable 
De nouvelles réunions d'études eurent 
lieu, cette fois à Québec. Le projet fut 
çais des Prairies. J1 en était revenu avec ie 
la convictio e le problème de 1a}8 5 107 
Er |technique. On aboutit à la conclusion 


radio se posait avec acuité pour nos)": Nbr 
compatriotes, que ceux-ci désiraient u- qu’il était réalisable avec le secours de 


1 : , 
nanimement du français à la radio etile EE et ns envisagez 
que l'idée de postes français indépen- a possibili une souscription au sein 


dants faisait rapidement son chemin. [de tous les groupes français. 


Création de Ra ER triotes des Prairies, quatre postes radio- 
En septembre, le Cons de PUEVI- | Dhoniques d'une puissance de mille 
vance adopta en principe le projet et | yatts chacun. Un de ces postes serait 
il envoya son secrtéaire général dans | tué à Saint-Boniface, un à Gravel- 
FOuest en discuter les modalités avec | org 59 troisiérne à Bhinée- Albert et 
les intéressés. Des réunions d’études eu-| duatriéme mono due dans 
SR  . . des localités avoisinantes. La Saskat- 
à L !chewan aurait besoin de deux postes en 

les possibilités techniques et commer- p 


: k N [raison de la dispersion de sa population 
ciales d’une telle entreprise se poursui- Let plus particulièrement de la scission 


ide l'élément français en deux groupes: 
l'un au nord, l’autre au sud. 

De l'avis des experts, le coût de cons- 
truction des quatre postes s'élèvera à 
cent cinquante mille dollars. 11 faudra 

La santé au foyer parer aux déficits des premières années 

Il est plus facile et meilleur marché | d'exploitation, ce qui nécessitera un 
à la longue d’être soigneux dans l’a-jautre montant de cent cinquante mille 
chat des vivres et la préparation des dollars. On prévoit que les postes pour- 
aliments, d’après les hygiénistes alimen- 
taires. Les foyers où les repas sont pré- 
parés à la diable et où l’on ne tient horaire réduit durant les premières an- 
pas compte de certains éléments essen- | nées: six ou huit heures par jour, ce qui 
tiels, abriteront vraisemblablement des |est suffisant pour les besoins de la po- 
personnes jirritables et malades. Les pulation française. 
fruis et les légumes sains aideront tal 
mère de famille à garder sa nichée heu- dans chaque province 


TRUE EURE BONE Depuis l’assemblée de Québec en fé- 
OT S |vrier 1944, l'entrepris ea progressé. L'or- 
L'heure cruciale ‘ganisme  interprovincial de Radio- 
Les personnes qui font un petit déjeu- | Guest-Française a préparé les voies à 
ner trop sommaire risquent de traverser | quatre sociétés de radiodiffusion, con- 
une “heure cruciale”, vers les OnZ%\formément aux exigences des lois fédé- 
heures du matin. I] n'est pas possible de |;4les et provinciales. Radio-Ouest- 
travailler comme un cheval et de man- | francaise elle-même est devenue un or- 
ger comme un oiseau, dit un expert. Un \gane de coordination entre les quatre 
bon petit déjeuner doit comprendre au | sociétés provinciales et entre l'Ouest et 
moins un fruit, une céréale à grain en-|pEst. 
tier et du lait. Les travailleurs doivent 
commencer leur journée par un petit | 


a 


Conseils d'hygiène 


Une société de radiodiffusion 


Radio Saint-Boniface 
A la suite de démarches et de négo- 
yciations poursuivies pendant plusieurs 
imois par le Comité de la Survivance 
française et Radio-Ouest-Française, le 


& +  # 
Sommeil réparateur 


La qualité du travail dépend souvent |Hinistère des Transports, à Ottawa, a| 


de la qualité du sommeil. On recom-| octroyé un permis pour la construction 
mande d'aérer les pièces où l'on à fumé, | Gun poste privé français à Saint- 


avant de se coucher. La nervosité, l'a- | Boniface. Nos compatriotes manitobains 
maigrissement, la fatigue générale, tra- |. sont constitués en corporation civi- 


duisent souvent une insuffisance de le, En janvier 1945, les délégués des pa- 

sommeil. i roîsses françaises, qui constituent la cor- 

RUE à tbe se sont réunis à Saint-Boni- 

Le jeu et la santé la Ts tél des directeur chargés 

Si excitant qu'il soit de regarder des | Ge veiller aux intérêts de la corpora- 

équipes sportives, il est plus excitant |{jon Les direéteurs se sont mis à l’oeu- 
encore, et meilleur pour la santé, de 


vre. Ils ont entrepris des démarches 
jouer soi-même. On nous engage à 


: pour la construction du poste et le re- 
“descendre des gradins pour faire notre | tement du personnel. 
part sur la piste”. Le jeu et la santé 
vont la main dans la main. 

= % *% 

Nettoyage 

Une chaîne ne peut pas être plus forte 

que le plus faible des anneaux. De même, 
les précautions sanitaires prises dans 
une localité, pour le bien de tous, sont 
à la merci du moins scrupuleux des ci- 
toyens. Les chefs des services d'hygiène 
nous engagent tous à observer les règles 
de l'hygiène et de la propreté. Ils nous 
demandent de veiller à la propreté des 
salles de toilette dans les restaurants, 
à bord des trains, dans les bureaux et 
dans les usines, pour éviter la propa- 
gation des infections. La régle d’or s’ap- 
plique dans tous les locaux que nous radio, mais je veux que mes enfants et 
devons partager avec d’autres. 


Exemples de générosité 
Durant la souscription de 1944, Son 


de Saint-Boniface, versait ses maigres 
écoaomies entre les mains du président 
du Comité de la Survivance française 
pour “l'oeuvre vitale du poste de Saint- 
Boniface”. Une humble femme de peine 
remit aux organisateurs de la souscrip- 
tion un billet de cent dollars. Comme ils 
s'étonnaient de cette largesse, elle eut 
cette réponse, sublime dans sa simpli- 
cité: “J'avais ramassé cet argent pour 


suis âgée. Je puis me passer de man- 


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Il faudra, pour desservir nos compa- | sez le français pour vous écrire en fran- 


ront ensuite se sustenter par eux-: 
mêmes, à condition d'opérer selon un| 


Excellence Mgr Béliveau, archevêque 


m'acheter un manteau de fourrure. Je 
teau. Je n’ai guère le temps d'écouter la! 


mes petits-enfants aient de la radio| 


| français qu'ils ignoraient auparavant” 


Après avoir consigné ces faits, le ré. 
dacteur du rapnort envisageait la pers. 
pective de postes français indépendants. 
Ii faisait alors, en marge du projet, les 
réfiexions suivantes que nous lvrons à 
la méditation de nos compatriotes: 


française et restent français.” 

Deux vieux métis, qui vivent dans un 
misérable logis, souscrivent dix sosrel 
et déclarent: “C'est pas pour nous au- 
tres, c’est pour la cause”. Un ouvrier de 
Saint-Boniface, plus riche d'enfants que 

' lève dans une réunion, au c 
SR de souscription et! “Les programmes qui constitueront 
annonce qu'il fait un don de cent dol- Thoraire ee de nos postes seront 
lers. Il ajoute: “Mes amis vont me dire | des PEGEFARRES rançais. La majeure 
que je suis fou. Ça va me forcer, mais! partie nous ces postes français 
si je puis ramasser assez d'argent pour du Québec, sous a a enregistre- 
acheter des appareils récepteurs, je puis! ments. Car le raie ement par is té- 
en faire autant pour aider à construire | léPhoniques au Téseau français de l'Est, 
un poste émetteur qui va me donner du | est irr ÉRNSÈR DATE que trop coûteux. 
français à la journée, à moi, à mes en- ce bénéficierons ainsi tout de même 
fants et à mes petits-enfants.” Un autre | d'une bonne parte de la richesse artis- 
qui est noyé dans un centre anglais en- tique et culturelle du su français. 
voie son obole et il écrit, en anglais: kgs; Ainsi, nos gens DoutteRE s AUS aux 
on avait eu une radio française plus : mêmes sue culturelles et rehxieuses 
tôt, j'aurais peut-être pu apprendre às- que Apte frères du Québec. Et nous ré- 
{tablirons, malgré les distances, l'union 

canadienne-française, si nécessaire à 
e| notre survivance. Peu à peu, nous réali- 
serons sur place une part pius coni- 
| dérable de notre horaire. selon nos be- 
i soins et possibilités. 

“Ainsi, nous pourrons arriver à Muin- 
tenir français nos foyers. Nous prolon- 
gerons la formation scolaire et parois- 
siale. Et nous parviendrons à mieux 
relier nos groupes épars.” 

Une scène émouvante dans si 
simplicité 

L'ancien président de l'Association 
|canadienne-française de la Saskatche- 
|wan, monsieur Raymond Denis, & décrit, 
dans une réunion patriotique, une scène 
de vie française dans un village de 
l'Ouest canadien, à l'heure où passe l'é. 
mission “Un homme et son péché”. Il 


{suite à la page 3) 


1 çais”. 

C'est grâce à tant de générosité qu 
le poste de Saint-Boniface a pu être 
construit. Il est aujourd'hui en plein 
progrès. On a dit avec raison qu'il est 
un succès. 

Pour garder nos foyers français 

Quel appoint constitueront les postes 
radiophoniques projetés pour la survi- 
vance, le progrès et le rayonnement 
ldes nôtres dans l'Ouest? Il est assez 
difficile de se l'imaginer de façon pré- 
cise. On peut cependant s’en faire une 
idée d’après les effets bienfaisants que 
produisent chez les nôtres les quelques 
| programmes français de la radio offi- 
| cielle. Nous rious permettons, pour illus- 
‘trer ces effets bienfaisants, d'emprunter | 
quelques notations à un rapport de la | 
Saskatchewan. Les voici dans leur pre- : 
nante simplicité: | 
i “Un organisateur, qui a visité 43 grou- | 
!pes, rapporte qu'il commençait toujours ; 
isa conférence en demandant combien, | 
parmi l'assistance, écoutaient ceux des| 
: programmes qui passent à des heures où 
il est possible d'être à la maison; 90 D.i 

100 des réponses sont affirmatives. 
“Les noms des personnages de “Un | 
homme et son péché” sont connus de; 
tous. On ne désigne plus guère les “grat- 
teux” de la paroisse que par Séraphin. 
É “patois” du radio-roman se rencon- 
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trent sur beaucoup de lèvres. Et des! 
femmes se téléphonent souvent leurs | 
impressions après l'émission du jour. ! 


“On a remarqué que nos gens puisent 
dans le radio-journal français quotidien 
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Scotis 
21151 


ECC 


MERCREDI 23 JUIN 1948 


en 
me 


Indiens catholiques en danger 


Les tendances de certains hauts fonctionnaires d'Ottawa, au 
point de vue religieux, n’ont rien de rassurant pour les catholiques 
si nous pensons à l'influence qu’ils exercent dans la préparation des 
projets de loi et des règlements administratifs, il y a même lieu 
de nous en inquiéter sérieusement. 


L'un des idéals de ces hauts fonctionnaires, irresponsables 
devant le peuple, c’est d'imposer la neutralité religieuse à toutes 
les institutions qui relèvent des pouvoirs fédéraux. Pour eux 
PEtat n’a pas à tenir compte des croyances et des pratiques reli- 
gieuses; il lui est même permis de leur faire une petite guerre 


La Survivance 


ment de la construction dans une école d'arts et métiers 


nn nent en ne 


| 
| Aprés entente 76 Canadiens se ren- 


| 


LOS ANGELES | 


contraient au Lac Elsinore pour la fin, 
de semaine du Memorial Day, lundi 1e | 
31 mai. Les premiers y’arrivèrent dès: 
jeudi. On comptait une douzaine de 
roulottes et de tentes. Un vrai village | 
canadien! On aurait pu ou dû y lever | 
le drapeau canadien. Mais existe-t-il un! 
drapeau canadien? 


Unc demoiselle de notre grande fa-. 


Page $ 


sourde, tenace, et de les chasser par d’habiles manoeuvres des 
institutions où elles sont établies. 

Que de telles tendances cherchent à se réaliser, nous en avons 
déjà des preuves manifestes. Est-ce que certains bureaucrates 
d'Ottawa se prépareraient à nous en donner de nouvelles? Il con- 
vient, en tout cas, que les catholiques soient plus que jamais sur 
leurs gardes. 


mille Lachance s'est mariée, pas à un: 
| Canadien, certainement à un catholi-: 
|que. Tout le groupe des officiels de la! 
| cérémonie semblait être des parents du: 
|marié, des religieux, des religieuses, le; 
'bedeau, les servants de messe, etc. Si: 


Warren demande $919,943,287. pour les 


sont des réunions de famille. jla rivière Colombia durant les inonda- 


Samedi soir, le 5 juin, c'était chez sa 


Des amendements à la loi fédérale des Indiens sont actuelle- 
ment à l'étude à Ottawa. Nous apprenons de souce bien infor- 
mée qu’on tente. en hauts lieux de faire adopter une législation 
destinée à laïciser les écoles et les hôpitaux indiens. Toutes les 
institutions consacrées à l'éducation et à l’hospitalisation des In- 
diens deviendraient neutres; elles ne seraient ni catholiques, ni 
protestantes. Celles qui avaient gardé jusqu'ici leur confession- 
nalité religieuse, devraient disparaitre peu à peu ou vivre de misère. 

Au nom de leur foi, les catholiques ne peuvent accepter ces 
changements. Ils n’essaient pas d'imposer cette foi aux autres, 
mais ils tiennent à leur droit d’avoir pour eux-mêmes des écoles 
et des hôpitaux où ils puissent enseigner et pratiquer en toute 


C’est 1à d’ailleurs un droit démocratique. Les autorités fédé- 
rales l'ont assez prêché durant la guerre contre la dictature nazie 
pour que nous en ayons conservé le souvenir. 
de ne pas l'oublier elles-mêmes. 

Nous ferons remarquer, de plus, que la majorité de la popu- 
lation indienne au Canada est catholique et qu’on ne la privera 
pas de ses droits sans que les catholiques de tout le pays n'inter- 
viennent en sa faveur. Bien avant qu'Ottawa s'intéresse au bien- 
étre des Indiens, les missionnaires catholiques avaient fondé pour 
eux des écoles et des hôpitaux; ils avaient pris soin des enfants, 
&es malades et des vieillards; ils leur avaient prodigué, avec un 
dévouement inlassable, souvent héroïque, les secours matériels et 
spirituels. . | 

Si Ottawa tient aujourd’hui à réparer ses négligences passées, 
qu'il commence par aider généreusement les institutions qui ont 
déjà rendu de si grands services au iieu d'y substituer les siennes. 


Elles feraient bien 


Toit qui coule, maison qui croule. Les élèves de cette école des métiers 
de la construction apprennent à effectuer la pose des bardeaux d'asphalte de 
la toiture selon toutes les précisions requises, de manière à ne pas perdre 


Pour le congrès des 
prêtres-adorateurs 


Lettre du pape à Son Em. le cardinal 
MecGuigan 
Vatican 19-V-48 
Secretaria di Stato 
di Sua Santita. 
Eminence, 

Ayant été informé par Son Excellence 
le Délégué Apostolique que l'Associa- 
tion des Prétres-Adorateurs projette de 
tenir un congrès national au Canada, en 
1948, le Saint Père ne veut pas laisser 
passer cette occasion sans faire parvenir 
aux congressistes un mot de cordiale sa- 
lutation et de paternel encouragement. 

Bien au fait des développements qu'a 
pris le mouvement eucharistique au Ca- 
nada durant les dix années qui se sont 


aucun des avantages de ce matériel à toiture très en usage. 


Le procès pourra 
continuer 


Ottawa. — Les procès pourront con- 
tinuer à l'avenir, même si un ou deux 
jurés tombent malades. M. J. IL. Hsley, 
ministre de la Justice, a fait adopter, 
aux Communes, 
code criminel à cette fin. Il faudra 
toutefois, pour que procès continue, ob- 
tenir auparavant le consentement de la 
poursuite et de la défense. 


GUY 


Baptêmes 
À la fin de mai étaient baptisés les 
vaillants jumeaux de M. et Mme Omer 


un amendement au l 


Fe marié n'est pas fervent, ce n'est pas, 


| 


| 


à cause de mangue d'exemples. ‘cousine, Mme Bertha Chevigny: di- 


| # OX # : imanche le 6, souper chez la cousine 
Chaque fois que M. Jos. Chevigny, de |de son père, M. et Mme Geo. Sarrasin. 


4 


San-Francisco, descend nous voir, Ce,M. Jos. Chevigny est le fils de M. Alfred : 
|Chevigny, autrefois de Saint-Albert. 


MORIAVILLE 

Les funérailles de M. Achille Cham- 
pagne, décédé accidentellement diman- 
che, ont eu lieu jeudi au milieu d'une 
affluence de parents et d'amis. Il était 
un des fils de M. Gonzague Champagne 
et son épouse, née Amanda Demers, tous 
deux décédés. Il laisse à Morinville ou à 
Legal ses frères MM. Arthur, Arsène, 
Napoléon et Henri Champagne, ses 


Champagne. Les porteurs étaient cinq 
neveux du défunt, MM. Alphonse, Lio- 


Înel, François, Laurent et Léo Champa- 


gne, et un cousin M. Roland Demers. 
 % 

Vendredi soir, les élèves des écoles 
ont donné à la salle un joli concert 
combinant leurs adieux avant de partir 
en vacances avec des hommages de 
bienvenue à leur curé qui revenait des 


siennes. Pour donner à la fête un air de 


Une dernière remarque, mais non la moins importante. cul de buie ie brenier Gone ts Ee 

Les salariés fédéraux ne remplaceront jamais auprès des In-|charistique national, Sa Sainteté se ré- 
diens les personnes, hommes et femmes, qui ont consacré leur vie) jouit grandement de la tenue de ce 
à l'exercice du dévouement désintéressé et de la charité chrétien- | congrès et de la préparation élaborée qui 
ne. lis pourront bien leur donner toute la nourriture et les Soins|<e fait pour en assurer le succès. Elle 
médicaux dont ils ont besoin, mais ils ne créeront jamais cette! Chérit l'espoir que le congrès produira 
atmosphère de compréhension et de sympathie dont les Indiens |des fruits spirituels très abondants, non 
ne pourraient sans peine être privés. seulement parmi les six mille membres 

Nous espérons que les ministres et les députés catholiques |de l'Association des Prêtres-Adorateurs, 
à Ottawa voudront agir à temps, qu’ils ne permettront pas à la mais encore chez tous les autres mem- 
malfaisante neutralité religieuse d'étendre ses ravages même cheZ|bres du clergé et même chez les laïques, 


liberté leurs croyances religieuses. 
l 


a — 


les Indiens. qu’il contribuera à la croissance et au 


S. P. 


Radio-Ouest-Française 


(suite de ia page 2) 


est quatre heures et demie. La ma- 
man est au foyer. Les hommes sont par- 
tis pour les champs et les enfants pour 
l’école. Mais Séraphin sera sur les on- 
des dans quelques minutes. On le sait 


terre, les plaines fertiles de l'Ouest ca- 
‘nadien pour empêcher ceux qui ne par- 
taient pas de périr de faim avec eux 
‘dans la maison paternelle. Ils nous ont 
laissé l'abondance et la paix du foyer 


ancestral. Ils sont partis vers l'inconnu 
afin que notre destin à nous, pas seule- 


bien dans ce coin français de la Sas- iment le leur, soit moins amer. Ils pour- 
katchewan. La classe est à peine finie Jraient nous réclamer la part de l’hérita- 


que les enfants se précipitent vers ze familial qui leur revenait comme à 
maison. Les moissonneuÏs délaissent un inous. Ils ne nous demandent qu’un peu 


moment leur besogne. La maman sus- 
pend ses travaux et ses chants. Elle ireruser? 
tourne le bouton de la radio. Dans unsi- ; 
lence émouvant, on entend une voix du: Question de justice encore pour ceux 
Québec, du vieux Québec français, jeter qui portent le poids du jour et de ia 
aux échos des Prairies et des coeurs {chaleur. Nous aimons proclamer que le 
l'annonce bien connue: “Un homme et Canada est un pays bilingue, fondé sur 
son péché—Une autre ces belles his- l'union de deux grandes nations, l’ap- 
toires des pays d'en-Haut”. iport de deux civilisations. Nous parlons 

Groupés autour de l'appareil, le père, volontiers du fait français au Canada. 
la mère, les engagés et les enfants re- !Son Eminence le cardinal Villeneuve n’a 
cueillent les syllabes françaises qui tom- | pas craint de saluer à Boston le “Fait 
bent goutte à goutte du ciel québecois. [français en Amérique”. Ce fait fran- 
Les parents, qui ont vécu au pays des içais au Canada, il est inscrit dans des 
ancêtres sentent sourdre dans leurs documents constitutionnels, mais c’est 
coeurs l'eau vive du souvenir et la vague |avant tout sur la face même de ce 
nostalgie de ce Québec qu'ils ne con- pays et de ce continent qu'il est gravé. 
naissent que par ouï-dire envahit l'âme Fes pouvons le proclamer fièrement 
des enfants. Soudain les mots aimés parce qu’en Acadie, dans les campagnes 
font place à des syllabes étrangères. |ontariennes, dans les villes ouvrières de 
Le charme est rompu. Chacun retourne la Nouvelle-Angleterre, sur les bords de 
à ses occupations en songeant qu'il la Rivière-Rouge, de chaque côté des 
faudra attendre toute une journée lon- |Rocheuses, des hommes de notre race 
gue pour communier à nouveau à l'âme en sont l'attestation vivante. 
des ancêtres. 

C’est sur ce tableau vécu des centaines 
et des milliers de fois que nous voulons 
clore l'histoire émouvante, souvent pé- 
nible, de la radio française au pays des 


Ils sont un témoignage, le témoignage 
que le rêve des grands ancêtres fonda- 
teurs d’empires n’est pas mort et qu'il 
faut toujours, dans l'élaboration du 


La Vér 6 L ._ Idestin nord-américain, faire entrer en 
SHARE des Teeue, : En RON ligne de compte l'empire français d'A- 
Une race qui garde aussi jalousement | : 


id’aide et de sympathie. Allons-nous lies: 


développement de l'Action Catholique, 
et qu'il fera germer chez les jeunes, 
une abondante effloraison de vocations 
sacerdotales. 

Le Souverain Pontife daigne promet- 
tre qu'agenouillé dans la prière, ou de- 
lbout à l'autel du sacrifice, il ne manque- 
[re pas de prier le divin Maitre de bénir 
cette louable initiative, et, comme gage 
de sa bienveillante attention, il accorde 
javec amour à Votre Eminence, à Son 
Excellence Mgr l'archevêque de Qué 
bec, aux autres membres de la hiérar- 
chie, ainsi qu’à tous les congressistes, 
Sa paternelle et toute spéciale Béné- 
diction apostolique. 

Je suis heureux de profiter de cette 
occasion pour renouveler à Votre Emi- 


|ment dans le Christ. 
Je demeure sincèrement vôtre, 
J. B. Montini, 
Substitut. 
À Son Eminence 
le cardinal James C. McGuigan, 
archevêque de Toronto. 


Fort Saskatchewan 


Les semences sont achevées, mais à 
présent c'est la pluie qui nous fait dé- 
faut, 

l & %X % 

M. Armand Doucette a passé la fin 
|de semaine chez M. S. Mariacci; il est 
Ireparti avec sa famille pour Luscar mar- 
di. | 


E XX % 

M. Jacob Bitz a passé quelque temps 
avec son père et sa belle-soeur avant 
de prendre un emploi à la Lockerbie 
Hole Co. à Leduc. 

Éd * CI 

Nos remerciements à ceux qui ont 
aidé aux dames d'autel à faire un 
succès de leur partie de cartes et bingo 


# %  % 


| 


È lont eu à subir plus d’un inconvénient. 


nence l'assurance de mon entier dévoue- |: 


Lambert. J.-Jean-Maurice avait pour famille, les marguilliers asisstaient, des 


parrain et marraine, M. et Mme Mau- lagresses et des cadeaux furent offerts à 
rice Lambert; M.-Rose de Lima Jean-:1g le curé. 


nie, M. et Mme Raoul Lambert, oncles HO $ % 


et tantes des nouveaux-nés. Un premier comité de souscription 
Deux jours plus tard, le 30, Marie- | pour la radio française a été formé de 
Rose-Jacqueline-Denise, enfant de M.'mMm. Ephrem Rousseau, Ernest Houle, 
et Mme Léopold Lafleur. L'oncle et la perd. Tailleur, Adrien Gibeau et Eugène 
tante, M. et Mme Armand Gagné é- | Cournoyer. L'affaire est importante et le 
taient de cérémonie. |temps presse. Un appel a été fait diman- 
F, ur Îche à la population. 
Activités | à « + 
Lundi, le 7 juin, nos enfants du ais- | 
trict Langlois étrennaient pour de sa) 


soeurs, Mlle Rebecca et Mme H.-A 


Deux mariages se feront prochaine- 
ment. Mle Rolande Rivet, fille de feu 


en étaient ravis. Quand il a fallu, toute |vet, épousera M. Emilien Coulombe, fils 
Yannée durant, enseigner à plus dejhiné de M. et Mme Dominique Cou- 


trente écoliers dans un local de 24x28, Jombe, de Legal. M. Maurice Beaupré, 
toutes les matières du programme bilin- 


gue sous la gouverne de deux maitres- 
ses distinctes, il se fait un bourdonne- 
ment un peu incommodant pour les 
uns et les autres. Dorénavant tout re- 


fils de M. et Mme Wilfrid Beaupré, 
épousera Mile Jean Borlé, fille de M. et 
Mme Alberic Borlé, de Villeneuve. 
+ + *%X 

M. Roland Riopel et son épouse Ray- 
monde Perras, du Garage, sont les heu- 
reux parents d’un fils que M. l'abbé 
Emile Brière à baptisé sous les noms de 


deviendra normal. Tous les pionniers 


+ XX *# 


langue a droit qu'on l'admire, qu'on Îse font parfois égorger pour avoir osé 
aime et qu'on ae à ne pas mourir. | témoigner. De SE us Huelque "enose Nos félicitations à M. et Mme Wilfrid 

les petits Canaidens français de l'Ouest Lamoureux à l'occasion de la naissance 
qui doivent s'imposer double labeur sco- 
laire pour demeurer eux-mêmes dans le 
pays découvert par leurs ancêtres et les! 


Les solidarités d'un fils. 
nécessaires ? En visite chez M. et Mme S. Mariacci, 

Nous venons d'indiquer la raison parents de cette ie Sacré” | jeudi dernier, le Rév. Père Garnier et 
fondamentale pour laquelle nous devons Coeur à AVIRRIPEE Que paient tripie ne | Mile C. Garnier, 
aider nos frères de l'Ouest: la com- | Scolaire afin de n'être PAS UnJOUr Qes 
munauté du sang, de la foi, de la lan- étrangers dans la demeure de HR |ploi de camionneur aux mines de char- 
gue et des traditions, la communion au fants. Nous & avons pas le droit de haïr | bon à Luscar. 
même passé, lé poursuite d'un idéal|®®U* Qui, consciemment où 2 L'or 
commun. La charité nous commande FOLAERE SRE Fo ANATE Nous comptons deux nouvelles parois- 
d'aller d'abord à ceux qui nous tien- sacré de RARE EEE  . nu SOU” |cjennes: Mlle Eïleen Gleison, employée 
nent de plus près par la chair et par frent PÉSeonee pour ES D au bureau de téléphone, et Mme C. 
l'esprit. Mais ici il y a plus que charité] Devoir de justice, devoir d'intérêt, a-|Rocque qui a acheté la maison de | 


soù âme -et tes syllabes chantantes-de sa fr Ane: HS -SonR AE Ces, noms si la salle paroissiale de Lamoureux 
| 


| M. Armand Lamoureux à pris un em- 


en un sens, il y a justice et intérêt. jouterions-nous, s'il en était DÉREARe: Boisjoli. | 

Ce n'est pas par caprice, par amour On le sait mieux que nous en ai % | 
du voyage et de l'aventure que nos com- es où lon met tout en oeuvre pour! M. S. Mariacci représenta Fort Sas-| 
patriotes des Prairies ont quitté, les que lo fait français demeure confiné aux |katchewan à la réunion régionale pour | 
vieilles paroisses françaises du Québec |frontières du Québec. On sait bien que silla campagne de la radio française en, 
pour aller recommencer l'héroïque épo- [les huit cent mille des nôtres qui vivent! Alberta à l'Immaculée-Conception, lun- 
pée des ancêtres défricheurs, colons et |ROTS de notre province apostasiaient, les! di soir. | 
civilisateurs, Ils sont partis à des épo- [droits du Québec ne pèseraient pas Joe Nous apprenons que le petit Arthur 
ques oùsles crises économiques pesaient dans la balance fédérale. Aussi a-t-on 
‘ lourdement sur notre peuple, où les usi- raison de saluer dans les groupes mi-, | 
es ne s'ouvraient pas facilement devant |noritaires français les avant-postes de blaudir de loin à leurs succès, à nous 
la jeunesse des villes ni les paroisses la forteresse québecoise. lapitoyer sur leurs revers? Ce serait : 
neuves devant celle des campagnes. Soldats d'avant-gardes, nos compatrio-, honte et folie que de laffirmer. Dans 

On évoque souvent la tragique dis-ites des Maritimes, de l'Ontario, des'la guerre comme dans la paix, toute la‘ 
persion de nos frères d'Acadie. Mais il S 
est une autre dispersion dont on ne|C'est sur leur territoire, dans leurs pa- succombe, le coeur même de la forte-| 
Parle pas assez dans la province de roifses et, avec la radio, jusque dans|resse est menacé. ! 
Québec: c'est celle de ce million et demi!l'if 'mité de leurs foyers que se livre -  Paul-Emile Gosselin, : 
des nôtres qui, de 1850 à 1925, ont dû Ja taille pour la survivance. Notre rôle secrétaire du Comité permanent | 
Bagner les villes de la Nouvelle-Angle- HS à les regarder lutter à ap- de la Survivance française. | 


mnt 


: : ü 
Prairies ont.sans cesse à combattre.|nation est solidaire et si un avant-poste 


Va et vient 

M. Marc Meunier, agent de la coloni- 

sation des chemins de fer nationaux 
(C.NR.) nous à fait une brève visite, 
sa deuxième en deux ans. 
Lundi le 15, S. Exc. Mgr É. Routhier 
nous emmenait un autre distingué visi- 
teur dans la personne de M. L.-P. Audet, 
directeur des cours postscolaires au mi- 
nistère de la jeunesse à Québec. M. Au- 
det est aussi le directeur des cercles des 
jeunes naturalistes depuis plusieurs an- 
nées. 

Le KP. R. LeChasseur, o.m.i.,, notre 
curé, a passé une bonne partie de la se- 
maine dernière à Edmonton, en voyage 
d’affaires et pour consulter un spécia- 
liste. | 

La dernière visite de Mgr H. Routhier, 
omi., nous à laissés optimistes en ce 
qui concerne la construction possible de 
notre dortoir pour cette année. A la 
suite de la cérémonie de la confirmation 
de 22 de nos petits et petites, un forum 
bien nourri de questions et réponses 
donna à Son Excellence une idée juste 
du besoin de nos gens et de leurs ex- 
cellentes dispositions à l'égard de la 
réussite de cette construction. Nous fe- 
rons notre souscription @’ici deux semai- 
nes; et nous irons de l'avant. 


Rocque, du couvent des Filles de la Pro- 
vidence, est à l'hôpital de Végreville 
avec une double pneumonie. Ses parents, 
M. et Mme E.-A. Rocque, passèrent la 
fin de semaine auprès de lui. 


VOS CERTIFICATS D'ÉPARGNE DE GUERRE.:3 


VOUS POUVEZ 
ENCORE 
LES GAR: 


En achetant des certificats d'épargne de guerre, vous ne 
songiez pas sculement à hâter la victoire, mais à mettre de l'argent 


ea réserve pour l'avenir. 


Pourquoi ne laisseriez-vous pas vos certificats continuer à 
grossir vos épargnes? Au lieu de les expédier chaque mois à 
Ottawa, au fur et à mesure de leur échéance, apportez-les à la 
succursale la plus proche de la B de M. À très peu de frais, nous 
assurerons leur rachat et nous en déposcrons le mon- 
tant dans un compte d'épargne à votre nom, de façon 
que cet argent continuc à porter intérêt ct à augmen- 


ter vos réserves pour l'avenir. 


BANQUE bE MONTRÉAL 


“ ADNF 
AU SERVICE DES CANADIENS DANS TOUTES LES SPHÈRES DE LA VIE DEPUIS 1817 
PR 


SUCCURSALES à EDMONTON 


Burenu Principal, 10089 ave. Jasper: 


Succursale 118ième avenue: 


Succursales commodément situées à Edgerçon, Falher,’ Forestburg, 
Grande Prairie, Wainweight et Westlock. 


leur école neuve. Maïtresses et élèves) Napoléon et de Mme Marie-Anne : 
| 


Paul Robert. Parrain et marraine, M. et 
Mme Armand Riopel, grands-parents 
paternels. 


WARWICK 


Avec le beau temps des semaines pas- 
sées, les semences avancent à grands 
pas; quelques-uns ont fini et les autres 
achèvent. Il n'y a que quelques ar 
ceaux de terre inondés qui ne seront 
pas ensemencés après une autre semaine 
de travaïl. 


Mme Ivan Bossé est de retour chez 
elle, après son séjour aux hôpitaux de 
Mundare et de Végreville, à la suite 
d’une collision d'autos le 9 mai. Sa con- 
valescence a été assez rapide, mais il 
faudra encore quelque temps avant 
qu'elle ait l'usage de son bras gauche 
qui fut bien meurtri. 

+ %+ + | 

Mme Wm Rosko et son jeune bébé} 
sont aussi de retour à la maison, en 
bonne santé. 

Le R. Père Strickland, notre mis- 
sionnaire, est venu dire la messe le 14 
mai, afin de permettre à tous de faire 
leurs Pâques, car ça faisait trois mois 
de suite qu'il n'avait pas pu venir, à 
cause des tempêtes de neige en mars 


et avril et de l'inondation au commen- || 


cement de mai. Aussi tous lui sont très 
reconnaissants d’avoir bien voulu venir 
pendant la semaine. 


“MARNE 


DOC UN MILION DE CAAAATIS 


THOMAS DICKSON, Gérant 
DAVID W. IVERACH, Gérant 


Mme Geo. Sarrasin à téléphoné à son; 
frère Jos, à Portland, Oregon, pour s'in- | 
former s'il s'était noyé ou s’il en avait! 
envie. Tout s'arrange bien chez lui. : 

BK * 


Que faire? Les fraises veulent du! 
temps chaud, les fèves veulent de la! 
pluie. Notre climat se tient entre les! 


deux. 


Æ + *% 

Un groupe de 20 touristes de notre Sud 
furent reçus par le pape pendant la se- 
maine sainte. Le pape causa avec cha- 
cun. Des nôtres s'y trouvaient: Mmes 
Mercedes Gaudin, Bernadette Bourget, 
Josephine Arnbort. 

+ + % 

Arrêter, juger et punir un ivrogne 
coûte $40. en moyenne. Combien pour 
les 92,000 ivrognes arrêtés à Los Ange- 
les en 1946? 

E % %* 

Nous sommes venus bien près d'une 
grève de tramways. C'est curieux! J'ai 
toujours eu confiance qu'elle n'aurait 
pas lieu et elle n'a pas eu lieu. 

Nous en avons déjà eu et personne 
n'en est mort. La direction de nos “p'tits 
chars” applique une nouvelle formule. 
Lorsque un chauffeur fait un acte de 
courtoisie envers un conducteur et mé- 
me envers un autre chauffeur, le con- 
ducteur du “p'tit char” prend le numé- 
ro de l’automobile et la compagnie des 
tramways lui envoit une lettre de re- 
merciement, à lui ou à la maison qui 
l'emploie. Ceci devrait faire du bien. 

ch it 

L'actrice Ann Sheridan a un petit 
radar à son auto qui l'aide à conduire 
dans la brume. 

Æ Ok 

Le peuple californien se demande où 

les impôts vont les conduire. Comme| 


|tions, çà monte encore. Le gouverneur 


dépenses de l'Etat cette année. Ce ne 
sont plus des millions, ça arrive au mil- 
liard. C'est quatre fois ce que le gou- 
verneur demanda à son premier terme, 
il y a six ans passés. La législature peut 
diminuer la somme demandée par le 
gouverneur, mais on ne croit pas qu'elle 
le fasse. Tout monte. Ainsi les deman- 
des du public qui exige de plus en plus 
de son gouvernement. On veut de plus 
belles écoles et la population écolière 
vient d'augmenter de 43%; $158,800,000 
iront aux écoles. On désire de meilleures 
pensions pour les personnes âgées, les 
affligées, les négligées. Cela deman- 
dera $63,563,000. et ainsi de suite. Tout 
doit être inspecté: alors payons les ins- 
pecteurs. 
R. Thibaudeau 


Chacun aura congé pour 
fêter son bonheur 


New-York. — Max Sherover, président 
du ‘“Lingaphone Institute of America”, 
est un patron à part. Il vient de décider 
que ses 2,500 employés des deux sexes 
auront droit à un jour de congé pour 
leu ranniversaire de mariage. Lui-même 
marié depuis quarante ans, Sherover 
explique qu'il ne voit pas pourquoi un 
couple heureux n'aurait pas le droit de 
fêter son bonheur aussi bien quil célè- 
bre, par exemple, le début d’une nou- 
velle année. “Et puis, comme il l'explique 
lui-même, on parle tant de divorce 
maintenant que je crois juste de faire 
quelque chose pour démontrer la sain- 
teté du mariage!” 


HÉMORROIDE 


Ne souffrez plus! L'onguent antiseptique 
du Dr. Chase vous soulagera des hémor- 
roïdes douloureuses. Soulagement prouvé 
depuis plus de 50 ans. 


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Page 4 


RATES SS Miles Reine et Gabrielle Coupal re- 


M. l'abbé Lerouge, notre digne curé, | mercient sincèrement toutes les per- 
est de retour de sa retraite à Edmon- |sonnes qui ont bien voulu leur témoi- 


ton. igner de la sympathie, soit par des visi- 


La Survivance 


Remerciements 


LEGAL 


Dimanche matin, avant la messe de 9 
heures, M. Norman Schultz entrait 
dans l'Eglise catholique par la réception 
du saint baptême. M. et Mme Jean- 
Baptiste Saint-Martin étaient parrain 
et marraine. C'est le troisième baptême 
d'adulte depuis le commencement de 
l'année. 


Pique-nique 
annuel 


à 


JOUSSARD 


imanche 27 juin 
e 


+R # 


Mardi matin à 10 heures avait lieu le 
mariage de M. Norman Schultz et de 
Mlle Georgette Saint-Martin. La mariée 
fit son entrée à l’église au bras de son 
père, M. J.-B. Saint-Martin. Le marié 
était accompagné de son père, M. Albert 
Schuültz. La soeur du marié était dame 
de compagnie. Des amis de M. Schultz 
ainsi que Mlle Stack, cousine de la ma- 
riée, étaient de cérémonie. Après Je dé- 
jeuner pris à Legal, il y eut réception 
en ville où parents et amis se groupè- 
_lrent nombreux. Les mariés résideront 

| bientôt à Spirit-River. Nous leur sou- 
‘haitons bonheur et longue vie. 

+ *#  * 


D 


ï 


Dîner chaud servi à midi 


Parties de balles — Amusements 
divers. 


BIENVENUE A TOUS 
Æ K *% 


FALRER 


Mercredi dernier, en présence de nom- 
breux parents et amis, eut lieu le ma- 
riage de Mlle Emela Morin avec M. E- 
douard Fournier. Après la cérémonie, 
tous se réunirent chez M. Wilfrid Morin. 
Le soir, ii y eut soirée à la salle du 
village. M. et Mme Fournier demeurent 
à Donnelly. 


#* *X *# jtes, soit par des offrandes de messes, 

Dimanche dernier, nos paroissiens Ont | qe fleurs, etc., lors de la perte de leur 

voulu manifester à leur vicaire, M\frère, M. Victor Coupal, décédé à Mo- 

Yabbé Georges Tardif, leur haute appré- | rinville le 5 juin dernier. 

ciation de son dévouement total depuis CRE Tr 

son arrivée à Bonnyville, äl y aura sept 

ans bientôt. Une très jolie fête fut orga- T ANGERTE 

nisée au chalet du Dr Ayotte, au lac. s 

Une bourse lui fut présentée par le ———— 

Docteur dans des termes tout à fait| Jeudi le 17 juin 1948, S. Exc. Mgr 

choisis et heureux. Tous étaient con-|Henri Routhier faisait la visite pasto- 

tents de pouvoir manifester leur esti- | rale de Tangente et y confirmait 42 

me. Nous sommes certains que notre |enfants. I1 était assisté du R. P. Luc 

vicaire ne le fut pas moins. Il Répone REG omi, procureur vicarial, et 

en des mots touchants et bien sentis !R.P. Oscar Pinard, om, curé. M. Fab- 

M. le vicaire sera en retraite cette se- bé Camille Saint-Pierre, ancien curé 

maine. et fondateur de la paroisse, était pré- 

sent au choeur. 

| Après la cérémonie, il y eut assemblée 
Et aujourd'hui même, un enfant de la Îdes marguilliers et des commissaires d’é 

paroisse, le frère Georges-Etienne Du- | cole de Tangente. 

rocher, a reçu le sous-diaconat à Lebret. Nous remercions S. Exc. des grandes 
grâces et bénédictions apportées à tous : 
Îles paroissiens. | 


Un grand ralliement des libéraux du 


comté de SMAt-Eeul a 6n Heu cette # Albert Mahé était détruite par Je feu. 
semaine à Bonnyville afin de choisir Un! 14 Jean-Louis Thibault, collégien de | La perte est d'autant plus sensible que 


Rial Ste des prochaines élec-|Sint.Jean, Edmonton, est revenu dans |]; maison était de construction récente. 
tions provinciales. Îsa famille, heureux de son année sco-|Nous sympathisons avec M. Mahé. 

M. Prowse et M. André M. Déchène Y |jaire. Son exemple sera suivi par plus] & % 
ont pris part et ont intéressé l'auditoire. | d'un l'année, prochaine. | 


Le choix unanime s'est porté sur M. Æ % Æ Les enseignes au Néon font leur ap- 
Irwin Baril, de Bonnyville. | Nous annonçons immédiatement que parition au-dessus de la boucherie de 
M. Baril est avantageusement connu |la troupe des collégiens de la Rivière- | M. Raymond Préfontaine et de l'hôtel- 
ici. T1 s'occupe surtout d'assurances avec |la-Paix donnera une séance à Tan-|lerie de M. Noël Lafrance. 
grand succès. Il a fait aussi un vrai!gente, vendredi soir le 2 juillet. Bienve- # À * 
succès de la lourde tâche qu'il avait ac- [nue à nos étudiants et à tous les gens 
cepté lors de l'emprunt de la victoire. ‘pour les encourager. 
M. W. Paquette avait aussi été mis RO + 
en nomination, mais il se retira en fa-| Les Chevaliers de Colomb de Tangen- 
veur de M. Baril. te, de même que les officiers des associa- 
+ % tions paroissiales, font dire à tous les 
La sécheresse sévit d’une façon in-|paroissiens et amis des places voisines 
quiétante, chose rarement vue ici que le dimanche 4 juillet est le pique- 
# % % nique paroissial de Tangente. 
Nous aimons à souligner avec fierté KE + # 
le succès et le retour de Mile Thérèse| M. et Mme Albert Legault et leur gar- 
Vallée qui à obtenu son baccalauréat |çonnet sont partis pour un voyage de 
du McGill. Nos félicitations. Miles Cé- | deux mois chez leurs parents de Verner- 
cile et Jacqueline sont aussi en vacances. |Ont., et des alentours. Bon voyage 


La semaine dernière, la maison de M. 


RO + % 


| Dimanche le 20 juin, Marie, Blanche, 
Pauline, enfant de M. et Mme Maurice 
Doucet (Marie-Jeanne Hurtubise) deve- 
Une réelle mécanique commençait nait membre de l'Eglise. Parrain et mar- 
cette semaine le déblaiement du terrain ‘raine à la cérémonie du baptême: M. 
en prévision du programme de construc- |Pierre Doucet et Mie Pauline Roy. 
tion de la paroisse. Le matériel commen. Ï & % 
ce à arriver. Tous les paroïssiens et mé- 
me des amis des environs s'organisent 
pour les corvées qui seront données afin 
de faire de l'ouvrage. 
L se 


Dimanche soir, à l'occasion de la Fête 


Î A 
cole donnait un concert varié mettant 


en vedette une soixantaine de nos jeu- 
nes. On avait eu l’heureuse idée de pré- 

A l'assemblée de la radio à Morinville, isenter d'abord un aperçu de la vie et 
il y avait une délégation de Legal com- | des caractéristiques des Maitres de la 
posée de MM. Pat. Montpetit, Noël IMusique dont on jouait ensuite l’une 
Lafrance et Jos.-B. Vaugeois. des compositions. A la fin, le R.P. Saint- 
iJacques adressa un mot et cette inté- 
jressante soirée se termina par le chant 
de l'hymne national: “O Canada”. 


æ 


M. Louis-Philippe Audet, de Québec, 
chargé de mener une enquête sur l'édu- 
cation populaire au Canada français, a 
dû précipiter son voyage dans notre dis- 
trict à cause de circonstances imprévues. 
M. Audet possédera tout de même les 
renseignements assez précis sur nos ac- 
tivités en ce sens, puisqu'il a Jaissé les 
formules détaillées concernant cette en- 
quête. M. Audet s'excuse par la voix de 
la Survivance, de n'avoir pu se rendre 
à la réunion convoquée à l’occasion de 
son passage chez nous. 

EE + + 

Le Club Sportif Limité avait lancé une 
invitation à tous ceux qui sont inté- 
ressés dans la création d’un Centre so- 
cial à Falher et plusieurs répondirent à 
son appel jeudi soir dernier. La dis- 
cussion ouverte à tous les assistants 
permit de considérer les différents 
points de vue et à la fin on en vint à 
des conclusions qui auront, espérons-le, 
|éneureuses conséquences. On remar- 
quait la présence de Son Excellence Mgr 


[Henn Routhier. 
| BK 

Samedi soir dernier, les RR. PP. 
fre Bouchard et L.-Marie Parent re- 


Nous avions le bonheur de posséder 
prenaient la route de l'Est où ils pour- 
suivront leurs oeuvres respectives. 


ous annoncons 


la nomination de 


à LEGAL 


4 


La General Motors est fière d'annoncer la nomination de 


P. Mercier et Fils comme marchands autorisés des voitures ASE 
possibilités d'établir chez nous un com- 
merce de marchandises sèches et un 
atelier de couture. Nous espérons les 
revoir bientôt. 


Pontiac et Buick ainsi que des camions GMC. 


& % 


R 


Ces nouveaux marchands ont pris l'engagement de donner le 


parmi nous, jeudi dernier, le rédacteur 
plus haut degré de service aux automobilistes de Legal et de la 
E % *% 


en chef de notre journal La Survivance, 
le R. Père P.-E. Breton, l'âme de la 
grande campagne de souscriptions en 
faveur de notre Radio française en Al- 
berta. Plusieurs délégués de tous les 
coins du district assistèrent à la réunion 
convoquée en vue d'orgariiser cette cam- 
pagne dans le Nord. On trouvera dans 
les colonnes de La Survivance les détails 
&e l'organisation qui est la même par- 
tout. On choisit à l'unanimité le RP. 
Léon Nadeau et M. Paul Sicotte comme 
présidents conjoints du Comité régional 
de la campagne. Notre si belle cause 
permét les plus encourageants résultats 
et l’optimisme rêgne chez tous. 
K & * 

Mme J. Bélanger et sa fille, toutes 
deux d'Ottawa, s’arrétaient à Falher 
lundi dernier en vue d'examiner les 

région. La maison sera sous la direction de M. Philipp Mercier 
‘ En route pour l'Est du pays et des 
Etats-Unis, M. Wilfrid Morin, M. et 
Mme Sylvio Morin, M. et Mme Hor- 
misdas Fortier. Nous leur souhaitons un 
heureux voyage. 
KE % *# 

M. Hejack, agent de la station du 
N-AR,. à Falher, quittera sous peu son 
poste pour être remplacé par. M. Lan- 
gevin, de High Prairie, M. Hejack pro- 
longera son séjour ici en vue d'initier 
Ison jeune successeur. 

# % &% 

Nos collégiens d'Edmonton rentrent 
l’un après l’autre au foyer. C'est ainsi 
que dimanche nous remarquions la pré. 
sence aux offices de Guy Roy, Guy Cou- 
lombe, René Côté, Rosario Maure, Ro- 
land Turcotte, Victor Garant. 

Æ % % 


et de ses fils, Dennis Mercier et Paul Mercier. 


Une caractéristique de cette maison sera le service des pièces 
qui portera un stock complet de pièces et d’accessoires authen- 
tiques approuvés par l’usine GM. L'atelier de service donnera 
un service prompt et courtois dans la réparation et l’entretien 


de toutes marques d’autos et de camions. 


La prochaine fois que votre auto ou camion aura besoin 
d'attention, ne manquez pas de visiter P. Mercier et Fils pour 


voir les attrayantes facilités qu’ils ont à vous offrir. 


il 


| 


des Pères, le Comité de Musique de l'é- | 


STELINA | 


Le 4 juin, la fête du Sacré-Coeur, 
cofncidant avec le premier vendredi du 
mois, fut pieusement célébrée par un 
bon nombre de paroissiens.et la plupart | 
des enfants de l'école du village. Pour | 
la solennité du dimanche, le Sun 

| 


Sacrement fut exposé après la grand'- 

messe et de fervents adorateurs se suc- 

cédèrent jusqu'à l'heure sainte du soir 

où l’église était littéralement remplie. 
Æ +  % 

Dimanche le 13 juin on devança la 
solennité de la fête des pères. Les en- 
fants chantèrent la grand'messe et un 
cantique spécial composé pour la cir- 
constance. Moins démonstratifs que les 
mères, les pères n’en étaient pas moins 
profondément émus et heureux de cet 
hommage de gratitude. On ne saurait | 
oublier d'évoquer le souvenir du grand 
saint Antoine dont c'est la fête. Que cet 
aimable chercheur nous aide à conser- 
ver ou à retrouver le véritable esprit 
familial et chrétien! É 

E + *% 

Avec bonheur on salue le retour de} 
Mile Maximilienne et M. Raoul La-| 
plante qui ont passé la froide saison: 
en Colombie canadienne. 

% 1 

M. le curé E.-H. Delisle est absent jus- 
qu’à vendredi soir pour suivre la retrai- 
te ecclésiastique à Edmonton. 

ke  # 

Vendredi le 18, les professeurs et élè- 
ves des écoles de Sugden, Beaver, Side- 
view et Bellerive s'unissent à ceux de 
: Sainte-Lina pour une fête champêtre au 
lterrain de jeux de la paroïsse. Tous s'ac- 
\ cordent à dire que cette journée fut un 
vrai succès, grâce au dévouement des 
organisateurs et à la belle coopération 
de tous et chacun des intéressés. De; 
\nombreux prix furent distribués aux ga- 
gnants des divers jeux: Eddie Trybuck, 
premier, eut un joli camera, don de M. 
Jos. Lozeau, marchand général; Hervé. 
Ouellette et Arlene Keim, deuxièmes: 
jex aequo, partagèrent le montant of- 
fert par le magasin coopératif, Wallace 
i Spies, quatrième, eut le prix de M. Jos.; 
| Imbeau; le club de balle de Bellerive, | 
vainqueur de celui de Ste-Lina, Bea-; 


# 


t 
ï 
ll 
! 


| 


offerts par M. T. Chiasson, E. Fournier | 
et les professeurs Miles M. Bloor, A. 


‘de cette paroisse, et Mlle Marguerite 


MERCREDI 23 JUIN 1948 


Remerciements 


PLAMONDOR famille Champagne, de Morinville 


Au cours de la semaine eut lieu le 'tient à remercier toutes les personnes 
double mariage du frère et de la soeur: qui lui ont témoigné de la sympathie à 
M. Edmond Schaub, fils aîné de M. et l'occasion de la mort tragique de M. 


| 


iMme Alex Schaub, de cette paroisse, et} Achille Champagne. 


Mile Teresa Sullivan, fille de Mme Sulli- 
van, aussi de cette paroisse. M. Réal, 
Richard, fils de feu M. Walter Richard, | 


a 


Schaub, fille de M. et Mme Alex Schaub. = 


Les nouveaux époux demeureront dans] Nous tenons à féliciter et à remer- 
notre paroisse. Nous leur souhaitons par  cier bien sincèrement tous nos parents 
la voix de la Survivance beaucoup de jet amis des paroisses environnantes, y 
bonheur dans leur nouvelle vie. compris Saint-Albert, Edmonton et m£ê_ 

4% % % me Jarvie, pour être venus si nembreuz 


Le club Ge balle-au-camp s’est acheté à notre pique-nique annuel. 


‘un morceau de terrain tout près de la | Nul doute que tous, organisatenrs, pa- 


Community Hall. Là auront lieu les'roissiens et visiteurs, ont passé une 


pique-niques à l'avenir. Un acre de, bonne journée et ont été enchantée de 
terrain fut donné là où le fondateur | cette fête champêtre. 


de cette paroisse, le bon Père Jos. COM-| res équipes seniors de balie-au-camp 


- as 
me on le nommaïit, a érigé sa tente! 4 Morinville, Clyde, Westlock, Picard- 
quand il arriva à Plamondon il y à 40 je ont joué avec entrain. Morinville 


ans. Il y a une belle petite touffe d'é- ; Lemporté la victoire finale sur Clyde. 
pinettes qui ont bien grandi depuis} 


ces 40 années, mais qui furent TespeC- | otre 
tées toujours au coeur de notre petit | : 


L'équipe senior de Vimy a battu la 


AI- tre programme passera le 5 juillet, s’il 


| Éimes et des jeunes filles ont subi' 


Gamache, I. Guilbault, MM. Arkroyd, PE. 
Lamoureux et les Soeurs de Ste-Croix.: 
Quelques jeunes eurent aussi leur part | 
de récompenses. 

Professeurs et élèves se quittèrent sur ! 
un aimable “au revoir” à l’an POCRATE) 


village et qui font bien pittoresque. {| Notre équipe de balle molle pour x 
HO | filles à vaincu celle de Busby. Nos féli- 
Un monument sera érigé en souve- | FBHORS. 
nir de notre cher fondateur qui esti Notre pique-nique a donc été we 
disparu déjà depuis bientôt 25 ans, |ETand succès. 
Le 4 juillet marquera le 25ème anniver- | 
Æ *% *% saire de ce jour mémorable qui l'enleva 
Ont été faits chrétiens au cours du |à sa chère famille et à sa chère paroisse. 
mois: le 13, Marie-Albertine-Yvonne, ul a laissé un souvenir inoubliable de ce! 


# 


ver et Sugdon, partagea les autres prix | 


Pique-nique 
paroissiei 


JEAN-COTE 


Dimanche 4 juillet 
e 


Jeux et amusements 
de toutes sortes. 


se 


Û 


ÿ 
; 


GC LAKE 


(LAC DES OEUFS) Bienvenue à tous 


CHEZ NADON 
pour vos montres, bijoux, bagues, 
dimants et cadeaux. 


se 
ba 


RÉ 2 
FERD NADON 
40115-1Me rue (En face de La Bale) 


| 


enfant de M. et Mme Roland Martin | coeur qui s’est tant dévoué pour cette | 
(Bernadette Langevin). Parrain et mar- colonie qu'il a fondée et tant aimée. : 
raine, M. et Mme Paul Chartrand. Le Donc ce monument entretiéndra dans! 
19, Joseph-Victor, enfant de M. et Mme |les coeurs de ses descendants le respect | 
Charles Williams (Florence Côté). Par- |et l'amour qui lui sont dus. 
rain et marraine, M. et Mme Jacob + 
Williams. Le 20, Marie-Cécile Mariette, ‘ Mme Rita Buehler qui a passé 2 mois 
enfant de M. et Mme Robert Gosselin |ici chez ses parents, est maintenant 
(Béatrice Langevin). Parrain et marrai- [retournée à son foyer à Sterco. Son 
ine, M. et Mme Narcisse Gosselin. ‘père, M. Octave Chevigny, l'accompa- | 
+ + * gna jusqu'à Saint-Albert où son mari 
Le pique-nique annuel paroïissial aura [la rencontra. M. Chevigny a en même 
{lieu dimanche le 27 juin. Le diner et le temps été voir son médecin. 
souper seront servis à la salle. Il y aura | % 
jeux, courses et attractions diverses. Dimanche prochain, ce sera l’ouvertu- 
Invitation cordiale à tous nos amis. re d’une retraite qui sera prêchée par le 
Rév. Père Fournier, o.m.i. Ce sera le 
|moment, n'est-ce pas, de nous récon- 
Icilier davantage avec notre Créateur. 
Alors faisons de notre mieux et allons 
en grand nombre aux offices, soir et 
Notre club de balle-au-camp, nouvel- matin, Car c'est un privilège pour nous 
ment organisé, est allé jouer à Lac-la- que cette retraite. 
| Biche Mission, dimanche le 13 et perdit e . F F . 
La partie 13 à 9, mais il prit sa revan-| € 27 juin ue jour de notre pique- 
Le le 20, au pique-nique à la Mission, que. D One - sons espérons QUE, 
Inos joueurs gagnant 10 à 8. Nous avons FOOREnE les années précédentes, ce sera 
une température splendide pour les UN SUCCés. Venez tous! 
: Hauern Le + SOIR Eee Herbe Nous se . Lee de la Rév 
aux récoltes. Nous n'avons pas encore: 6 
eu la moindre petite pluie ae Res : Soeur Clothilde, A l'heure actuelle, elle; 
le grain est en terre. Nous faisons dire | 5 . = net du Nouveau- | 
à 
He 7 sitera ses frères, MM. Alex, Isidore et | 
Samedi le 19, M. D. Bouvier vint nous LNADOIESR Gauthier, et sa soeur Mme | 
| donner les vues de l'Office national auiPRiiPpe Plamondon, et tous ses pa- 
Film, à l'école Bouvier. C’est la dernièr elrents. Nous lui souhaitons une cordiale 
fois d'ici l'automne. Veuillez noter que | Pienvenue. 
les programmes “Talents from a line Robe ne * de 
Town” que M. Bouvier enregistre dans rt Piquette va mieux, pa- 
ses tournées et qui die CKUA le rait-il. Espérons que cela continuera. 
vendredi soir, à 8h.30 ont été changés 
de jour encore une fois. I1 faut mainte- 
nant écouter le lundi à 8h.30. Alors no- 


LA PLUS FIÈRE MARQUE DE. 


n'y a pas d'autre changement d'ici là. 
E %  *% 

Nous sommes bien heureux que le mi- 
nistère des Postes ait décidé de ne pas 
faire de changement dans le service 
de la malle pour le moment. Il nous 
accorde un délai pour nous permettre de 
réparer nos chemins. Il reste maïinte- 
nant à notre député provincial de dé-| 
cider s’il veut faire quelque chose pour 


nous. Jusqu'ici, il a fait la sourde oreil- 
‘le. Nous lui envoyons une addition de 
15 noms à notre pétition d'il y a quel- 
ques semaines, Si nous n'avons pas de 
réponse, nous nous promettons d'aller 
le rencontrer à sa convention, le 9 juil- 
let, au Lac-la-Biche. 


| 


ES 


} 


| 


mois et se renû dans la province de Qué- 
bec visiter les siens. 

Sport È 

Nos deux clubs locaux séniors des . S 

{ La garantie en 4 points quant à leur couleur, leur 


chacun une défaite dimanche dernier : 
taille, leur éclat et leur qualité impeccables est votre 


M. Paul Sicotte, gérant de notre ma- |dans des joutes jouées contre les clubs 
gasin coopératif, partait au début de la d'hommes et de jeunes filles de Reno. 
semaine représenter le mouvement co- j On se promet de faire mieux à la pro- 
opératif canadien-français de l'Alberta chaine occasion. 
au congrès des coopérateurs du Canada’ Une troupe ambulante a installé tout 
qui a lieu les 22 et 23 juin à Saint- son attirail de jeux et d'attractions sur 
Boniface, Manitoba. M. Donat Forgues, un terrain du village en préparation des 
en charge des hangars à la même insti- journées de sport qui auront lieu dans 
tution, prend une vacance de quelques le courant de cette semaine. 


assurance d'obtenir une belle valeur chez . ., 


FERD. NADON 


Bijoutier — Horloger 
10115 -102e rue 


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Edmonton 


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MERCREDI 23 JUIN 1948 


La Survuivance 


Fédération Gana 
de la Golombi 


pe 


VANCOUVER 


Le bazsar de la paroisse du Saint- 
gacrement obtint un beau succès. A 8 
heures le 24 mai, le R.P. Meek souhaita 
ja bienvenue à l'assistance. Etaient pré- 
sents, le sénateur et Mme À. Blais, ac- 
compagnés de leur fille Mlle Andrée, le 
consul de France et Mme A. Anfossy, 
mie Marguerite Sellon, présidente de 
rAJliance française. 

M. Anfossy dit comme il était heureux 
de se trouver dans un groupe si fran- 
çais; le sénateur Blais prit à son tour 
ja parole, félicita les Pères du Saint- 
gacrement pour l'immense travail qu'ils 
avaient accompli depuis leur arrivée 
dans la paroisse, et déclara le bazar 
ouvert. 

Des kiosques artistiquement décorés 
entouraient la salle et ils étaient rem- 


dienne Française 
e Britannique 


!Saint-Sacrement. Le RP, Meek était le 
icélébrant. 

Mme Kathleen Lafrenière est décédée 
ile 18 juin à l'âge de 59 ans. Lui survi- 
he Son époux François Lafrenière; six 
fs: Albert, d'Edmonton; Alfred, de 
; Calgary; Harry, Georges, Joseph et Jim 
:eë son frère Fred Walsh, de Vancouver. 
Elle était membre de la Ligue des fem- 
imes catholiques. Le service eut lieu en 
Péglise du Saint-Sacrement et la messe 
de requiem fut chantée par le R. P. 
Meek. 
| Est morte le 18 juin Elisabeth Pelle- 
tier, âgée de 29 ans. Lui survivent ses 
parents M. et Mme C. Pelletier: un frè- 
re, Edouard de Grayston, Saskatche- 
wan, une soeur, Mme J. Murphy de 
 Régina. Le service eut lieu en l'église 
du Saint-Rosaire le 22 juin. La messe 
de requiem fut chantée par le Rév. P. 


couragent leurs enfants à suivre ces 
cours. 

Se sont inscrits “Au-Vieux-Québec” 
le mois dernier: Les RR. PP. Gorieu et 
Couture, o.m.i. de Winnipeg; M. et Mme 
F. Hughes, de New-Westminster; Mile 
Gaby Chabot, de Montréal; Mile Laura- 
A. Dedine, de Montréal; Mme Margueri- 
te Renaud, de Campbell’s Bay, PQ. M. 
Myre, de Hull, P.Q.; M. et Mme Cha-| 
peron, de Port-Arthur, Ont.; M. et 
Mme Henri Lamarche, de Seattle, Wa- 
shington, Etats-Unis. 


ST-EDMOND 


(CALDER) 


Le 13 juin dernier, eut lieu la céré-. 
imonie annuelle de la première commu- : 
nion. Vingt-cinq enfants eurent le bon-: 
heur de recevoir leur Dieu, pour la pre- 
mière fois, des mains de leur pasteur, : 
l'abbé Woodhouse. 5 

Voici la liste de ces jeunes qui rayon- 
naient de bonheur, 16 filles: Beverley: 
Arner, Barbara Bailey, Irène Belland, : 
! Ravhelle Bériault, Estelle Caouette, Ge-: 
raldine Frischknett, Marlene Gibbens,, 
Brenda Jones, J.-Carol Lemieux, Evelyn : 
Manning, Annette Marion, Ruby Ma-: 
dangereuses rion, Joyce Mason, Claudette Pirot, | 

Pauline Soetaert, Mary Thompson; 9 
——* garçons: Robert Beacon, Douglas Bray, ; 

Cologne. — S. E. le Cardinal Joseph! Maurice Faucher, Nelson Frischnett,, 
Frings, archevêque de Cologne, a déclaré | Donald Olson, Richard Tima, Adrien ! 
devant plusieurs femmes de Cologne,|Trépanier, Patrick Wenger, Florian: 
réunies afin de prier pour la paix, que, Yedlinski. 

“ceux qui parlent d'une nouvelle guerre! Demandons à Dieu de garder à lui 
jouent avec le feu”, et que ces paroles cette jeunesse si intéressante. 

sont “très dangereuses”. Il recomman- ke Î 
da fortement à ces femmes catholiques! Dimanche dernier,, le 20 juin, à lai 
de “combattre au foyer et dans leur'messe de 10h.30, nos enfants de l'école | 
entourage l'opinion insensé qu'une nou- firent les frais du chant. Ils exécutèrent | 


Rumeurs de guerre 


itour la toilette fut sommaire, même 


M. King a failli | 
avoir peur | 


| Toronto. — En rendant visite au mess 
’ des officiers du régiment Queen's York 
‘Rangers, à Toronto, le premier ministre ! 
William Lyon Mackenzie King s'est de- 
x ; mandé d’abord si l'on n'était pas allé un! 
« = lpeu loin dans la voie des plaisanteries. ! 
ollege Sant-Jeai lun avis au mur annonçait une prime! 
ide 1,000 livres sterling pour qui permet- 
: SEE trait la capture du citoyen William: 
Pendant qu'une partie des élèves par- Lyon Mackenzie. Il ne fallut toutefois 
taient pour retourner chez eux, le dix- ‘qu'un instant de réflexion au chef du 
sept, d’autres s'embarquaient dans le gouvernement canadien pour se rappeler 
camion de M. Hébert et se dirigeaient ‘qu'il s'agissait de son propre grand'-; 
à l'ile des Pères, au lac Brochet. Ils ont ! père maternel et pour noter que l'avis 
bu le vent, dévoré de la poussière, diné | portait la date 1837, alors que Mackenzie | 
en retard, pêché sans résultat apprécia- | premier du nom conduisait une rébel- 
ble et sont revenus à onze heures duilion du Haut-Canada semblatie à celle! 
soir encore capables de crier à tue- {de Louis-Joseph Papineau dans le Bas- 
tête. Mais il faut mentionner que de re- | Canada. 


chez les plus amoureux de leur visage, 
et le sommeil prompt et foudroyant, 
même chez les plus bavards. 

Les voyageurs font partie de ceux qui. 
doivent rester au collège jusqu’au trente 
afin d'écrire les examens, qui du grade; 


Ils n'ont pas encore le 


| 
droit de vote | 


| 


F. Clinton. 


—— | ; velle guerre ne pourrait qu’améliorer la 


avec âme une gentille petite messe col- IX, qui du grade XII. Ils sont soixante- 


Les sauvages du Canada devront at- 


, 


situation actuelle de l'Allemagne.” 


lective, composée par le R.P. Laramée, | 


cinq, nombre aussi élevé que celui d'une 


Page 5 


CRITIQUE.. 


Nous sommes heureux des re- 
marques qu'on nous fait. Mais 


la critique la plus sévère de 
notre travail, c'est nous- 


mêmes qui la faisons. Nous 
examinons strictement chaque 
détail des services que nous 
rendons, que ce soit un service 
personnel ou d'affaire, de sorte 
que sa qualité corresponde au 
modèle que nous nous sommes 
fixé, Nous ne voulons pas at- 
tendre que d'autres nous souli- 
gnent nos fautes. Votre opi- 
union et vos avis seront bien 
reçus de nous sur n'importe 
quel point de nos services. 


Connelly-McKinley 


LT D. 
Entrepreneurs de funérailles 


100097-109e rue 
4 


Tél. 22222 


Washington. — Par un vote de 135 


tendre une autre année avant d’avoir ! voix contre 90, la Chambre des Repré- 


plis d’une variété d'ouvrages faits à la! L'élection des officiers du cercle ca- droit de vote aux élections fédérales. | sentants a décidé de remettre à l'an 


‘ ge d'affaires pour la compagnie Coca; 


main, de poterie, d’aquarelles, de tra- 
vaux de petit point, etc. 

Félicitations aux fidèles organisateurs 
de cette kermesse qui a rapporté la som- 
me de $4,310.00. 

+ %k # 
Visiteurs 

M. E.-L. Girard, président du cercle 
canadien-français de Nanaimo, de pas- 
sage à Vancouver. 

M. Bill Chenier, de Montréal, en voya- 


: Cola. 


CS 


Mme À. Bernier, d'Edmonton, est ac- 
tuellement chez sa fille, Mlle Blanche 
Bernier de cette ville. 

M. Armand Blain, pharmacien à Los 
Angeles, accompagné de sa mère Mme 
Blain, autrefois de Vancouver, sont ve- 
nus de la Californie pour rendre visite 
à leurs amis de Vancouver. 

Mlle Gabrielle Chabot, après avoir 
passé de longues vacances à la Côte où 
elle a visité San-Francisco, Los Angeles, 
Seattle, Victoria, New-Westminster et 
Vancouver, est partie pour Montréal la 
semaine dernière. 

Mlie Françoise Trudeau, attachée à 
la Croix Rouge de Vancouver, service de 
transfusion de sang, est partie par 
avion pour Calgary où elle est allée 
rejoindre ses parents, le Major et Mme 
Trudeau, qui ont séjourné pendant quel- 
que temps dans les Rocheuses pour re- 
pos de santé. Ils retournent tous à Qué- 
bec. 

M. et Mme Georges Lambert sont en 
voyage dans le Kansas chez leur fille 
et beau-fils. 

Cordiale bienvenue à Mme Meek de 
Montréal qui est arrivée samedi pour 
rendre visite à son fils, le RP. Meek, 
sss, curé de la paroisse du Saint- 
Saerement. 


Inadien-français pour 1948-1949 prit pla- 
Ice à la salle paroissiale le 9 juin. En 
voici le résuitat: Mme Josephine Para- 
dis-Price, présidente: M. Victor Levé- 
que, ler vice-président; M. J.-B. Tis- 
seur, 2ème vice-président; Mlle B. La- 
bossière, secrétaire; Mlle A. Paradis: 
trésorière; Mlle L. Lambert, secrétaire- 
trésorière adjointe; Mme Marie Stod- 
:gell, en charge des fonctions sociales; 
conseillers, MM. A. Boyer, H. Beaure- 
|gard et R. Lemay. Ce dernier s'occu- 
pera de la propagande. M. Léon Goguil- 
lon est conseiller honoraire. 


 MGTORIA 


La Saint-Jean-Baptiste sera fêtée à 
[Victoria par le cercle canadien-français 
‘et les amis à la salle des Réunions s0- 
ciales, 804 King’s Road. On se propose 
june bonne soirée de famille: diet 
chants, danse, cartes, goûter, enfin tout 
je qui peut attirer les-jeuneés et amuser 


les ainés. 

L'invité d'honneur sera M. Louis- 
iPhilippe Audet, surintendant des cours 
ide culture populaire au ministère du 
Bien-être social et de la Jeunesse: 

M. Audet est délégué au congrès de la 
| Canadian Association for Adult Educa- 
ltion et sera de passage à Victoria ce 
F juin. 
| 
| 


F Ok % 

Va-et-vient 

Mme A. Binette, de la rue Linden, est 
de retour d'un long voyage dans les 
Prairies. Elle visita sa famille, ses en- 
fants et ses nombreux amis à Bonnyÿy- 
ville, à Edmonton, à North Battleford. 


# 


Au congrès eucharistique de 


Î 
Nanaimo, C.C. 


“Si une telle guerre avait lieu, pour-js.j Mlle Mérilda Couturier accompa- 
suivit le cardinal, elle causerait des gnait et quelques dames donnaient plus 
horreurs sans nom et amènerait la des-! d'assurance à nos jeunes en chantant | 
truction totale de l'Allemagne et delavec eux. 
l'Europe.” “L'Europe, dit-il, vit actuelle- ES 
ment dans un douloureux état intermé- | Depuis deux ou trois semaines, quel- | 
diaire, n'ayant pas goûté les bienfaits ; ques élèves qui ont fini leur année sco- 
de la paix malgré que le coup de feu l'iaire au collège Saint-Jean, viennent se 
ait cessé en 1945.” 11 demanda aux fem-! joindre à notre choeur de chant. Ils 
mes catholiques d'intensifier leurs priè- sont les bienvenus. Nous tenons aussi à! 
res pour obtenir une paix véritable. id Mile Madeleine Turgeon dont 

Cette allocution du cardinal était la !l'habile direction a réellement lancé no- 
première depuis le retour de sa visite à : tre chorale vers un renouveau grégorien. 
Rome. Il exprima publiquement sa re-'Mme N. Turgeon a aussi bien rendu] 
connaissance au Saint-Père, pour la do- service à notre organiste. Î 
nation d'une quantité suffisante de pa- # 
pier qui permit l'impression Ge 150,000 
catéchismes destinés aux enfants alle-inité de la Saint-Jean-Baptiste, nous 
mands. | aurons notre dernière grand'mess 2&- 

vant les vacances. 


# Fa 


de te 
ds je 


Dimanche prochain, le 27, en la solen-: 


l 
À 
de | 


Da 


Avis: Ceux qui aimeraient s'abonner 


L'église la plus élevée 


à la Survivance, pourraient donner leur | 

du mon 

J de cotisation à Mile Jeanne Gagnée. Elle! 
se fe i un plaisi S 

Nankin. — Dans la province chinoise Rouen De Genie e 


: : inouvelles que vous voudriez faire parai- 
du: Fentehène; se trouve 1e" Ville delire dans la chronique de la paroisse 


Yen-Tsin, située à 2,950 mètres et possé- Saint-FEdmond. 
dant une mission catholique avec église, ; 


écoles et missionnaire résident. On y 


trouve le tabernacle le plus élevé das 
Funérailles de M. Marcoux 


monde. 

L'église est dédiée à saint Louis, roi 

de France, par suite d'un voeu du Père 

de Guébriant, le futur évêque de Can- Les funérailles de Lucien Marcoux | 

ton et supérieur général des Missions ont eu lieu mardi dans notre église pa- | 
roissiale. M. Marcoux s'était noyé acci- 
dentellement dans la rivière Saskatche- ; 

wan, au cours d’une excursion avec ses 


étrangères de Paris. Evangélisant cette 
parents et ses amis. 


région, en 1896, le courageux mission- 
L'église était remplie à pleine capa- 


naire, qui n'avait encore obtenu aucune 

conversion, promit de dédier à saint! 
cité de paroissiens et d'amis, même des 
paroisses voisines, en particulier de 


Louis l’église à bâtir si, pour la Saint- 
Saint-Paul, qui avaient voulu rendre un 


Louis de cette année, quelque catéchu- : 
mène se présentait; en fait, le 25 août 
suivant, avait lieu la conversion de Ja 
première famille, qui spontanément of- 


‘année ordinaire, il y a vingt-cinq ans. 


Ige”. 


lrons le Père supérieur qui devra assis- | 


Un amendement à la loi des élections 
soumis aux Communes par M. Don 
Brown, député libéral d'Essex-Ouest, 
et donnant le droit de vote aux 


Le grade XII compte des élèves de pre- 
mière et de deuxième année. Les exa- 
mens départementaux commenceront 
bientôt: il est temps! 
at si n à . : à 39. La motion Brown créa un émoi 
On prévoit que l'annuaire du collège à la Chambre, surtout en raison du 
Saint-Jean sortira vers le quinze juillet. fait que les Indiens des réserves sont | 
Il renfermera un prospectus, expliquant opposés à l'octroi du suffrage parce ! 
le cours d'études, les formalités d'ins-; qu'ils craignent que le droit de vote ne! 
cription, etc. 


lies prive éventuellement des privilèges 
nn ee l'aus sont accordés en vertu des traités. 
Une dizaine de Pères se préparent 4C- | Akrès que nombre de députés eurent | 
tuellement à leurs cours d'été. Ils rede- | débattu le pour et le contre au sujet 
viennent élèves, pour faire “un Chan-}| 4, vote des sauvages, M. Colin Gibson, | 
secrétaire d'Etat, qui pilote la refonte : 
+, x de la loi des élections, suggéra de remet- 
. Dimanche prochain, le 27 juin, aur& {re à ja prochaine session la question 
lieu l'ordination au sacerdoce de deux d'accorder le suffrage aux Indiens. 
de nos anciens, les FF. Gérard Fortier : 
et Henri Bujold. L'impressionnante cé- ; 


rémonie se déroulera dans leur village | Pour le développement 
natal, Debden, Sask.,, et sera présidée; 
du Grand Nord 


æ 


æ& 


par Mgr Duprat, o.p., de Prince-Albert. 
D'ici, pour nous représenter, nous au- 


£ . 4 Là Ottawa. — Le ministre de la Défense 
ter le Père Bujold à sa première messe | Claxton a déclaré au Rotary Club d'Ot- 


dy. lendemain et prêcher à la première | tawa que le Canada co rerait 522, 


grand’messe du Père Fortier. APTÉS | 00 000 au développement du Grand 


quoi il se préparera, de façon immé- | ? 
ésen nnée fiscale, 
diate, à la prédication d'une longue Nord quant s Diesenie & 


retraite aux Religieuses du couvent! Le plus.” 

der nn One a “Chaque année, dit-il, le gouverne- 

de PE Fu at ; . Ê té de |ment fédéral envoie plus d'argent dans 
Re RD à MPRPRES le Nord qu'il n’en avait dépensé aux! 

vent dans ce beau coin du pays. 


| 
| 
| 
| 
| 


mêmes fins jusqu'en 1939.” 
| Le ministre de la Défense a démenti 
,; iles rumeurs, lancées par les Russes, 
voulant que le Canada ait entrepris 
des travaux militaires considérables 
|dans le Grand Nord. 


Milliards dépensés 
en alcool 


Washington. — L'année dernière, les | 
Américains ont consacré la somme de 
$9,600,000,000 à l'achat de breuvages 


et il a ajouté: “Je crois qu'on fera en- | 


Les familles Jules Lacombe, Frs Mo- 


FO % rin et Mme Thomasset sssistèrent au 


frait un emplacement pour la future 


église. C'est ainsi que saint Louis, roi 


de France, préside aux destinées reli- 


Décès 
Est mort récemment à l'hôpital Jo- 
seph Chaison, âgé de 64 ans. Il laisse 
ss parents en Nouvelle-Ecosse. Les fu- 


.nérailles prirent place en l'église du 


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congrès eucharistique. 
Æ %X % 

Le R.P. Jullion, chapelain du cercle, 
se rend au Cap-de-la-Madeleine, à Qué- 
bec. . 

+ % *% 

Le R.P. Serrurot, o.m.i., de retour d’un 
voyage de 6 mois en France, à visité 
à Victoria ses amis Dufleit et Parent. 

Les RR. PP. Joseph Cyr et Leclerc, 
ssm., de Duncan, ont passé quelques 
jours parmi nous. 

De Winnipeg, en tournée de propa- 
gande française en faveur du “Patriote”, 
les RR. PP. Gorieu et Couture, om, 
prirent contact avec toutes les familles 
venant de la Saskatchewan et du Ma- 
nitoba. 

Les Tremblay et les Jacob se rendirent 
à Ladysmith en excursion de pêche. 

“Au-Vieux-Québec” 

Les réunions d’affaires du cercle s’y 
tiennent mensuellement. 

Chaque samedi, de deux heures à qua- 
tre heures, on y donne des cours de 
français pour les enfants inscrits au 
“concours provincial” de la Fédération. 

La séance publique est fixée au 24 
juin. Les juges du concours local sont 
Mmes A. Binétte, E. Ravise et M. Dia- 
con. 

Parmi les élèves, mentionnons Mlle 
{ Armande Fontaine, lauréate du concours 
provincial en 1947, qui apporte à son 
fée un zèle remarquable. Félicita- 
tions à ces jeunes qui consacrent leur 
après-midi de congé à l'étude du fran- 
çais. Félicitations aux parents qui en- 


de charme No 190 
REFUM UR }» 
es jots Per et durshle. 


Huile 


gieuses de ce haut-plateau de la Chine 
méridionale. 


Inquiétude et misère 
en Chine 


New-York. — À son arrivée de Chine 
par avion, l'archevêque de New-York, 
le cardinal Francis Spellman, a rappor- 
té avoir vu là-bas des multitudes de 
paysans chassés par la persécution 
communiste et réfugiés sur le territoire 
du gouvernement de Nankin, de même 
què de nombreux prêtres expulsés de 
leur mission, après l'incendie de leurs 
temples. 

Le cardinal à ajouté que l'Extrême- 
Orient a gardé une tension nerveuse 
due à la dernière guerre qui est égale 
à celle de l’Europe. Le Japont fait, d'a- 
près lui, un heureux contraste avec la 
Chine et le reste de l’Asie, par l'ordre 
qui y règne et son faible taux de crimi- 
nalité. | 

cs | 
Les bébés arrivent 
nombreux 


Washington. — Au moins 1,149,000 bé- 
bés sont nés aux Etats-Unis au cours 
des quatre premiers mois de cette an- 
née, soit 23.7 par 1,000 personnes, sui- 
vant la “Federal Security Agency”. C'est 
le taux le plus élevé pour la même pério- 
de depuis 1921, exclusion faite pour l'an 
dernier, quand le taux fut de 268. 


Admission de réfugiés. L 


dernier hommage au disparu et mani- 
fester leur sympathie à la famille si 
soudainement éprouvée. C’est M. le curé 
Thibault qui chanta la messe du service. 
Nous redisons aux parents nos plus sin- 
cères condoléances. 

M. et Mme Albert Turcotte sont en 
voyage d’affaires à Edmonton. 


Notre commerce avec 
les Etats-Unis 


Ottawa. — Au cours des années 1946- 
1947 et durant les quatre premiers mois 
de l'année 1948, les importations des 
Etats-Unis au Canada se chiffrent à 
$3,964,559,266., tandis que nos expor- 
tations au même pays ont été de $2,- 
393,847,730 pendant la même période; 
ce qui laisse une balance déficitaire de 
nos importations sur nos exportations | 
de $1,570,711,536. 


| 
C’est ce que révèle un rapport relatif | 


à notre commerce avec les Etats-Unis, 
déposé aux Communes, à la demande de 
M. Harold Timmins, député conserva- 
teur de Parkdale. 
On constate que même avec notre 
programme d’austérité, les importa- 
s-Unis au Canada ont été 
durant les quatre premiers mois de 1548, 
supérieures aux exportations par $155,- 
910,394. 


| Une mesure de prudence 


alcooliques, d’après le secrétariat au 


commerce des Etats-Unis. Pour une po- 
pulation de 144,000,000 d'habitants au 


San Diego, Californie. — Un coupe de 
San Diego, en Californie, qui songeait 


au divorce, à sûrement pris une sage 
mesure avant d'en venir à une procé- 
dure formelle. Sur la route qui les con- 


ler juillet dernier, cela équivaut à un 
déboursé de $66.66 par personne ou en- 
core à un de $103.22 pour chacun des 


95,000,000 de nos voisins du sud qui sont 'duisait au tribunal local des divorces, 
âgés de plus de 21 ans. 


lles deux conjoints se sont arrêtés au 
| poste de police pour y déposer les deux 
Irévolvers qui sont leur propriété person- 
inelle d'ici que jugement ait été rendu 
len Jeur cas. ? ; 


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aux Etats-Unis DANS NOTRE VO 


Washington. — Un comité conjoint de | hs 
la Chambre et du Sénat a approuvé un , à 
bill de compromis sur ladmission de | À 
personnes déplacées d'Europe aux Etats- | È 
Unis. En vertu du bill 205,000 réfugié: :& 
pourront s'établir aux Etats-Unis au À 
cours des deux prochaines années. ‘ 


Doit-on dire? 


Apprenons à parler correctement et à : 
j connaître la propriété des mots. Voici ik 
un petit exercice agréable et instructif 
Doit-on dire rancuneux où rancunier? | 
| I1 a recouvré ou recouvert la vue? 
Ragaillardi ou regaillardi? ._ 
| Sens dessus dessous ou sans dessus ; 
Aller en société ou aller dans le mon- 
de? F 
Réponse: Rancunier. — Il a recouvré |k 
la vue. — Ragaïllardi. — Sens dessus | 


à la fois: 
! dessous? 
dessous. — Aller dans le monde. 


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Page 6 


2 


Bétail canadien au | 


Modifications aux règlements | amer 
des baux de terres agricoles 


‘Homestead Leases“ 


Per Ordre en Conseil du 26 avril, le gouvernement a sensible- 


ment modifié ses règlements 


accordant le bail sur terrains 


agricoles. Ce bail est désormais désigné comme ‘‘homestead lease”. 


Voici le résumé que vient d’en donner 

Pour l’obtention de ces terrains, on exige une résidence préala- 
Cependant, cette resrriction de 2 ans ne 
s'applique pas aux Vétérans, inscrits sous la loi fédérale “Veteran 
Les terrains” pour lesquels on peut 


ble en Alberta de 2 ans. 


Land Act of Canada 1942”. 


“La Voix de Grouard”: 


Le trésor et le ministère de l'Agricui- 
ture de la Grande-Bretagne ont consen- 
ti à tolérer une importation limitée de 
bovins canadiens de la race Hoistein 
F'riesian au Royaume-Uni. Le premier 
envoi doit quitter Montréal le ler juillet 
et le deuxième le 5 août. 


La Survivance 


mme ermmnaeen 


Voyage de liaison entre les agriculteurs 
canadiens de l'Est el de l'Ouest La ville agricole de Gilgandra, dans 
‘VEtat de Nouvelle-Galles du Sud, en 


Dans le but d'établir des contacts en-et de culture, ils recevront des cultiva- Australie, compte 2,000 habitants et 
tre les cultivateurs canadiens-français | teurs eux-mêmes tous les renseigne- 300 moulins à vent. 
de tout le pays, la Société canadienne | ments qu’ils désirent, et peut-être qu'à! 
d'Etablissement rural organise des voya- 
ges dont le premier aura lieu du 25 
juillet au 17 août prochain. Ce voyage 
comprendra diverses délégations d'hom- 


Une ville agricole fait 
son plein d'eau 


blir et fortifier ainsi les minorités C&- | ]2 cuisine, la salle de bain ou le jardin. 
nadiennes-françaises. De toute façOn,} HJ'essaim des moulins pompe son eau 


a 


Les coopérateurs ont 


s : assembléé générale de la Co 
Chaque maison de cette ville à son Fédérée de Québec, 


leur eoar dans EL AURINS es moulin à vent qui alimente un réservoir | Hention que les caopérateurs auraient 
de retourner dans l'Ouest pour s’y étä- d'où une eau pure et claire afflue vers} tôt leur drapeau bien c 


que. 


mes, femmes, jeunes filles et jeuneslils se feront à leur retour les bons! 


dans une couche de sable qu’imbibent 


MERCREDI 23 JUIN 1948 


leur drapeu 


On se souvinet que, lors de la dernière 
| Opérative 
avait été fai 


aractéristi. 


Le Conseil Supérieur de l1 Coopéra. 


Les crapauds géants ! 


et les abeilles 


obtenir un.bail sont de trois espèces. 


j—ÜUnimproved, c'est-à-dire 
verte ou cultivée; 
II—Improved, dont une 


_—“Çlearing and breaking projects” 


essoucher et casser. 


Terrain qui n'a pas été ouvert où 

cultivé (unimproved) 

Voici les principales clauses de ce 
nouvel Acte qu'il vous sera important 
de connaitre et de faire connaître aux 
colons en perspective. Je cite les numé- 
ros de l’Acte pour votre information. 

2—(a) Peut obtenir un bail tout civil 
qui ne possède pas une ferme, ayant 
atteint l'âge de 18 ans, qui est citoyen 
canadien ou britannique, ou qui n'étant 
pas citoyen canadien, veut le devenir. 
Le baïl accorderait un terrain de pas 
plus d'une demi-section. Si le mari et sa 
femme prennent un terrain, ils n’au- 
ront pas droit ensemble à plus d'une 
demi-section. 


veulent le devenir. 

8.—{(a) En faisant application pour le 
bail, on doit donner une somme de 
$5.00. Cependant, les vétérans en sont 
dispensés. 

(b) Après que l'application pour le 
bail est faite, le terrain sera réservé 
pour le demandeur, en attendant qu'un 
agent du gouvernement certifie que le 
terrain est propre à l'agriculture. 

4—(a) Celui qui fait application 
pour ce bail, doit également faire une 
déclaration des améliorations et de leur 
valeur, qu’il pourrait y avoir, sur le ter- 
rain qu'ils ont en vue, et payer les amé- 
liorations. 

6--Le bail sera fait pour 20 ans et 
renouvelable pour 20 autres années 
pourvu que le demandeur ait rempli les 
conditions pendant la première période. 

7—(a) On ne paiera aucun loyer pour 
la terre cultivée après que le bail aura 
été accordé, durant les 3 premières an- 
nées du bail, et les années suivantes on 
donnera comme prix de location %# de 
la récolte. Cependant, si le demandeur 
cultive plus de terrain qu'il n’est exigé 
par la Section 23 de cet Acte, il ne 
payera que le *# de sa récolte sur la 
partie qu’il était obligé de cultiver. 

(c) S'il arrivait que le revenu de la 
récolte n'égalait pas le coût de produc- 
tion, le demandeur n'aura rien à payer 
cette année-là. Toutefois, si la récolte 
de blé, d'avoine ou d'orge donnait une 
moyenne de 5 minots à l'acre, on ne 
peut pas considérer la récolte comme 
manquée et il faudra en payer le 4. 

8.—Lorsque le locataire à bail pourra 
prouver au Ministre qu’il a rempli les 
exigences du bail pendant 5 ans de ré- 
colte, il pourra faire une demande d’cb- 
tenir possession de la terre aux condi- 
tions suivantes: 

(a) Lorsque le baïl est pour % section 
ou moins, il payera une somme de $100. 

(b) Si le bail est pour plus d’un 4 
section, il payera $100. pour le premier 
quart et $1.25 pour tous les autres acres. 

19.—(a) Un locataire qui aura loué un 
terrain pendant 2 ans, pourra avec l'au- 


partié au moins est en culture; 


dont aucune partie n'a été OU-|] Aux fins de protéger leurs essaims 
d’abeilles contre les dépradations du 


crapaud géant, les apiculteurs du 


gens du Québec. Ils auront l’occasion de 
rencontrer dans l'Ouest d’autres Cana- 
diens français qui exercent la même 
profession et s'occupent d'oeuvres sem- 
blables. X1s seront en mesure de se fami- 
liariser avec les difficultés que rencon- 
tre la classe agricole, d'échanger des 
idées, de se renseigner. 


propagandistes de l'établissement rurai | les eaux de la rivière Castlereagh. Bien | HoD, au nom du mouvement coopératif 
sur des terres pleines d'avenir pour ceux | que la rivière cesse de rouler pendant | québecois, vient de choisir un drapeay 
qui désirent garder à la profession agri- | de longues périodes chaque année et soit |oïficeil dont les couleurs bleu-jaune. 
cole leurs nombreux enfants. Car c'est ;4rement plus qu'un ruisseau étroit vert sont disposées en lignes horizon. 
encore sur la terre que les familles iet peu profond, Gilgandra peut toujours | tales. Au centre du drapeau, sur ruban 
canadiennes-françaises ont le plus de | compter sur son service d’aqueduc sou- | vert, figure le mot “COOP”. 


à - ie 
chance de maintenir leur forte natalité terrain. Le mouvement coopératif québeco 
is 


(b) Peuvent également obtenir ce bail | La 
les vétérans, âgés de 18 ans qui sont LR 
citoyens canadiens ou britanniques ou | La 


-bre, décembre, janvier, février et mars. 
Ii devra résider sur son terrain au moins 
6 mois par année. 

(b) Si le locataire possédait une ferme 
‘d'au moins 80 acres à moins de 3 milles 
ide son terrain, il ne sera pas obligé de 

résider sur le terrain du bail, mais pour- 
ra résider sur son autre ferme. 
21.—Le locataire doit se construire sur 
son terrain une résidence ayant une 
valeur d’au moins $200. Et ceci en de- 
dans de 5 ans après la date du bail. 
23.—(a) Le locataire qui aura un bail 


pour % section devra casser et ense- 
mencer: 
è cassés semés 
La lère année 5 acres nil 
2ème année 5 acres 5 acres 
3ème année 10 acres 10 acres 
4ème année .…… 10 acres 20 acres 
La 5ème année …. 10 acres 30 acres 
La 6ème année ……. 15 acres 30 acres 
La ‘ème année 15 acres 80 acres 
La 8ème année 15 acres 45 acres 
La 9Sème année 20 acres 60 acres 


Chaque année suivante et aussi long- 
temps que durera le bail: 80 acres ense- 
mencés. 

(c) Si le locataire avait un bail pour 
plus d'un quart de section, il devra cas- 
ser et ensemencer une proportion rela- 
tivement plus grande selon la quantité 
de son terrain. 

30.—Læ2 locataire pourra utiliser pour 
son chauffage et pour ses constructions 
le bois qui se trouve sur sa propriété 
sans avoir à payer de permis. 

31.—Le locataire n’aura pas le droit de 
prendre possession ou de cultiver sa 
terre avant qu'il n'ait été averti par le 
Département que son bail est accepté. 


Terrain dont une partie était 
cultivée (Improved) 

Tous les mêmes règlements s’'appli- 
quent sauf le numéro “7” auquel est 
substitué ce qui suit: 

TA—Le loyer exigé (1) pendant les 
premières sept années de récolte sera: 

(a) 1/3 de toutes les récoltes sur les 
terres qui étaient déjà en culture au 
commencement du bail. Si après la 5e 


re 


que le gouvenement fait Queensland, Australie, sur l'avis du mi- 


nistère de l'Agriculture de cet Etat 
australien, voient soit à hisser leurs 
ruches sur des pieux d'au moins deux 
pieds de haut soit à entourer leurs ru- 
chers de filets. 

Le crapaud géant, qui mesure 6 à 8 
pouces de long et quatre à cinq pouces 
de large, vient rôder autour des ruches 
à la nuit tombante et, s'aidant de sa 
langue effilée, happe les abeilles à l’en- 
trée de la ruche. Parfois il en mangera 
des centaines d'un coup, comme le 


[prouve cet estomac de crapaud où l'on 


trouva 300 abeilles. 


Embellissons nos campagnes 


Le printemps, c'est le rajeunissement 
de la nature. La végétation reprend son 
cours normal aprés les longs mois de; 
repos et d’engourdissement de l'hiver. 
‘La terre libère toute la beauté et l’éner- 
lgie qu’elle gardait si jalousement ca- 
chées. De minuscules plantes sortent de 
terre avec une vigueur nouvelle et les 
bourgeons s'étirent lentement pour boi- 
re la lumière et la chaleur. Ja nature 
entière revit et redonne à nos campa- 
gnes une teinte d’espérance. A voir tou- 
te cette vie qui fait suite aux longs mois; 
de froidure et d’engourdissement, on ne | 
peut s'empêcher de louer Celui qui est| 
Maitre de toute cette vie et qui en règle 
|toute la précision. 

Ce rajeunissement naturel ne 
au'inviter nécessairement au grand net. 
toyage de nos propriétés. Dans les villes 
et dans certaines de nos paroisses, on 
profite du printemps pour organiser de 
vastes campagnes d'embellissement. 

Nombre de cultivateurs aussi, depuis 
quelques années, ont à coeur de faire au 


Etablissement rural 


Journées sociales 
à St-Boniface 


peut 


ï 


et leur valeur morale. Habituellement on obtient le plein 
|approvisionnement à 60 ‘pieds, mais, en 


Le groupe de l'Est comprendra une; ; | 
: ; ads si heresse, la pompe doit tou- 
£ 1 ) a cherché | t(EMPS de séc ’ D 
RQ Ne AE Ce lopér à 90 pieds. Fleurs, fruits et légu- 


Mn 4 . pes ont une mine superbe et les ha- | 
l'Ontario. Des membres de l’Union ca- 
tholique des Cultivateurs (l'U.C.C.), de 
la Jeunesse Agricole Canadienne (la 
J.A.C.), des sociétés de colonisation et 
‘autres feront partie du voyage. 


L'initiative de la Société canadienne 

Ytablissement rural est plus qu'un 
voyage de simple agrément. C'est une 
mission. “Pas de séjour dans les hôtels 
en ville, mais dans les campagnes, chez 
les cultivateurs. Pas de banquets solen- 
nels avec longs discours, mais des aga- 
pes fraternelles à la table même des 
habitants. Pas d’exhortation du haut 
de l'estrade, mais des prises de contact 
personnelles.” : 


avoir de taxe d’eau à payer. 


Après avoir visité les principaux cen-| Les aviculteurs de l'Australie devront 

Les visiteurs visiteront une quarantai- | tres canadiens-français des Prairies, les mettre plus d'avoine dans la ration de, 
ne de paroisses au Manitoba, une tren-| voyageurs se rendront à Vancouver et leurs ; 
taine en Saskatchewan et en Alberta. | du côté de Maillardville où il existe des cessités de l'exportation ont réduit la 
Ils verront sur place les conditions de vie ; groupes canadiens assez considérables. quantité de blé destinée à l'alimentation 
| {des animaux. D'autre part, la récolte, 
| d'avoine a connu un record. 


| 
Certains fermiers sont prévenus con-\ 


poules cette année, car les né-| 


| Les encaissements de 
chèques ont augmente 


nuit aucunement aux volailles adultes, 
Ottawa. — Les chèques sur comptes même les jeunes de plus de trois mois. 
personnels encaissés en avril s'élèvent! Quand le blé se fit rare en 1946, 
à 6,864 millions de doïlars contre 6,043" Llusieurs fermiers donnèrent à leurs 
des | millions en avril 1947, soit 13.5 p. 100 de: poules des rations qui contenaient 50 
plus. Durant les 4 premiers mois de l'an- là 60 pour 100 de grains, sans nuire à la 
née, les débits de banques s'élèvent à ponte. De fait, les observations recueil- 
$25,180,442,000 contre $23,592,905,000 du- | Jies en Australie confirment l'opinion 
rant la période correspondante de 1947,’ en cours en Amérique qu'une plus forte: 
soit 6.7 p. 100 de plus. En avril, 29 des | proportion de grain empêche les volail- 
33 centres de compensation enregistrent: les de se bécoter ou de se dévorer l'une | 
une avance sur avril 1947, pour les 4 pre-! l'autre. | 
miers mois de l’année, 30 centres Sa | 


printemps les grands nettoyages qui 
s'imposent et qui rendent toujours plus 
attrayants les abords de la ferme. 

En premier lieu, vient le chaulage 
bâtiments. La chaux ne coûte pas cher 
et donne, en même temps qu’une bonne 
protection au bois, une apparence d’or- 
dre et de propreté, 


Un coup de räteau ici et là élimine 
les dernières trâces des méfaits et des 
négligences des longs mois d’hiver. Il ne 
faut pas oublier que le chaulage aura! nt des augmentations. 
un magnifique effet quand le nettoyage| Chacune des cinq régions économiques ! 


du terrain l’aura précédé. Et le net- ; SE Aori 
é . : . enregistre une hausse en avril; la région, : : : : , 
toyage du terrain ne doit pas toujours | jé prairies a le plus fort pourcentags | L'Australie a° offert d'envoyer gra 


: : itement pour une valeur de $3,500,000. 
ue résumer partout è quelques coups de | d'augmentation. Les totaux du mois s’é- hé ; : P - J'int édiaire du sous- 
râteau. Il y à aussi les clôtures à re-1 tablissent comme suit: les chiffres d'a! de aine par linterm : 
dresser, les déchets à brûler, les arbus-| 1 1947 sont entre D entHésess Pit ! comité de secours des Nations-Unies, à | 

é i : {six nations européennes, savoir: l'Italie, 
tes à émonder, les trous à remplir, etc.| ,jces maritimes, $142,704,000 (132,912,- |" : P 


! la Pologne, l'Autriche la Grèce, la Hon- 

I y a les jardins de famille que les ; 000); QUEBEG, $1,993,005,000 ($1,907,201,-, ui, et la Yougoslavie. L'Italie et la 

ménagères désirent toujours avoir com- 000): Ontario, $3,005,86,000 G2,598,-! Pologne recevront pour $805,000 de laine 
me les plus beaux du canton. Enfin, 921,000); provinces des Prairies, $1,121,- | 
viennent les parterres qui, sans étre:436,000 (896,354,000); Colombie cana- 


chacune, tandis que les quatre autres 
fa pays en recevront chacun pour $483,000. | 
aussi riches que ceux rencontrés dans dienne, $598,755,000 ($512,844,000). 
des endroits fashionables, peuvent être! 


plus beaux parce qu’ils seront plus so- | Main-d'oeuvre agricole 


bres et plus naturels. | £ is 
Un beau parterre de campagne se ré- : rança e | 


be à (trés Del de Choses x i dient la possibilité de mécaniser davan- 
PE ROSES: QUEÏQUES! L'acsemblée nationale française a 
beaux arbustes, un peu d'ombrage, des 


Laine pour l'Europe 


: 


} 
l 
' 


La conservation du sol 


Les spécialistes agricoles français étu- 


fleurs, de la propreté. C'est dans ce par-! au Sénégale, colonie de l’Afrique-Occi- 


£ : : ' ée 1 ériode de vail ntale Française qui prend rapidem 
terre qu’il fera toujours bon se reposer , peures par année la pé le tra ! denta çaise qui prend rapidement 


est une grande réalisation. Il faudra 
u’il s'affirme par tous les moyens pos. 
sibles. La coopération peut s'adapter 
partout, elle peut apporter du bien-être 
bitants, la mine épanouie de ne pas | tion, une profession de foi en des prin- 


14 


{cipes immuables; le drapeau sera l'em. 
blème de la détermination du travail en 


Avoine pour les volaiiles |commun. Ce sera le signe de ralliement 
i de toutes les bonnes volontés . 


:ront se procurer ce drapeau et en ormer 
{leurs bureaux en attendant de le dé. 
i ployer à leurs assemblées et de le faire 
Iflotter fièrement aux démonstrations 
 paroissiales. 


Ître l’avoine, mais les agronomes affir- | sont en droit d’être fiers de leur mouve. 

ment qu'il est bien prouvé qu'elle ne|ment et de ses réalisations. Le drapeau 
i des coopérateurs sera une belle ex. 
pression de cette fierté. 


de l'importance dans la production de 


tous. Le drapeau sera une affirma. 


Toutes les coopératives agricoles pour. 


Tous les coopérateurs de la province 


M. Hardy, agronome | 


(La Terre de Chez nous) 


Exquis 
Gâteau au 
+ Citron Glacé 


© Mélangez 24 tasseshortening 
fondu ct 1 tasse sirop de mais 
clair. Incorporez 2 oeufs. Ta- 
misezensenmble 2 tasses farine 
ordinaire tamisée, 4 €. à thé 
Poudre à Pâte ‘Magic’, #5 çà 
thé sel; ajoutez au ter mijan- 
ge, en alternant avec ?: tasse 
lait ct 1 €. à thé vanille, bras- 


ou 6e récolte, le locataire veut acquérir | Si les problèmes sociaux existent dans 


le terrain, il payera une somme déter-!des provinces populeuses comme celle 
minée par le Ministre. 


Mentionnons enfin que ia maison, de 
même que les ouvertures des bâtiments, 


: 4 û :d'un engagé agricole. Le ministre 
ne dur î ; 
Apres Une -QureJOUrAée de 1abeur ‘l'Agriculture a expliqué que cette me- 


cette récolte. Ces experts ont noté qu'un | 


sant après chaque addition. 
is a ! F A 
sure placera l’ouvrier agricole sur le; plan de conservation du sol sera néces- 


Cuisez 23-30 min. à 330°F. 
dans 2 moules du 9 graissés. 


l 
| 
| 

tage la culture des arachides (peanuts) | 

iadopté un projet de loi fixant à 2,400 | 
| 

fl 


{b) 14 de la récolte produite sur les 
terrains qui auront été mis en culture 
après le commencement du bail Ce- 
pendant, il ne payera rien pendant les 
3 premiéres années de récolte. 

(2) A partir de la 8e récolte, il don- 
nera 14 de toutes ses récoltes sur tout 
le terrain. | 

(c) Si le locataire mettait en culture 
plus d’acres que n’exige la Section 23e, 
il ne payera cependant la huitième par- 
tie que sur le nombre d'acres qu'il est 
obligé de cultiver chaque année. 


Terrain ouvert ou cassé (Clearing 
and Breaking Projects) 
Les mêmes rêglements que pour le 


torisation du Ministre transférer SseS terrain non cultivé excepté ce qui suit: 


intérêts au haïl à une autre personne qui 


3.—({) On accordera une préférence 


du Québec, où pourtant les groupe- 
ments en présence sont de la plus gran- 
de homogénéité désirable, point n'est 


besoin de chercher longtemps pour = 


rendre compte que nos minorités fran- 
içaises ont, elles aussi, des problèmes 
qui sont parfois d'une complexité beau- 
coup plus grande. C'est pourquoi l'on 
ne peut qu'applaudir au geste qu’on 
vient de poser au Manitoba de vouloir 
se pencher davantage sur les manifes- 
tations de la vie collective afin que 


celle-ci soit amenée à procurer à tous 
ce qu'ils en attendent le plus: une 
large mesure de compréhension, de 
paix et d’entr'aide. 

| Il nous plait particulièrement de 
constater la part importante que veu- 
ilent accorder aux problèmes ruraux les 


a le droit d'obtenir un bail et cette |,ux vétérans en disposant des terres. {dirigeants des journées sociales mani- 


dernière jouira des avantages du pre- 
mier locataire. 

20.—(a) Le locataire doit prendre pos- 
session de son terrain et commencer à y 


résider dans les 6 mois après la date du 
bail. Cependant, on n’exigera pas qu'il 


s'y établisse durant les mois de novem- 


Le concours natiena 
d'Orge 


7(A) Au lieu de la Section 7, on sub- 

stituera 7(A). Le locataire pour les 
sept premières récoltes après que le bail 
aura été accordé, payera: 
() (a) 1/3 de toutes les récoltes pro- 
duites. Cependant, après la cinquième 
ou la sixième récolte, il pourra deman- 
der d'acquérir le terrain à son nom en 
payant une somme déterminée par le 
Ministre pour la part des récoltes qui 
n'aura pas été payée. 

@) Il donnera % de la récolte des ter- 


ja Deux causeries préparatoires, 
données au poste CKSB l’attestent bien 
| ouisqu'elles avaient pour titres: “L'As- 
pect social de la colonisation” et “Le 
rôle social des jeunes agriculteurs mo- 
dernes.” Qu'on le veuille ou non, la 
AO et le progrès de nos paroisses ! 
françaises de l'Ouest seront fonction | 
‘du maintien au sol d'une forte majorité 
agricole des nôtres. C’est par la loire | 
productrice et gardienne des familles, | 
que nos minorités ont pu contourner 


même pied que l'ouvrier des industries | saire si on veut que les régions plutôt: 
et mettra fin au dépeuplement des cam-’ limitées, propres à la culture des ara- 
.pagnes. chides, conservent leur fertilité. 


doivent de toute façon recevoir de temps 
à autre une bonne couche de peinture, 
aidant à l'apparence de la construction 
en même temps qu'à sa conservation. 
Somme toute, le printemps sur nos: 
fermes, il y a beaucoup à faire si l'on 
veut garder à nos propriétés rurales ce! 
cachet de beauté et ce coloris qui plaît à 
l'oeil, qui repose, et surtout, qui laisse | 
aux passants cette impression de pro-‘ 
preté et d'ordre qui devrait être l’apa- 


! 


1 — 


ACHETEZ A LA BAY 


& LE MAGASIN AMI 
nage de nos campagnes. DES ECONOMES! 


Il y a assez de certains quartiers de ' 
nos villes, de certains de nos villages! 
qui continuent de conserver comme une | 
tare héréditaire leur désordre et leur, 
saleté. 

Que nos campagnes soient belles et] 
attrayantes, elles seront mieux aimées, | 
plus respectées. 


P. MANNING LUMBER CO. LTD. 


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FRACTURES 


| 
| 
| 
| 


| 
M. Hardy, agronome. 


Refroidissez: Séparez en 2cha- 
que Etage, obtenant ainsi 4 
étages. 
Garniture au citron, Faites une 
pâte lisse avec 414 c. à soupe 
farine et 14 t. eau. Ajoutez 1$ 
t. eau et 1 t. sirop mis. Gul- 
sez en brassant 
jusqu'à épaissis- 
sement. Battez ! 
jaune d'oeuf; 
ajoutez-Y  br- 
duellement Île 
mélange. Cuisez 
de nouveau ! 
min.  Iincorpo- 
rez 1e. à soupe 
écorce citron €t 
34 t. jus citron. 
Etendez entre 
les étages du 
gâteau et sur 
le dessus. 
Mettez au 
froid, Recou- 
vrez d’un 


SIGNES ET SYMPTOMES GENERAUX D’'UNE FRACTURE 


1 Douleur près ou à l'endroit de la fracture. 
2. Impuissance à remuer le membre. 
PS : 3., Enflure près de la fracture. 
4 Difformité du membre. Le membre prend une position antinaturelle et se difforme au siège de la fracture. 
5. 


Irrégularité des os. Si l’os est près de la peau, la fracture peut être palpée. 


rains qui n'auraient pas été en culture | jusqu’à présent la plupart des obstacles 
au début du bail Toutefois, il ne payera | qui les ont assaillies, et il n’y a pas de 


Ceux qui veulent prendre part &Ul;jen pendant les trois premières ré-|'aison, même de nos jours, pour que cet-| 


Concours national d'Orge en 1948, coni- 
cours organisé par les brasseries cana- 
diennes, sont priés d'envoyer leur ins- 
cription au président du Concours dans 
leur province respective. 

Comme les organisateurs l'ont déjà 


| coîtes. - te formule ne puisse pas consolider dé-| 
(2) A partir de la 8ème récolte, il ne {finitivement le fait français hors des ca- 
ldonnera plus qu'un % de toutes les ré- | dres du Québec. 

‘coltes produites. Le guerre qui vient de se terminer a, 
(C) Si le locataire cultivait plus que ce : autant au Manitoba qu'ailleurs, forte- 
qui est exigé par la Section 23 de terrain |Ment ébranlé les cadres de la profes- 


1: 


REGLES GENERALES DANS LE TRAITEMENT D’'UNE FRACTURE 


Portez vos soins à la fracture, à l'endroit même où se trouve le patient. Peu importe la foule qui vous incommode 


ou la courte distance d’un endroit plus favorable; il ne faut pas déplacer le patient seulement après qu'on à traité 


le membre fracturé de 
procédé est à suivre seu 


façon à rendre ce membre immobile au moyen d’éclisse (d’attelles) ou d’autres moyens. Ce 
lement si la vie du patient n’est pas en danger. | 


2. Lorsqu'une hémoragie accompagne la fracture l’on doit S’en occuper en tout premier lieu et couvrir la plaie d’un 


bandage propre, 


annoncé, il y aura cette année deux | qui n'était pas en culture au début du:sion agricole. Cela fait une raison del 


catégories de concurrents: les produc- 


(bail, il ne donnera cependant qu'un % 


plus aux cultivateurs manitobains de se! 


soit évité. : 


e : 

teurs d'orge commercial et les produc- Ge Ja récolte sur le nombre d'acres exi- 

teurs d'orge de semence enregistrée. gés par le Département 

Piusieurs demandes envoyées au comité | (p) gi le coût de production était su- 

du concours indiquent que certains pro- | ,érjeur au revenu de la récolte pendant 

AHCUSNrS Her sAvenrHeNaCrenent ot 2" [l'une ou l'autre année, le locataire n'au- 

dresser leur inscription, selon qu'ils}; ;jen à donner cette année-là. Cepen- 

veulent se classer dans l’une ou l'autre i {ut encore ici, si la récolte produisait 

e . 3 
catégorie. Dans les deux cas, l'adresse | Line moyenne de 5 minots à l’acre, on 
_ 1! , 

est la MEME; : estime qu’il devra payer son loyer. 
Les règlements de l'année dernière, 

ne sont pas changés. Quant aux ins-i 


criptions, il faut les envoyer au pré- Ca baisse dans les mines 
sident provincial du concours: L? 


pour le Manitoba, M. N. C. MacKay, | nationalisées 
Extension Service, Department of Agri- | 
culture, Winnipeg: | RE 

pour la Saskatchewan, M. }V. H. Hor- : Londres. — Ie ministre du combus- 


ner, Field Crop Commissioner, Depart- tible, Hugh Gaitskell, a annoncé que la 
ment of Agriculture, Regina; baisse de la production du charbon dans 
pour l'Alberta, M. A. M. Wilson, Field les mines nationalisées, et l’augmenta- 
Commissioner, Edmonton. tion de la consommation domestique, 
Les formules d'inscription sont diffé- menaçaient le programme d'exportation 
rentes pour lés deux catégories de con- de la Grande-Bretagne. Le ministre ré- 
currents. :véla que l'objectif de 200,000 tonnes 
Le président provincial du concours par semaine était réduit de plus de 


doit avoir en main lés inscriptions avant 100,000 tonnes, soit 5,200,00Û tonnes par 
ou le 15 juillet au plus tard. ‘ année. 


recueillir et d'étudier davantage les mo-! 
tifs pour lesquels ils ont été amenés, il 
ya de nombreuses années, à s'implanter | 
où ils se trouvent aujourd'hui. pe! 
sorte qu’au cours de ces manifestations | 
d'étude ils ne devraient pas manquer ! 
d'en venir à la conclusion que leur de-| 
voir est tout indiqué, non seulement del 
garder leurs fils au sol, mais d’intensi- | 
fier dans toute la mesure du possible ! 
la vie agricole manitobaine. C’est là, ' 
dans la profession qu'ils représentent | 
avec tant d'honneur, le plus grand ser-! 
vice qu'ils peuvent rendre à notre grou- | 
pe ethnique et à l'Eglise. 5 

Marc-R. Meunier 


———— 


Un record de tonte? 


Dan Cooper, 28 ans, de l'Australie, 
Occidentale, a établi, croit-on, un nou- | 
veau record mondial en tondant à l’aide 
d'une tondeuse mécanique 325 agneaux 
en un jour à Langkoon, en Australie Mé- 
ridionale. Il a déjà tondu 284 moutons 
en un jour. | 


L 3. Aplombez et supportez le membre fracturé afin que tout contrecoup de la part du patient ou des spectateurs 


4. Avec grande précaution et sans faire usage de force, placez le membre en une position aussi naturelle que 


possible. 


cassés en place, afin d'empêcher les meurtrissures des tissus autour de la fracture. 


Le but principal des “premiers soïins” n'est pas tant de replacer le membre, mais de maintenir les os 


5. Appliquez les éclisses, bandages et écharpe au temps voulu. Les éclisses doivent être assez longues et assez fermes 
pour maintenir en repos les jointures au-dessus et au-dessous de l’os fracturé. Des éclisses larges sont préférables. 
L'on peut improviser des éclisses d’un balai, d’un manche de brosse, d’un morceau de bois, de papier plié assez épais- 
semerit, en un mot, tout ce qui est assez long, assez large et assez ferme. Lorsque ces objets ne sont pas à proximité, 
le corps lui-même peut servir d’éclisses et les membres supérieurs peuvent être utilisés de différentes manières. Les 


membres inférieurs peuvent êter attachés ensemble. 


Une méthode générale à suivre dans la fracture des membres supérieurs consiste, premièrement à enlever 
le paletot, si possible, redressez le membre par une extension douce mais continuelle: pliez le coude et placez le 
membre contre la poitrine en dirigeant la main de manière à lui faire toucher l'épaule opposée, La main peut être 
fixée dans cette postion par un bandage autour du poignet et attaché au cou, ayant soin de voir à ce aw’il n'existe 
aucune constriction au poignet. Le membre est ensuite attaché fermement à la poitrine par un bandage plus 
large — ou encore une méthode semblable — le paletot est remis et boutonnée par-dessus le membre fracturé. Cette 
méthode peut être suivie dans les fractures d’omoplates et de clavicule. 

Dans le cas de membres inférieurs, s’il n'y à pas d’éclisses à la portée, attachez les chevilles et les pieds ensem- 
ble, au moyen d’un bandage fait en forme du chiffre 8. S’il y a de la ouate, utilisez-en entre les jambes. Attachez 
les genoux ensemble au moyen d’un large bandage. Bandez au-dessus et en-dessous de Ia fracture. | 


Suggéré par 


THE BREWING INDUSTRY OF ALBERTA 


aa —————————————_—_—_—_—— 


LL 


MERCREDI 23 JUIN 1948 


| 


(Buite) 


pourquoi s'oppose-t-on à notre poste? | Ouest. 


On dit qu'on ne parlera que du bon Dieu 
et de la sainte Vierge. . . Certainement | 
que nous leur ferons les honneurs de nos! 
programmes. Car qui nous aura obtenu | 
| a faveur d'un poste français? C'est bien | 
notre Mère du Ciel qui nous exaucera. ! 
| je poste français nous servira comme 
un maître de français. 

Jeannette Cormier, IX | 

Nos intérêts ne sont pas tout à fait | 
|les mêmes, puisque nous ne sommes pas | 
dans ie même milieu. Mais devines-tu | 


Les jeunes témoignent en faveur 
de la radio française 


= 
= 
O 


La Surwivance 


( 


| 


Mes chers petits enfants, 


grands-parents qui, eux, ne savaient pas 


: . monter les antennes, etc. 
l'anglais quand ils sont venus dans ’ 


Vous savez qu’on organise une 
poste de radio. Elle aura lieu dans 
encore pas mal d'argent pour ache 


Je suis bien sûr que vous avez tous hâte d'entendre: 


Tous dans la ronde 


grande souscription pour notre 
le mois de juillet. Il nous faut 
ter des terrains, bâtir le studio, 


“Ici, 


Radio-Edmonton, la Voix française de l'Alberta.” Il y aura pour 


Roxane Maïtais, VIII 

% # 

Le Canada est un pays bilingue d'a- 
près sa constitution. Alors ne pourrait- 
on pas compter parmi tous les postes 
anglais un ou deux postes français? Ce 
poste ne ferait de mal à personne et 
immensément de bien à tous; nos com- 
patriotes apprendraient leur langue. . 

Renée Piché, IX 
Ok *% 

La population de notre province 

compte 40,000 Canadiens français, chif-' 


ba 


mes. Préparez-vous. 


piastres. 


Je ne peux pas passer 


même que vous le pensez. 


vous de belles chansons françaises, 
On vous demandera de prendre part vous-mêmes à vos program- 


En attendant, vous vous dites sans 
pourrais bien faire pour la campagne 
&’argent à moi; je ne peux pas souscrire dix ou vingt- 
de porte en porte, rencontrer les 
gens pour leur demander de souscrire. 
-|sonnes qui feront cela. Alors, qu'est-ce que je pourrais bien faire?” 


de la musique, des saynètes, etc. 


doute: “Qu'est-ce que je 
souscription? Je n'ai pasi 
cinq ou cent 


de 


C'est des grandes per- 


++ :-2D-0-S0- CSSS ON 1 AN SN ER 1 GED 5 UD CO AEIR € ED (GP. GRR GP LE RD LC 


“ 


Ce n'est pas son visage, 
Ce n'est pas son regard 


Ni son coeur ingénu qui 


Ni son âme étrangère a 


'e: 


e 
99-0-6-U-nR- 7m à à-OR CSN CR 


Un concours 
d'entétement 


Dans un étroit chemin rural, à Sel- 


Mes chers petits enfants, vous pouvez faire beaucoup, plus |, Angleterre, une automobile et un 


cheval se rencontrèrent. L'auto était 


. : , . 
Vous savez prier, n'est-ce pas? Eh bien! © est entendu: VOUS | quite par une dame: le cheval trai- 
allez prendre part à la souscription par la prière. 


L'ÉNFART 


Ce qui fait de l'enfant le charme incomparable, 


Plus pur que la vertu, plus beau que la pudeur; 
Ce n'est pas sa gaieté ni son bonheur de vivre, 
Ni les rires bruyants qui terminent ses pleurs, 


A qui veut les cueillir ses plus aimables fleurs; 
Ce n'est pas son élan qu’ 


Ce qui fait de l'enfant le charme incomparable, 
C'est qu'il a tous ces dons et qu’il ne le sait pas. 


ls grandes difficultés que nous devons 
surmonter pour avoir notre poste fran- 
çais? 

La plupart de nos foyers étaient au- 


fre surprenant, car, à juger des faits 
extérieurs, on dirait. que cette province 
est totalement anglaise. Même dans nos 
S villages où la majorité est française, 
trefois français, maintenant cet hérita- qu'est-ce qui demine? C'est l'anglais. 
ge ancestral se perd dans l’anglicisation. | Pourquoi les jeunes ne parlent-ils pas 
pourquoi cela? L’anglicisation Se fait français? La simple raison est celle-ci: 


ï ù à ë nait la charette d’un fermier. Le chemin 
Soir et matin, vous allez demander à Dieu de bèënir notre projet, était juste assez large pour le passage 


votre projet, le projet de tous les Canadiens français de l'Alberta. | un véhicule. Quelqu'un devait reculer. 
Vous allez lui demander de donner du succès à la campagne de automobiliste jugea que le devoir 
souscription, de mettre de la générosité dans tous les coeurs. tout naturel du conducteur masculin 
après la petite prière que vous aurez faite dans vos propres mois, |itait de se sacrifier. Peut-être aussi ne 
vous ajouterez une invocation à la sainte Vierge et à saint Joseph. |; it eve pas faire marche arrière. Le 


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où brille la candeur, 
d'innocence ineffable, 


croit tout et qui livre 
aucun souci n’accable 


ux choses d'ici-bas; 


| 
A. de SEGUR 
i 


ET mm 


La harpe 


L'origine de la harpe semble remon- 
ter, au moins aux anciens Egyptiens, ce 
qui veut dire à plus de six mille ans, 


L'histoire de la harpe nous raconte, 
que la harpe primitive était faite en 
forme de crochet. Sur cet instrument de 
musique, qui plait tant à l'oreille, les 
sons les plus sonores sont ceux qui con- 


tiennent le plus de bémoles, tout sim- | 


plement parce qu'ils utilisent les cordes 
! dans leur plus grande longueur. La har- 
pe la plus jouée, aujourd'hui, est celle 
qui vient de Sébastien Erard, né à 


= et reposantes. Tu veux bien 


Concours de 
Vacances 


Organisé par PA.CJ.C. 
Etudiant, tu désires des vacances 


occuper tes loisirs d'été. Tu veux te 
rappeler tes camps volants, tes veillées 
autour du feu de camp, tes anecdotes 
d'enquêtes, tu ne veux rien oublier. Pour 
cela prends part au Concours de Va- 
cances de l'A.C.J.C. 

“Vacances 1948” te donner tous les 
renseignements sur les diverses sections 
au concours: photographie, route, scien- 
ces naturelles, artisanat, enquête éco- 
nomique, petite histoire et littérature. 
“Vacances 1948” se vend 05. I est 
maintenant en vente à l’A.C.J.C. 840 est, 
rue Cherrier, Montréal 24. 

N'oublie pas ceci: à date le Concours 
de Vacances a donné près de $5,000 en 
argent et plusieurs centaines de volumes 
[à ses 2,000 concurrents. 

Certain de ta collaboration je te sou- 
‘haite bonnes vacances et j'attends ton 
travail en septembre. 

: Paul-E. Quevillon, 
directeur. 


Les combles 


Quel est le comble de la bonté? 

R.—Consoler un saule pleureur. 

Le comble de l'avarice? 

R.—Regarder par-dessus ses lunettes 
pour ne pas les user. 


| + , ï , “4! Vous inviterez aussi vos petits compagnons et vos petites com- re L ne û 
à l'école où on n’enseigne qu'une petite!£a j sse i ; s à | à à fermier jura qu'il ne pourrait jamais 
: i-heure de on Dee ne de de perie Se pagnes à prier avec vous. Ce sera comme une croisade de prières. décider son cheval à reculer. Personne 
RE RES k {par la radio La vaste majorité de nos| Avec votre aide, nous sommes sûrs de remporter un beau succès. 

Le français, l'une &@es deux langues offi- | jeunes sont äes “radio fans”. Qu'est-ce | ne See 

à ne itié Mere Cest donc décidé: tous dans la ronde. 
cielles, devrait occuper la moitié de i& qu'il a ce petit meuble que les aütres! On n’y manque pas 


journée. Ne trouves-tu pas? Alors la r&-|n'ont pas? Leurs mélodies sont chan-| Votre vieil ami 
LA 


dio française aidera à compenser p@ur tées à la radio. Les étoiles de Hollywood 


Strasbourg, célèbre facteur français 
d'instruments de musique, inventeur de 
la harpe à double mouvement et du 
moderne piano à queue. La harpe a qua- 
rante-six cordes. 


Le comble de la peur? 

R.—Reculer devant une horloge qui 
avance. 

Le comble de l'hospitalité? 

R.—Recueillir une succession. 


: : ne bougea. A 6h.30 du soir, les deux ad- 
C’est un mot d'ordre. versaires étaient toujours sur leurs po- 
isitions. Des villageois narquois for- 
maïent le public de cette épreuve d'en- 


durance. Û us varrums | 


cet enseignement que nous ne Fr reïoignent par la radio. Et nos 
pas. ifarces, où s'accumulent-elles? toujours 
Georgette Maisonneure, IX 'à la radio. Eh bien ne pensez-vous pas 

Æ % % ‘que la radio est la force qui domine la 

Pourquoi la radio française? Pœur en-'sociëté? Combien de personnes écou-' 
courager is Français à parler lgur lan- tent la radio? des milliers. 1 s’agit d'une | 
gue. Pour nous aider à bien parler le parole de l'annonceur, et nous y sommes. | 
français Pour que notre pays demeure! Qu'arriverait-i si nous entendions, sur 


LL 
Le fermier s'était fait apporter au | 
pain et du iromage et avait diné.. CARTES D'AFFAIRES 


L'automobiliste avait demandé son 
‘Votre satisfaction est notre succès” 


lunch et s'était installée à tricoter. Des: 
âmes sensibles avaient apporté une cou- | | 
verture pour protéger le petit cheval de 
la pluie qui s'était, entre temps, mise l 


bilingue 


Vivianne Behiels, IX! 


KE % *% 
Les Anglais ont déjà des postes coû- 
teux que nous, les Français, aidons à 


supporter. Pourquoi ne paurrions-nous tant nos mélodies françaises. 


avoir un poste qui nous aidera à nous- 
. mêmes? La majorité des Franco-Alber- 
 tains sont en faveur de ce mouvement 
: qt progresse à mesure que le temps 
i avance. La preuve? Leurs généreuses 
contributions. Et la province de Québec 


merveilleux. Au déclin du jour, les tra-| 


Itions à venir par un poste franco- 


nous à acCordé son généreux CONCOUIS, 
elle aussi. Tout cela, parce que ce poste 
français n'est pas seulement une ques- 
tion de langue, maïs surtout une ques- 

tion de salut éternel. 

Yvette Villeneuve, IX 
&k %X % 

Ce poste donnera la chance à nos 
jeunes artistes de nous faire jouir de 
: Jeurs talents. Puis, il sont mombreux 
i ceux qui désirent parler le français. . . 


et je trouve qu’ils ont raison! C'est une] 


langue si harmonieuse. Le poste sera 
leur maitre. 


"Thérèse Trottier, IX Le un facteur important dans la con- 


Æ  # 
Nous voulons des programmes fran- 
çais parce que nous sommes fières d’en- 


& 


| tendre notre langue à la radio. aa . D : ee 
onne entente e favorisera l’uni 


bonheur de chanter avec la radio nos 
belles chansons françaises! 
Jeannine Caouette, VIII 
+ % # 

Le Canada a été découvert et colonisé 
par les Français: l'Ouest canadien par 
La Vérendrye et ses fils. Alors pourquoi 
'aurions-nous pas notre poste français? 

j Des ministres protestants sont allés 
protester à Calgary et Ottawa. Pour- 
quoi? Ils ont peur que la semence du 
christianisme soit trop grande et que la 
religion catholique soit enfin victorieuse. 
Donc pour eux, ce n’est pas une ques- 
tion de langue, mais de religion. Vive la 
langue française! Vive la religion catho- 
lique! 

Sylvia Turgeon, gr. VIT 
Æ %  % 

C’est quand nous sommes petits, sur 
les genoux de nos mères, que nous ap- 
Prenons à parler et à aimer le français. 
La radio viendra aider nos mères; c’est 
Un grand privilège. 

Jocelyne Breau, VIT 
 % # 

Les ministres protestants trouvent que 
les Français ne sont pas tolérants. Nous 
nous demandons s'ils sont sincères, car 
c'est plutôt eux qui manquent de tolé- 
rance. Et toi, tu penses comme moi, pas 
vrai? 

Marguerite Piché, VII 
k % #: 

Le poste est important pour nous, 
car si nous n’écoutons jamais des pro- 
grammes français, nous oublierons no0- 
Fe langue et nous négligerons de la par- 
er. 

Anne-Marie Maynard, VIII 
EE % * 

Ge n'est pas la première fois qu'on 
demande un poste, mais cette fois-ci on 
v'arrêtera pas de le demander. Notre 
Pays est bilingue; nous avons le droit 


d'entendre notre langue française à la ‘prète, car nous allons à l'école. 


radio. 


Lorraine Perras, VII 


Ok 4 


Nos ancêtres ont fait de grands sacri- 
Îiees pour défricher le Canada, et main- 
temant nous ouvrons la radio et nos 
chers parents n’entendent pas leur lan- 


Bue, la plus harmonieuse du monde |: 


entier. 
Jeanne d'Arc Magnan, VIIT 
RO % 


Quand on ouvrira la radio, ce sera 
très agréable d'entendre des chansons 
‘ françaises. Cela fera tant plaisir à nos 


llons un poste de radio, parce que le! 


ireligion. 1 sera en même temps un 


! Annette St-Pierre, VIT 


ÿ 


$ 


Petits enfants 


des-ondes radiophoniques, Paul Guy nous 
dire “bonjour” en français? Ce sera"! 
Enfants d’un jour, ô nouveau-nés, 
Petites bouches, petits nez, 
Petites lèvres demi-closes, 

Membres tremblants, 

Si frais, si blancs, 

si roses; 


vaux achevés, assis dans un fauteuil, 
nous pourrions nous Gétendre en écou- 


. Dolorès Hétu, IX 
HO % 
Le poste français mous aidera à con- 
naître et mieux aimer notre langue. 
Assurons notre langue aux généra- 


Enfants d’un jour, 6 nouveau-nés, 
Au paradis d'où vous venez, 
Un léger fil d’or vous rattache. 
À ce fil d'or 
Tient j'âme encor 
Sans tache. 


albertain. 


RP RTE 


Carmel Despins, VITE 
Nous, Canadiens français, nous vou- || 


français est notre langue, l'une des! 
deux langues officielles. Personne ne/|: 
peut dire que nous sommes un peuple | 
sans ‘histoire, car notre histoire est l’une |: 
des plus belles, ainsi &e notre langue. | 
Que le doux parler de France vive! ‘ 
Cécile Douziech, VIT | 

Nous voulons ‘un poste de radio fran- 
çais, pour le bien de tous, parce qu'il 


Vous êtes à toute maison 
Ce que la fleur est au gazon 
Ce qu'au ciel est l'étoile blanche 
Ce qu'un peu d’eau 
Est au roseau 
Qui penche. 


servation de notre langue et de notre 


grand avantage pour nos concitoyens 
anglais qui sont doués de l'esprit de 


entre les deux grandes races du Canada. 
Î Pour moi, je pense que j'apprendrais 
“mieux mon français, car j'entendrais à 
ila radio de nouvelles expressions et de 
belles chansons françaises. 


Logique d’enfané 
Louis. — Maman, les pruneaux qu'est- 
Les vieillards qui ouvrent la radio ne |. que c'est? 
comprennent presque rien. Si nous a- 
| vions un poste français, ils seraient 
très intéressés. Comme ils seraient CON- | res séchées. 
; tents! 


—Des prunes séchées. 
—Alors, les poireaux, ce sont des poi- 


Æ + * 
Au marché 
Combien ce petit brochet? 
—Un dollar. d 
_—Diantre, le brochet n’est dons pas 
un poisson d'eau douce? 


Juliette Côté, VII 


———— 


| _ Thérèse nous envoie 
son témoignage 


Pardon. 
De l'école Saint-Emile de Legal nous C'est qu'à ce prix, il devien$ gelé. 
arrive une lettre charmante. Elle 2 été + + + 
adressée à une cousine par Thérèse Syl- Un peu sourd 
ivestre, grade V en français. le juge. — Parce que personne n£ 


Voici la lettre de Thérèse: vous voyait vous avez volé. Et la voix 
Legal, 16 juin 1948. ide votre conscience? 
Chère petite cousine Annette, : L'accusé. — Mon président, je suis un 
Je suis assez contente, fière et heu-|'peu dur d'oreille; je n'ai pas entenûüu. 
reuse, une fois pour de bon. Nous allons ke % *# 
javoir un poste français de radio. Qu'i Elle voulait entendre 
me tarde de te faire part de mes joies!| C’est à une séance récréative. Les en- 
* Je t'assure que maman n'en sera pas ,fants sont fort nombreux et ceux qui 
moins fière, à son tour, de pouvoir 6-\sont dans le fond de la salle r’entendent 
couter du français. Elle dit: “Ga, c'est rien. Après une saynète, une petite fille 
comme du bon pain &@é chez nous”. |de dix ans environ applaudit et crie de 
T1 serait injuste que notre belle lan- toutes ses forces: à 
gue n'ait pas une petite place à la radio. —Bis! bis 
Es-tu comme ta cousine albertaine quil Sa voisine lui dit: 
ne peut se rassasier d'entendre chan-| Pourquoi cries-tu bis? 
ter: “Vive la Canadienne”? , Mais. . . parce que j'ai pas entendu! 
Comme tu le sais, maman n'a pas! € 
appris l'anglais dans le Québec. Cepen-; Un gaffeur 
dant, elle parvient à se débrouiller pour: A une soirée mondaine, dans l’'embra- 
répondre en dehors de s& langue. . . CE Sure d’une porte, un jeune homme baille. 
qu’elle n'aime pas trop trop... oh! À côté de lui, un vieux monsieur ne 
enfin, elle n’a pas toujours un inter- paraît pas s'amuser davantage. 
{ —On s'assomme ici, dit soudain le 
Je félicite et remercie de tout coeur jeune homme mal élevé à son voisin 
les personnes qui se sont dévouées pour qu'il ne connaît pas. Allons nous cou- 
une aussi bonne cause. Selon la parole cher! 
de l'Evangile, tout sera rendu au cen-| _—Je ne demanderais pas mieux, mais 
tuple. Et aussi “le plaisir de faire plai- le vestiaire est sur mon lit, répond d’un 
sir aux autres est le plus grand des air résigné le vieux monsieur. 
plaisirs”. : 
Quand je songe que ça fera un gros : | | 
plaisir à maman, je me réjouis davan- aux pois se fait dans la marmite” et 
tage dans l'attente du français à la continuons le pot pourri. . : 
radio? Regçois mes amitiés bien sincères. Mes 
Que ne ferait pas un coeur de jeune meilleures salutations : à chacun des 
fils pour sa mère? Ensuite, ma chère membres de notre chère famille. 
iniette, de temps en temps, ‘on nous! Un bon bec à pincette de ta cousine, 
ra bien entendre aussi: “La soupe Thérèse. 


oo 


= ere en 


| 


l 


Parlons bon français 


Chaussure fine 
C'est le nom qu’on donne quelquefois, 
chez nous, à la chaussure de cérémonie, 
lou même à la bottine courante, pour la 


\distinguer de la chaussure de travail, de | 


la chaussure forte. 


+ k _# 


Congress 
Le mot “congress” est l'appellation 
anglaise de la bottine que nous dési- 
gnons sous ce nom. En France, cette 
chaussure s'appelle “hottine à élasti- 
lques”. 
| # 


+ # 


Pardessus 
‘On trouve, dans certains catalogues 


| FEES le terme “pardessus-chaussu- 
Ê Le caoutchouc” pour désigner ce que 
inous appelons “claque”; mais le terme 
Î Reeoss n'est pas usité en France en 
parlant de la chaussure de jersey, dou- 
{ lblée ou nom de molleton et claquée de 


|caoutchouc, qu'on met par-dessus les 
[autres chaussures pour se garantir con- 
ls le froid. A Paris, quand on ne donne 
pas le nom anglais de “snow-boof” à 
cette chaussure, on l'appelle “couvre- 
chaussure de jersey”, pour la distin- 
guer, sans doute, du couvre-chaussure 
(de caoutchouc. Appelons-la donc “cou- 
|vre-chaussure” tout court. 
+ % + 
Clique 

Le mot “claque” ne se dit pas en| 
France pour désigner la chaussure de! 
caoutchouc qui se porte par-dessus le 
soulier ou la bottine pour les protéger 
contre la boue, la neige, la pluie. On 
donne à ce couvre-chaussures le nem de | 
“caoutchouc”. Î 
| 

t 

t 


DE Éd 
Kubbers 
Les Français donnent parfois le nom 
re “rubbers” aux caoutchoucs, aux cou- ; 
vre-chaussures de caoutchouc que Jp 
appelons généralement “claques. Ce; 
n'est pas un exemple à suivre. Disons 
donc “caoutchouc”. ; | 

+Æ Æ | 

Slippers | 

“Slippers” est un mot anglais que nous; 
employons pour désigner les chaussures 
de chambre et dont l'équivalent fran-| 


çais est “pantoufles”. Disons donc ‘“pan-", 


toufles”. Quand la pantoufle est sans! 

quartier ou empeigne, elle prend le nom 
particulier de “sandale”. 
+ + * 

Running shoe, sboe-claque 

On donne, chez nous, le nom anglais 

de “running sShoe” et l'appellation bar- 

bare de “shoe-claque” au soulier de toi- 

le, à semelle de caoutchouc vulcanisé 

sur le tissu. C’est “soulier de sport”: 

qu'il faut dire. 


| Charades 


Mon premier est le lieu où l'on fait; 
cuire le pain. 

Mon deuxième est une maladie viru-; 
lente, caractérisée par des phénomènes ! 
d'excitation. i 

Mon tout est de l'herbe, paille ou foin | 
servant de nourriture aux bestiaux. 

Qui suis-je? 

Réponse: Four-rage (Fourrage.) 


i 
| 


| 
Î 


t 

(l 

| 
Mon premier est un instrument a! 
dents pour scier le bois. 
Mon second est une station pour les! 
voyageurs en chemin de fer. | 
Mon tout sert aux fumeurs. | 
Qui suis-je? Ü 
Réponse: Cigare (scle-gare). | 


de la partie. Les concurrents auraient 
sans doute couché sur place si le garde 
champêtre du village n'avait enfin ré- 
glé la dispute en poussant l'automobile 


jusqu'à la grand'route, en adjugeant 


ainsi la victoire au cheval. 


La petite gaffeuse 


Au cours d'une réception, une jeune 


femme demande à un monsieur: 


Pourriez-vous me dire qui est cet| 
homme si laid qui est en ce moment | 


debout près du piano? 


Certainement, madame, c'est mon 


{rère. 


La jeune femme s'aperçoit alors 


qu'elle vient de commettre une gaffe 


et veut s'en excuser. 
Oh! dit-elle, 


il vous ressemble tellement! 


Êtes-vous bien 
intelligent 


Vérifiez vos réponses à ces questions 
et comparez-les aux points donnés 
ci-dessous. 


1. Q— Quand nne tournée d’emplettes 
n'est-elle une tournée d’emplettes? 
R—Quand vous ménagez le temps, 
les pas et l'argent en achetant au 
moyen du Catalogue d'EATON. 


2. Q—Comment peut-on être certain 

d'obtenir satisfaction en comman- 
dant par catalogue? 
R-—En écrivant à EATON où tout 
se vend avec la garantie—“Mar- 
chandises satisfaisantes ou argent 
remboursé y compris les frais de 
port”. 


? 


3. Q—Y a-t-il un moyen plus facile 
et économique de faire vos com- 
mande . du catalogue d'EATON 
que d'écrire de chez vous? 
R—Croyez-le ou non, oui. EATON 
possède des bureaux de commande 
dans plusieurs villes et villages où 
le personnel fait votre comman- 
de, l'expédie et vous avertit lors- 
que la marchandise est arrivée. 


Pointage: 5 points pour chaque 
question 
5—Vous êtes bon. 
10—Vous êtes meilleur. 
15—Vous êtes un client d'EATON, 
©: ce qui veut tout dire. 


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pardonnez-moi ma 
folle question, je ne sais vraiment pas 
à quoi je pensais; j'aurais bien pu me | 
douter que c'est en effet votre frère, 


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MERCREDI 23 JUIN 1948 


Trois assemblées régionales 


soutenir partout, Mais le plus pressant, 
la réunion se clôt C'est notre radio. Faisons un dernier 


par la bénédiction de l'Evêque. Si on en | effort, puis tout sera terminé. 


(Suite de la page L) 
personnes présentes et 


juge par l’atmosphère de cette réunion, | 
on peut dire sans crainte de se tromper 
que le plus grand succès est assuré à la 
campagne de la radio. 


Réunion régionale de Morinville 


Vendredi dernier se tenait à Morin- 
ville la réunion régionale en faveur de: 
la radio. 

Elle débuta par un exposé clair et 
bref du R.P. Breton, o.m.i,, sur les rai- 
sons précises de la campagne de sous- 
cription. 

Le Rév. Père note d'abord l'urgence 
de la souscription, puisque nous devrons | 
avoir commencé la construction de no- 
tre poste avant le 12 août prochain, si 
nous ne voulons pas nous voir enlever 
notre permis. 

Puis il détaille, en comparant avec le 
poste de Saint-Boniface, le coût appro- 
ximatif de notre propre poste, cinq 


fois plus puissant que le premier. Si l'on | Guénette, 


tient compte de cette différence et de 
ja hausse considérable dans le prix des 
matériaux de construction l'on saisit 
tout de suite que l'objectif de notre cam- 
pagne est loin d'étre exagéré. 

D'ailleurs le sentiment général est que 
nous dépasserons cet objectif, pour peu 
que jes organisateurs et solliciteurs | 
veuillent bien y mettre un Aéponeraens | 
proportionnel à leur patriotisme et à 
leur foi. Car, on l'a bien constaté 2 
des luttes pour le permis, notre poste 
servira nos intérêts les plus chers, au 
point de vue national et spirituel, pour 
le plus grand bien de tout le pays. 

Nous pouvons donc, sans crainte au- 

cune, donner généreusement. Nous sa- 
vons pourquoi nous donnons, quel profit 
supérieur nous rapportera notre argent, 
d’une façon définitive. Car, une fois 
notre objectif atteint, dépassé, notre 
radio se financera par elle-même, et par 
les dons magnifiques déjà wersés par 
la province de Québec. 
. Le conférencier signale enfin com- 
ment nous sommes assurés de la bien- 
veillance la plus entière et de l'appui 
total de Son Excellence notre archevé- 
que. 

Etaient présents: MM. les abbés E. 
Tessier, curé de Morinville: R. Bérubé, 


note d'ontimisme et la résolution de se 
dévouer sincèrement, généreusement. 


\Actuellement nous n'avons que 532,000. 


La Survivance 


|La politique internationale 


Allemands — Pas de paix en Palestine 


Par Maurice DAGENAIS les démocraties. D'autre part, les puis- 

de la British United Press !sances occidentales cherchent à sur- 

L'Allemagne, dont les Nations unies veiller attentivement ce que font les 
l'avaient exigé une capitulation totale et| zusses pour les Allemands. 

! sans conditions au risque de la détruire 


Les participänts se quittérent sur une 


La réunion d'Edmonton 


Lundi dernier, une nombreuse déléga- 
tion s'était rendue à Ja salle de l'Im-i 
maculée-Conception pour prendre part 
à une réunion régionale d'organisation 
en faveur de la radio. On remarquait 
parmi les assistants: MM. les abbés J.-E. 
Lapointe, R. Ketchen, les RR. PP. C. 
Laboissiére, o.fm., À. Berthold, o.f:m., J. 
Patoine, Cheÿrier et Breton, om.i. Les 
paroisses de la ville et celles de Beau- 
mont, Lamoureux et Fort Saskatchewan! M. Lucien Maynard, procureur géné- 
étaient représentées par MM. Alex. Bé-lral de la province, sera le candidat 
rubé, J. Desaulniers, Dr L.-P., Mousseau, | créditiste officiel dans le comté de St- plient leurs efforts pour se gagner la one jusqu'à dire qu'il est Hoirtenat 
P.-E. Poirier, J.-A. St-Pierre, À. Déchè- | Albert aux prochaines élections. Depuis sympathie des Allemands. Chaque fois temps de fournir aux Allemands logs 
ne, E: Chalifoux, E. Labrie, À. Bari, H.11935, M. Maynard représentait le comté | que les puissances occidentales soumet- sioh de prendre leucs és honsabii és 
Surette, Potvin, Gagné, L. Faucher, De-lde Beaver River à la Législature. CARE des propositions favorables BD Se se joindre à des Etats unis d'Eu- 
mers, Poulét, Gouffic, Mariacci, A.l[croit que les élections auront lieu au'!Allemands, les Russes protestent de! pe 
E. Dagenais, St-Pierre (de | commencement du mois d'août. peur que l'Allemagne ne se range avec 1 
Beaumont), X. Lambert, À. Brossart, R. 


Magnan, Belisle, L. Langlois, J. Nor- - 
Chronique fédérale | 
on mm 
; . 
| C'est la première fois qu’un chef d'E- 


mandeau, J. Couture, Marchand, R. 
Chalifoux, Coutufe, A. Sylvestre et J.-O. : 
r 
| Un court débat sur le code national du RÉCITS 
: L Le de Fi d' rapprochement allemand. Déjà 
travail — Projets de sécurité sociale [ones autres nommes oitaques 


Pilon. 
La réunion s'ouvrit par un bref exposé 
de la question que présenta le R. P. 

Breton. Il souligna les démarches faites 

ue FRE MOR AN ERA ont préconisé et défendu le projet d’une 
qe on rives Par la British United Press bat d'au moins trois jours. On croyait | fédération européenne, mais jamais on 
Pour se conformer aux termes de la[ La hâte des parlementaires de termi- même que Ie gouvernement aurait à}2 ainsi ouvert la porte aux Allemands. 
loi, on commencera sous peu la cons- ner la session avant le mois de juilles , essuyer de vifs assauts de . opposition, 
truction de notre poste. Notre ingénieur est devenue une véritable fièvre. à cause des difficultés ouvrières actuel- 
arrivera même ces jours-ci à Edmonton. On a eu un exemple de la célérité des Îles dans les industries de la navigation 
capital suffisant. On prévoit qu’il faudra moment est venu de discuter le code 
au moins $100,000. pour le strict néces- national du travail. 
saire, sans compter quelques item spé- 
ciaux, tels que taxes, assurances, etc. . . 


i noncer en 
entièrement, semble maintenant, quel- | Fi rt om Au gouver- 
eee anne sodil ss SRISS e cha {nement allemand dans l’ouest du Reich; 
ayant Are 2e un traité de paix n'ait aussitôt Moscou et ses communistes in- 
LEE FORCE robjet des plus ea ee ternationaux ont protesté que cela vio- 
lÉODIR RAGE 1 pare. es en lait les accords de Potsdam, mais ils ont 


ee conflit elles se sont li-; surenchért en organisant un piébisAilé 
guées pour vaincre le Reich; mainte. | POUT HAE -ManiLe RHARENCe sue 


dre l'autorité d'un gouvernement allemand. 
ee Fe ere Cette question a soulevé un grand dé- 


: + Anglais multi {bat à l'Assemblée nationale française. 
Russes, Américains € he ‘Le gouvernement Schuman est même 


Un autre geste allié favorable aux 
Allemands vient d'être annoncé de la 
part des puissances occidentales d'occu- 
pation. 


Les autorités alliées ont décidé de 
transformer le système monétaire alle- 
mand pour combaître l'inflation dans 
les trois zones de l'ouest de l'Allemagne. 
Le débat n'a duré que quelques heures. La Russie a aussitôt protesté contre cet- 
Les députés eux-mêmes semblaient'te décision, mais les occidentaux ont 


Le pi présenté par le min sine . enchantés de la tournure que prenait | laissé aux Russes la possibilité de se 
Heron LS CS ces le débat. Les oppositionnistes ont pré- | joindre à ce mouvement et de l’étendre 
| d'abord été soumis à la dernière session. 


RSS VER . $ |senté des amendements brefs et en ter- |à toute l'Allemagne. 
environ. 11 faut donc trouver la balance | Il avait été étudié en comité, puis pré- | concis. Plusieurs votes rapides ont! Il est probable que les Russes préfé- 
immédiatement. De nee de Hope | pris et lorsque le bill fut approuvé ‘reront établir leur propre système mo- 
La chose sera facile si tous les nôtres sente session pour une nouvelle étude en vitesse, plusieurs députés se deman- 'nétaire pour l'Allemagne orientale. 
font leur part généreusement. En 1944, : # one a es t-Fevenu eux > GOmRU daient pourquoi les débats n'étaient pas] Les Alliés ont garanti la nouvelle 
plusieurs n'ont pas souscrit où ont sous- | RES jeudi dernier. ; + : monnaie allemande avec les fonds du 
crit peu, parce que nous n'avions pas| Les observateurs s'attendait à un dé- l , programme de secours américain, con- 
notre permis. Cette fois, nous avons | = Ce nouveau code du travail applique |, us Je nom de plan Marshall. | 


permis; il faut que tous sans exception | Us. «0 en quelque sorte les règlements imposés | 1, suspicion entre Russes et alliés del 
Un autre plébiscite 


diatement. 
Or, on ne pourra réussir que si l'on a le] débats à la fin d'une session, lorsque le et des chemins de fer. 


aussi rapides pendant toute la session. 


(On cherche à se gagner la sympathie des] c.. - 


létaient attendus ce matin. 


No 3 


me 


On ne BRAS es {à 
cette peine au Canada | PIANOS 
e 


Encouragez nos industries 
canadiennes 


Le ministre de la Justice, À 
M. Usley a déclaré aux Communes qu'il} . 
n'était pas prêt à recommander la sup- : 
pression de Ja peine de mort au Canada. ; à 

1 à fait cette déclaration alors qu’on 
procédait à l'étude, clause par clause, 
des amendements au Code criminel. 

1 dit qu'il étsit à peu près impossible À 
d'établir par les statistiques dans quelle À 
mesure le peine de mort combat 1e | ; 
meurtre. 

Le département de la Justice s’inté- 
resse à la récente décision de la Gran- | : 
de-Bretagne concernant la peine de ; 
mort. Cependant, on n'a fait aucune en-, 
quête pour établir dans quelle mesure 
la peine capitale peut réprimer le meur- 
tre. 


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à Edmonton 


Une trentaine d'éminents Canadiens| Ottawa. — La prochaine réunion du 
français de l'Est se sont rendus à|bureau des gouverneurs de la Société 
Vancouver, au début de juin, pour as- Radio-Canada sera tenue à Montréal, 
sister au congrès annuel des universités iles 28 et 29 juin. 
canadiennes et de la Société Royale du 
Canada. Sur le chemin du retour, quel- 
ques-uns ont voulu s'arrêter à Edmon- 
ton pour y saluer leurs compatriotes. 
Une réception avait été organisée en! : ê 
leur honneur. Malheureusement, elle |à ses postes radiophoniques. On accor- 
ne put avoir lieu à cause d'un retard du jdera aussi des voies de télévision aux 
train causé par l'incendie d'un pont|Postes privés, Rà où leurs opérations 
au delà de Jasper. Plusieurs n'arrive- n'empiéteront pas sur le grand champ 


ront que ce soir à Edmonton où is! visuel proposé par la Société Radio. 
Canada. 


Réunion des gouverneurs 


Le bureau des gouverneurs a annoncé 
que la société Radio-Canada a l'inten. 
tion de retenir ses propres Voies de 
télévision essentielles à son réseau et 


Grâce à l'avion, M. l'abbé .Arthur 
Maheux, historien et archiviste à l'uni- 
versité Laval, et M. Georges Maheux, 
directeur du service de lInformation 
et des Recherches au ministère de l'A- 
griculture à Québec, étaient à Edmon- 
ton cet avant-midi. M. l’agronome F'on- 
taine les accompagnait dans leurs visi- 
tes au bureau de La Survivance, au mi- 
nistère de l'Agriculture, etc. M. Fontai- 
ne, nous n’en doutons pas, saura leur 
faire admirer, une fois de plus, la ri-| 
chesse du sol albertain et la courtoisie 
de ses habitants. Ce n'est pas la premiè- 
re fois, d'ailleurs, que M. l’abbé et M. 
Georges Maheux visitent l'Alberta. En 
1944, M. l'abbé Maheux était l'invité du 


aux EL 


@ Si vous projetez un voyage 
aux Etats-Unis, voici deux 
choses importantes à vous 


Monseigneur l'archevêque accorde son 
appui le plus entier et le plus sympa- 
thique à la campagne. Ii a encouragé 
clergé et laïcs à travailler au succès de 
cette oeuvre avec autant de dévouement 
qu'ils l'ont fait l’an dernier pour la sous- 
cription du diocèse. Il appartient à la 
population intéressée de souscrire gé- 

néreusement en faveur de la radio. 
Après quelques explications, en répon- 
se aux demandes de renseignements, les 
délégués procédèrent à la formation du 
ville; J.-M. Fontaine, agronome du dis- | Ce De On en Monte e £ Là 
trict. tail dans une autre ns Tout laisse 
Les représentants des paroisses for-| EDHEVOR que la région d'Edmonton fe- 
mèrent le comité régional suivant: re un magnifique effort Ft des 
Présidents: M. le curé E. Tessier et} Prochaines SÉRANES, et quelle. ne se 
ilaissera pas dépasser par d’autres dans 


M. J.-M. Fontaine; 1 DES 
Vice-présidents: M. le curé R. Bérubé ; a campagne de la radio. 
l DES 


et M. N. Lafrance; 

Dons spéciaux: M. fe curé R. Barbeau | 
et M. E. Sabourin. | Des 

L'on discute enfin les objections pos-| “Le journal, le cinéma, la radio sont, 
sibles. Elles ne seront guère nombreuses, | après l'école, les trois plus puissants 
car notre population veut réellement: facteurs de formation ou de déformation 
couronner une oeuvre sublime de survi- | popülaire. . . Les journal est une école 
vance qu'elle a commencée dans la lutte imprimée, le cinéma est une école filmée, 
et le sacrifice. 11 y a certes des problè- |la radio est une école aérienne.” 
mes à régler partout, des oeuvres à 


curé de Legal; R. Barbeau, curé de Pi- 
cardville: les RR. PP. G. Labonté, o.mi., 
curé de Saint-Albert; St-Arnaud, o.mi., 
desservant de Vimy, et P.-E. Breton, 
organisateur de la campagne; MM. Pat. 
Montpetit, Noël Lafrance et Jos. Vau- 
geois, de Legal: Aug. Théberge, Art. 
Riopel et Ph. Cloutier, de Picardville; | 
Léo Belhumeur, de Saint-Albert; Rosai- 
re Fortier et Elie Sabourin, de Vimy; 
Ernest Houle, Adrien Gibeau, Eug. 
Cournoyer et Ferd. Tailleur, de Morin- 


Trois puissances 


(Mgr M.-A. Roy, o.f.m.) 


Les dames sont invitées | 


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s.. vous vous éviteriez des désappointemenfts en vous 
informant d'avance au Bureau des Douanes si vos 


fassent leur part. | PÉRASRE la guerre, mais il leur donne |, ect s'étend dans tous les domaines 
Le RP. Breton rappelle que S. Exc.! plus d'envergure. Le code ne s'applique | 1 Lojitique internationale. 
le 22 juillet 
Saint-Jean, Terre-Neuve. — La com- 


mission adimnistrative de Terre-Neuve 
vient d'annoncer que le second referen- 
dum aura lieu le 22 juillet. Les Terre- 
Neuviens seront alors appelés à choisir 
entre l’entrée dans la Confédération ca- 
nadienne et l'autonomie. Le grand sujet 
de conversation à Saint-Jean, c'est de 
quel côté se tourneront les électeurs qui 
appuyèrent Ja commission administra- 
tive au referendum du 3 juin. Ce refe- 
rendum donna 69,000 voix à l’autono- 
mie, 62,000 à la Confédération, 22,000 à 
la commission administrative. 

La date choisie pour le second refe- 
rendum est mal vue. Les pêcheurs se- 
ront sur les bancs à cette saison, d’au- 
tres Terre-Neuviens seront en congé. 

Mais dans la plupart des circonscrip- 
tions, des bureaux de scrutin seront ou- 
verts dès le 2 juillet pour ceux qui doi- 
vent s’absenter. Il faut une majorité de 
51 pour cent pour qu'un régime soit 
choisi. La commission, exclue au premier 
referendum, gouverne Terre-Neuve de- 
puis 1934. 


Un échange de 
télégrammes 


Au sujet du Labrador 

Québec. — Au cours d'une entrevue 
accordée aux courriéristes parlementai- 
res, M. Maurice Duplessis a donné lec- 
ture d’un télégramme qu'il avait reçu 
du St. John's Sunday Herald et de la 
réponse qu'il avait envoyée immédiate- 
ment. Les faits parlent par eux-mêmes. 
Voici la traduction des deux télégram- 
mes: 

Télégramme à M. Duplessis 
‘ 15 juin 1948. 
Saint-Jean, Terre-Neuve, 
Hon. M. Duplessis, 
Premier ministre du Québec, 
Québec. 

“Veuillez nous dire, à nos frais, si 
vous acceptez la déclaration du premier 
ministre King à l'effet que Terre-Neuve 
peut conserver tous ses droits sur le 
Labrador terre-neuvien, tels que concé- 
dés en 1927 par le Conseil privé, adve- 
nant le fait que Terre-Neuve entrerait 
dans la Confédération. L'absence de ré- 
ponse sera prise comme un acquiesce- 
ment et nous donnerons à ce fait beau- 
coup de publicité. 

(Signé) : 

The St. John's Sunday . Herald, 
Saint-Jean, Terre-Neuve. 
Réponse de M. Duplessis 
Quéhec, 16 juin 1948. 
The St. John's Sunday Herald, 
Saint-Jean, Terré-Neuve. 

“re suis surpris de lire dans votre 
télégramme reçu aujourd’hui une dé- 
claration très extraordinaire: “L'absence 
de réponse sera prise comme un ac- 
aquiescement et nous donnerons à ce fait 


cependant qu'aux différends ouvriers 
sous la juridiction du gouvernement fé- | 
ldéral, comme le transport interprovin- | 
Ée le service civil fédéral, les postes 
de radio et tout travail qui, d’après, à : : PUS 
l'Acte de l'Amérique britannique du en Palestine. La délégation soviétique 
nord, ne tombe pas expressément sous | demandait ae Le Fusses OAV AT 
la juridiction des gouvernements pro- jelus dons FÉAUPE de surveillance, as 
inciate. cette demande a été rejetée aux voix. 
| Incidemment, une trêve précaire à été 
Un député C.C.F., M. Stanley Know- limposée en Palestine et le conciliateur 
les, a présenté le principal amendement ! des Nations unies, le comte Bernaûotte, 
au bill. de Suède, continue ses efforts pour y 
établir une paix durable. 
Toutefois, les observateurs doutent 
qu'il puisse réussir avant la fin de la 


En Palestine 
Les Nations unies viennent de refu- 


des observateurs pour surveiller la trêve 


PRE 


Le député de Winnipeg a soulevé une 
question pour laquelle il à longtemps ‘ 


combattu. Il a exposé notamment la!,..: EE ù 
me itrêve. L'on prév e - 
position dans laquelle se trouvent les! Do qe ere 


CMbloNés de Chem dv * l'Angleterre demanderont aux Na- 
4 mains de fer Qui Ont unies de prolonger cette trêve afin 


participé à la grêve général -19.i 0 
me tt _ ru pee de permettre au conciliateur de com- 
£TS ONL | Ljéter sa mission. 


rd roits à i : Lu . ; 
pe QU eus rois A AouLe DERSION P&IC£ Le premier ministre de la république 


w’ils avai icipé è L noie a 
QUELS AVAIENT DARUICIDE À:.JA-SrevE AE d'Israël doute, de son côté, que la trêve 


ne ee Mu en es ia maintenue pendant toute la durée 

U " “\fixée. Cette entente semble en effet 

a présenté un amendement en ce SeRS £ it fragile : ti de s’ _ 

au code national du travail. AE à SR TE LE 
{ser de la violer. 

Quoi qu’il en soit, la paix sera plus 
difficile à obtenir encore que la trêve 
car les Juifs tiennent absolument à un 
Etat israélite indépendant, tandis que 
les employés aient le droit d'exiger que|les Arabes affirment qu'ils n’accepte- 
les patrons retiennent leurs cotisations iront jamais de faire la paix avec les 
syndicales sur leurs salaires, tout comme | Juifs dans de telles conditions. 
ils le font actuellement pour l'impôt sur re 


le revenu. Le ministre fédéral du Tra-| L'étatisation des écoles 


vail s’y est opposé en disant qu’on de- j 
vrait laisser aux unions et aux em- et les protestants 


ployeurs le soin de décider de cette 
question dans les contrats collectifs de 
travail. La Chambre a soutenu le point 
de vue du ministre par 71 voix contre 35. 


4 


Cotisations syndicales 
On a aussi discuté la perception des 
cotisations syndicales, M. David Croll, 
député libéral de Toronto, voulait que 


Budapest. — Les deux groupements 
protestants de Hongrie, la secte calvi- 
niste et la-secte anglicane, qui ne pos- 
sèdent qu'un petit nombre d'écoles con- 

Projets de sécurité sociale fessionnelles, ont accepté l'étatisation 

Par la suite, les députés ont discuté ! de ces institutions par le gouvernement 
surtout des législations de moindre im- | communiste hongrois. Mais les catholi- 
portance, notamment des crédits de cer- | ques, qui comptent 4,800 écoles, soit plus 
|tains ministères. 11 reste encore à déci- | de la moitié du total des établissements 
: der les revisions à apporter à la loi de scolaires de ce pays, maintiennent leur 
| l'impôt sur le revenu. résistance à l’étatisation. Les chefs com- 
Î 
| 


Les crédits du ministère de la Santé; 8 : A 
jont ÉtÉ 2 boroutée era Chante dans |les écoles seront nationalisées dan 
‘grande difficulté. Au cours du débat, le 
ministre a cependant expliqué certains 
. projets du gouvernement dans le do- 
maine de la sécurité sociale. 

C’est ainsi que l’hon. M. Paul Martin : 
a donné à entendre, en langage prudent, 
que l’assurance-santé ne serait pas loin 
d'être appliquée. Il dit aussi qu’il étudie 
attentivement le projet d’une pension de 
; vieillesse contributoire. 


| On sait que l'hon, M. Martin est un 
| partisan de ces deux projets qu'il caresse 
depuis quelque temps. 

11 rencontre cependant des difficultés 
d'ordre constitutionnel. Il aurait à ob- 
tenir le consentement des provinces 

dans ces domaines. 


s quel- 
ques semaines en Hongrie, en dépit de 
toute la résistance qu’on pourra faire. 


TauxRéduits 


POUR LA 


Fete de la 


Confédération 
(ler juillet) 


ERREURS 


ARE 


Entre toutes les gares du Canada 


— 


Billet simple et demi 
pour voyage circulaire 
| Prague. — Les jupes longues et am-; 


“ | (Billet minimum 30c 
'ples requièrent beaucoup trop de tissu, 


| Contre la mode actuelle | 


ALLER : 


ser à Moscou l'autorisation d'envoyer! 


munistes assurent toutefois que toutes | 


beaucoup de publicité”. Le mandat qui | vient de déclarer le ministère du Com- 
m'a été donné par le peuple concerne | merce de ia Tchécoslovaquie. De plus, | 
l'administration de la province de Qué- elles sont “l'expression d’une mode occi- 
bec et ne concerne pas l'administration ‘dentale antisociale”. 

de Terre-Neuve. Le gouvernement de lai La “nouvelle silhouette” est donc con- 
province de Québec prendra tous les | damnée dans ce pays. Elle avait mis du 
moyens légaux. à sa disposition pour'temps à y parvenir, mais déjà plusieurs 
sauvegarder pleinement et protéger les élégantes l’arborajent dans les endroits 
droits et les prérogatives de la provin-'’chics. 

; Mme Bozena Machacova-Dostalova, 
l'un des chefs au parlement, est à Ja 
tête de cette campagne. 


achats passeraient aux douanes. Les effets que vous 
désirez commander sont peut-être’ soumis aux restric- 
tions sur l'importation imposées par notre gouverné- 
ment afin de conserver ses fonds américains. 


De juin le 30 au er juillet à 2 p.m. 


| 

| 

RETOUR: | 
Départ du lieu de destination jusqu’à | 
| 

| 

| 


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Soyez prévoyants: avant de placer une commande 
aux E.-U. ou outre-mer, consultez voireiBureau des 
Douanes ou écrivez à 


minuit, lundi le 5 juillet 
Les heures sent heures solaires 
Amples informations de nos agents 


Bhrislon du contrôle des Impertations en temps de rire 
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Le 


Maurice-L, Duplessis. 


PSN CNE TE ET 


Canadian Club, et son frère assistait à | 
notre congrès de 1943. 

Parmi les autres visiteurs que nous 
{irons saluer au passage ce soir, se trou- 
lvent Mgr Moreault, recteur de l’univer- 
Isité de Montréal; M. Séraphin Marion, 
|littérateur bien connu, et Mme Marion; 
ile Docteur et Mme Pomerleau, de Qué- 
bec: M. le chanoine Robitaille, histo- 
srien; le Docteur Adrien Plouffe, pu-; 

bliciste; M. Claude Melançon, auteur de 
i “Nos Charmants Voisins”, et une 
‘au service des chemins de fer natio- 
[naux. Ê 
A nos distingués visiteurs, tous mem- 
“bres de la Société Royale du Canada, 
nous souhaitons la plus fraternelle bien- 
venue. | 
1 


rappeler: 


@ Vous ne pouvez rapporter 
au Canada aucune des mar- 
chandises prohibées en vertu de 
la Loi d'urgence sur la Conser- 
vation du Change. Si vous pré- 
voyez certains achats, rensei- 
gnez-vous aux Douanes, avant 
de partir. 


@ Afin de conserver, pour des 
achats essentiels, tous les doilars 
des États-Unis disponibles, il faut 
limiter à $150.00 por année, 
jusqu'au 15 novembre 1948, le 
montant d'argent des États-Unis 
qu'une personne peut emporter 
en voyage. Faites en sorte 
d'obtenir d'avance, 
banque, les renseignements et 


à votre 


| 
| 


les formules nécessaires. 


il demande de l'aide 
pour les infirmes 


Cet avertissement a pour 
but d'aider le public et de 
lui éviter des ennuis à la 
frontière. 


Ottawa. — M. Jean-F, Pouliot, député ! 
libéral de Témiscouata, à suggéré aux| 
Communes, que le gouvernement accor- | 
de une pension aux infirmes qui serait 
égale à celle que reçoit le vieillard. | 

En rappelant que le Canada consent à | 
dépenser $20,000.00 pour venir en aide| 
aux enfants pauvres de l'Europe, M. 
Pouliot s'indigne de voir que le gouver- 
nement ne fait rien pour soulager les 
infirmes qui appartiennent souvent à de 
pauvres familles canadiennes. 


LA COMMISSION DE CONTHÔLE DU Ë 
CHANGE ÉTRANGER, OTTAWA. À 

PEL 

_—— 


= 


Attention Cultivateurs! 


Les grèves et la pénurie de matériaux nous créent encore 
un problème important. 


Afin d'éviter un désappointement, nous vous suggérons 
de placer votre commande immédiatement en vue de la 


FAMEUSE MOISSONNEUSE-BATTEUSE MASSEY-HARRIS 


» 
AU". 
Sn RATE O 


ps 
Tunis 
LS 


“N’achetez que des machines bien connues. Ces “Combines” 
ont déjà fait leurs preuves.” 


MOISSOMHEUSE-BATTEUSE 
MASSEV-HARRIS 
_aclionnée par moteur 


Ghalifoux et St-Arua 
. Agents Massey-Harris 
FALHER, ALBERTA, 

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